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La question à 100$ : qu’est-ce que Lysandre Nadeau ne ferait jamais pour ses abonné(e)s?
Les vedettes du web sont omniprésentes dans nos feeds de réseaux sociaux. Certaines sont extrêmement connues et peuvent, bien malgré elles, polariser. On l’a vu cet été, une chronique peu flatteuse à l’égard de ces vedettes a fait réagir le web québécois au grand complet.
Ils sont youtubeurs, influenceurs et influenceuses, voire mêmes créateurs et créatrices de contenu et plusieurs d’entre eux cumulent les milliers d’abonnées sur leurs plateformes sociales.
Ils l’ont vue grandir, ils l’ont vue se confier et ils continuent de l’écouter, au point qu’elle peut gagner « quelques » dollars avec cette « influence ».
Lysandre Nadeau fait partie de ces vedettes du web. Avec plus de 422 000 abonnés sur YouTube et 316 000 abonnés sur Instagram, elle attire beaucoup d’yeux et génère beaucoup de réactions depuis presque 10 ans. Plusieurs milliers de ses abonnés la suivent d’ailleurs depuis ses débuts sur YouTube. Ils l’ont vue grandir, ils l’ont vue se confier et ils continuent de l’écouter, au point qu’elle peut gagner « quelques » dollars avec cette « influence ».
On s’est donc glissé dans l’horaire de Lysandre non pas pour qu’on puisse visiter sa garde-robe, mais plutôt pour discuter d’argent et de travail.
Tu es youtubeuse, influenceuse ou créatrice de contenus?
Mmm, on va y aller avec créatrice de contenus numériques.
Pourquoi c’est important de faire la distinction entre les trois?
L’affaire avec youtubeuse, c’est que ce n’est pas la seule plateforme sur laquelle je vais publier. Pour ce qui est d’influenceuse, tout le monde le dit, l’influence c’est comme une conséquence ou un résultat au travail bien fait et non la job en tant que telle.
T’as récemment parlé de l’argent que tu as fait avec la monétisation de tes vidéos YouTube. Ça semblait être motivé par le fait que tes abonné(e)s qui insistaient pour le savoir. Pourquoi les gens ont-ils une fixation sur ton salaire selon toi?
Parce que t’sais, si tu le sais pas, tu le sais pas. Je peux donc comprendre la curiosité. Au final, ce n’est pas mon salaire. YouTube ne paie pas mon loyer au final, alors ça ne me dérangeait pas de partager cette information.
Quand est-ce qu’une journée de travail s’arrête pour toi?
Il n’y a pas vraiment de commencement ni de fin dans mes journées de travail, en fait. C’est surtout question de se botter le cul pour faire les choses qui sont à faire. Il y a des semaines où je peux travailler sans arrêt comme il y a des semaines où je fais le choix d’être lâche et ne rien faire. C’est surtout une question de se discipliner, parce qu’à la fin de la journée, si je veux de l’argent, il faut que je me lève. Un horaire de youtubeur, c’est d’être discipliné et de se lever le matin.
Te souviens-tu de la première fois que t’as pu gagner de l’argent avec ton contenu? C’était combien?
Quand j’avais 15-16 ans, je me souviens d’avoir reçu un chèque par la poste parce que dans le temps, ce n’était pas les virements Interac qui étaient utilisés par Google pour payer les créateurs de contenus. Et ces chèques-là devaient valoir au moins 100 piasses avant d’être envoyés. Parce qu’en bas de ça, ils n’envoyaient rien. Ça faisait déjà un an ou deux que j’étais sur YouTube puis j’ai reçu un chèque de comme 103 dollars et c’était mon premier montant fait grâce à internet!
Quels sont les éléments moins sexy de la vie d’influenceurs? Les factures, les impôts?
Oh oui, les ostie d’impôts. Ah man. Il y en plusieurs qui sont bons là-dedans, mais moi, de la paperasse, ça me met sur les nerfs ben raide. Parce qu’au final, je suis travailleuse autonome, alors je vais faire un montant sur YouTube, d’autres vont provenir de contrats, des petits partenariats sur le côté, puis à la fin de l’année, je me souviens jamais de rien de tout ça. C’est chiant, haha.
Avant d’être connue, qu’est-ce que Lysandre Nadeau faisait comme jobine?
Ouh! J’ai travaillé au McDonald’s, dans une charcuterie, dans une boutique Pentagone… Mmm, j’ai travaillé dans une boutique de vélo et ski. J’ai aussi travaillé au Club Unity. Ah pis j’ai travaillé à la Brûlerie Saint-Jean à Québec. Sûrement que j’en oublie, je n’ai jamais été ben bonne au service à la clientèle, alors soit que je démissionnais vraiment tôt, soit je me faisais crisser à la porte. J’étais vraiment pas bonne.
Comment expliques-tu à tes grands-parents ou aux aînés qui t’entourent ce que tu fais dans la vie?
Oupelaye, soit j’essaie d’éviter le sujet, non, non… Pour vrai, je vais dire que je fais des vidéos sur les internets en expliquant du mieux que je peux, puis je vais les relancer sur ce qu’ils aiment faire de leur journée pour qu’on change de sujet.
La question à 100$ : c’est quoi ton salaire annuel… non, pas vrai. Qu’est-ce que tu ferais jamais pour tes abonnées?
Wow, c’est une bonne question. Mon dieu. Parce que là je suis en train de me dire, bon de la pornographie, mais t’sais, on sait jamais! Peut-être qu’à un moment donné ça va me tenter, haha! Je le sais trop pas! Il faut jamais dire jamais. J’ai l’impression que peu importe ce qui va m’arriver dans la vie là, c’est déjà arrivé à quelqu’un d’autre, donc c’est pas vraiment grave, t’sais… Si je trouve de quoi, je vais te texter, haha!