.jpg)
La réduflation : le nouveau fléau du panier d’épicerie
Vous ne lirez plus jamais vos factures de la même manière!

URBANIA et FIZZ s’unissent pour vous expliquer ce qu’est la réduflation et vous proposer des solutions pour en avoir un peu plus pour votre argent.
En arrivant chez vous après avoir fait l’épicerie, vous remarquez qu’il y a seulement cinq barres tendres dans la boîte au lieu des six auxquelles vous êtes habitué. Le sac de chips aussi semble plus léger que d’habitude, et les rangées de biscuits sont moins garnies que dans vos souvenirs…
Rassurez-vous : votre cerveau n’est pas en train de vous jouer des tours. Vous êtes seulement victime de la terrible… RÉDUFLATTIIIOOON!
Blague à part, le phénomène de la réduflation, ou shrinkflation en anglais, est bien réel et peut affecter bien plus que votre épicerie. On vous explique tout ça.
Rédu-quoi?
Ça fait plusieurs années que les consommateurs subissent les effets de la réduflation sans nécessairement le savoir. Qu’il s’agisse d’une bonne vieille sauce pour les pâtes, de crème glacée ou de pizza congelée, les entreprises de l’industrie agroalimentaire n’hésitent pas à réduire subtilement la quantité des produits emballés sans pour autant baisser leurs prix. Résultat : vous payez autant (parfois même plus) pour moins de produits consommables. C’est le fun, hein?
Pourquoi font-elles ça? La réponse est malheureusement aussi simple que prévisible : pour continuer de faire du gros cash sur le dos des consommateurs dans un contexte d’augmentation des coûts de production.
« Ç’a pas de bon sens! Comment ça se fait qu’elles aient le droit de faire ça? », vous demandez-vous.
Selon la loi, les entreprises sont libres de changer à leur guise le format et les quantités de leurs produits, tant qu’elles en indiquent clairement le poids sur la face principale de leur emballage.
Hélas, il n’y a pas que l’industrie de la bouffe qui est concernée par ces mesures « réduflationnistes ». Les produits ménagers le sont également, comme le savon à lessive ou le papier de toilette, dont les emballages, eux aussi, contiennent parfois une moins grande quantité de « substance » pour le même prix.
Pour le moment, aucun organisme « officiel » ne surveille ou n’encadre les multiples cas de réduflation qui ont cours sur nos étagères, ce qui explique en partie pourquoi il est aussi difficile, pour les consommateurs, de se protéger contre ce phénomène.
Mais il existe tout de même des façons de le contourner.
Déjouer les gros joueurs avec les moyens du bord
Tsé, quand on dit qu’il faut lire les petits caractères d’un contrat avant de le signer? C’est un peu la même chose avec les produits touchés par la réduflation.
On vous disait plus haut que les entreprises sont obligées d’indiquer le prix au poids ou au volume sur l’étiquette de leurs produits. Bien que souvent à peine balayée du regard par le consommateur moyen, cette information peut vous permettre de comparer différents produits et d’en avoir plus pour votre argent, puisqu’ils sont comparés sur la même base unitaire. Cette information se trouve d’ailleurs directement sur les étiquettes des produits en épicerie, la fameuse valeur pour 100 grammes, qui se trouve juste sous le prix.
En d’autres mots : 150 ml de jus d’orange d’une marque X est comparable à 150 ml d’une marque Y.
.jpg)
Une autre manière de s’assurer de ne pas se faire avoir est d’opter pour des produits frais ou en vrac. Puisqu’ils n’ont pas d’emballage, ils ne sont pas touchés par la réduflation. On fait même d’une pierre trois coups en évitant le gaspillage et le suremballage et en priorisant des produits non transformés (on parle de nourriture, ici, évidemment)!
Le dernier truc, mais non le moindre, est d’utiliser des applications comme Reebee ou Flipp, qui permettent de comparer les prix d’aliments et d’autres produits tout en s’informant sur les rabais proposés dans les circulaires. Vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous donne pas de bons arguments pour aller au supermarché au lieu de commander du take-out!
Payer plus cher… pour son cellulaire
On vous a beaucoup parlé des effets indésirables de la réduflation sur votre panier d’épicerie, mais il faut dire que cette tendance flirte aussi avec d’autres sphères de nos vies, comme les télécommunications. Ce n’est pas un secret : tout coûte cher, et notre facture de cellulaire ne fait pas exception à cette règle.
Récemment, de grandes entreprises ont annoncé qu’elles augmenteraient certains de leurs forfaits mensuels d’environ 5 $ à partir du mois de février. Même si les prix des forfaits cellulaires ont généralement connu une baisse au cours des dernières années, les Canadiens demeurent parmi ceux qui paient le plus cher sur la planète ce type de forfaits, et les offres qu’on leur fait sont souvent nettement moins intéressantes que celles qui ont cours aux États-Unis, par exemple.
Heureusement, ce ne sont pas tous les joueurs sur le marché qui font payer plus pour moins de services. En magasinant un peu, on se rend compte que Fizz offre les mêmes services qu’avant… pour moins cher! En fait, l’entreprise permet à ses clients de conserver le même tarif aussi longtemps qu’ils le souhaitent. Certains d’entre eux paient donc le même prix que lorsqu’ils se sont abonnés aux forfaits de Fizz en 2018! Disons qu’économiser autant peut avoir un bel effet sur son budget (surtout que l’épicerie coûte tellllement cher…).
Eh oui! Il reste encore un peu d’espoir dans ce bas monde!
On le voit, se faire « réduflouer » est assez fréquent à notre époque. Avec Fizz, vous bénéficiez de la tranquillité d’esprit en pouvant choisir à tout moment de modifier votre forfait selon vos besoins. Et ça, ça vaut de l’or!