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La question à 100$ avec Noémie d’OD : gagner une téléréalité permet-il de réaliser ses rêves?
Près d’un an après sa victoire à Occupation Double, Noémie Marleau est toujours en amour avec son Vincent, seul copain qu’elle ait présenté à ses parents. Tellement, qu’elle a finalement emménagé avec lui le mois dernier à Laval dans le condo d’une valeur de 300 000 $ gagné lors de leur passage à la fameuse téléréalité québécoise diffusée sur les ondes de Noovo.
Alors que le destin professionnel du couple gagnant d’OD dans l’Ouest commence à se dessiner, nous avons parlé business et dépenses personnelles avec Noémie, projetée au rang d’influenceuse dans la dernière année en récoltant près de 180 000 abonné.e.s sur Instagram.
Quatre95 : Dans la dernière année, tu as surtout appris à vivre ta nouvelle vie d’influenceuse. As-tu réussi à bien gérer le stress d’un retour à la vie « normale » sous les feux des projecteurs?
Noémie Marleau : C’est une adaptation évidemment, mais je suis contente de revenir à ma petite vie. Je suis encore plus heureuse un an après, je dirais. J’ai trouvé ça vraiment beaucoup, à la fin d’OD.
Je ne faisais pas d’anxiété avant, mais après OD, j’en ai fait énormément. Je ne suis pas quelqu’un qui aime vraiment l’attention. J’avais pris deux mois pour revenir à la vraie vie et passer du temps avec mes parents. Je suis contente de ne pas avoir fait la tournée des bars, ça m’aurait donné beaucoup plus d’anxiété, car je ne suis pas une grosse sorteuse dans la vie.
J’ai eu beaucoup d’attention en début d’année et là, je suis contente que les gens me reconnaissent moins.
Q95 : Et pour le reste de l’année, as-tu de nouveaux projets en tête?
NM : Oui, j’ai des projets côté business. Par contre, pas de projets télé, vraiment pas! Ça va être en lien avec les cafés que mes parents possèdent. J’ai fait la conception d’un café.
Ça va aussi être en lien avec le microdosing. Ça se fait déjà du côté du pot, mais il y a une façon de le faire avec le café qui est full bonne pour la santé. Ça fait sept mois qu’on travaille dessus en usine. Mes parents m’aident en masse, car ils sont des torréfacteurs de feu. Je ne peux pas encore te dire le nom, mais ça va sortir dans exactement un mois.
Q95 : Tu as gagné plein de gros prix en sortant d’OD, dont un condo à Laval. Comment se passe la cohabitation avec Vincent depuis le dernier mois?
NM : Ça se passe bien. On appréhendait pas mal avant, mais ça s’est bien passé. On a vraiment plus d’intimité. On se découvre tellement plus. Au début du déménagement, on ne faisait presque pas de bruit comme si on était encore chez nos parents, puis on a réalisé qu’on peut avoir une relation sexuelle plus… t’sais! [Rires]
Q95 : Quels sont tes essentiels pour la décoration de ton condo?
NM : On a acheté beaucoup de chandelles, d’encens, de feeling rocks et un tapis de yoga.
Q95 : Tu parles de chandelles, d’encens et de roches : te considères-tu comme quelqu’un de spirituel?
NM : Oui, à 100 %. Ma mère est autochtone, alors c’est inné en elle, la spiritualité. Je ne lis pas les personnes au tarot par contre, mais je fais de la méditation et je crois à la manifestation et à la loi d’attraction et tout ça. Je trippe aussi sur les signes astrologiques. J’ai 40 000 livres là-dessus. C’est vraiment mon dada de demander le signe astrologique au monde et d’être contente de l’avoir deviné.
Q95 : Tu es Capricorne ascendant Balance, ça dit quoi sur ta façon de gérer les finances?
NM : Capricorne, c’est le signe travaillant. Je ne suis jamais capable d’arrêter de travailler. J’aime vraiment ça avoir des projets un peu partout. Je me balance bien avec mon signe ascendant de balance. Je suis une personne créative, mais droite aussi. J’aime ça faire des petites listes, et garder mes choses propres.
Je ne suis pas vraiment impulsive avec mon argent, j’aime le garder pour des projets ultérieurs. J’aime l’entrepreneuriat. Mes deux parents sont entrepreneurs, donc ça a donné le goût à ma sœur et moi. On n’est pas routiniers. On aime créer des affaires.
Q95 : Je vois que tu prônes beaucoup les produits véganes sur ta page Instagram. Tu t’associes avec des marques véganes également. Pourquoi est-ce important pour toi?
NM : Je suis allergique au lait depuis que je suis née pratiquement, et quand j’étais petite, ma mère me donnait du poulet ou du steak et je n’aimais vraiment pas ça. Ça a fait que j’ai eu l’étiquette végane au primaire, mais sans le vouloir. Après, j’ai développé une passion en m’éduquant par rapport à ça.
Je ne vais jamais opprimer quelqu’un qui mange de la viande. Par exemple, Vincent en mange et je ne vais rien dire sur son alimentation, mais parfois, je vais le guider vers de meilleurs choix. Je ne vais pas présenter un produit sur Instagram s’il n’est pas végane, car je ne le mange pas.
Q95 : Est-ce que c’était facile d’apprendre le métier d’influenceuse en sortant d’OD? Est-ce que c’est quelque chose qui te vient facilement?
NM : Non, vraiment pas! Je ne savais même pas c’était quoi un swipe up. Quand tu sors d’OD, personne ne te donne de cours sur comment gérer tes réseaux sociaux.
Concernant ce qui est moral et l’aspect psychologique de la chose, c’est vraiment juste de toi que ça vient. Tu dois savoir comment gérer toute seule ton contenu, et pour moi, ç’a été un GROS stress. Il y a des gens qui disaient : « Ah oui, pas de problème, c’est facile de prendre ton cellulaire et de parler de toi. » Moi, je ne trouvais pas ça tant facile.
Je suis allée à l’école anglaise, alors mon français n’est pas impeccable. C’est cave, mais parfois, je recommence une story car je ne suis pas sûre de mon français. Je me pose moins de questions sur le contenu que je publie maintenant si j’estime qu’il est vrai. Je me dis que si je peux au moins aider les jeunes qui me suivent à s’aimer comme ils sont, c’est tant mieux.
C’est difficile, les réseaux sociaux, car c’est politique. Il va toujours y avoir une meilleure végane que moi. Si j’essaie de parler de santé mentale, il y a toujours des personnes qui ont plus à dire que moi. C’est éprouvant quand les gens te font sentir que tu ne mérites pas d’avoir une plateforme. Ça vient difficile d’avoir cette pression. Je me dis : parfait, je comprends que je ne le mérite pas et je suis 100 % d’accord avec ça, mais au moins, j’essaie de faire quelque chose de positif comme je peux. Je fais mon possible.
Q95 : Question à 100 $ : ça fait quoi d’avoir gagné à OD?
NM : Mon plus grand rêve, c’est de faire un voyage humanitaire, et on travaille là-dessus. Je suis vraiment mieux partie depuis OD, mais j’aimerais récolter encore plus d’argent avec mes business pour le donner à des fondations. J’aimerais récolter plus de sous aussi avec ma plateforme pour créer un changement. J’étais complètement broke avant OD, alors je n’avais pas assez d’argent pour faire un voyage humanitaire. Mais maintenant, j’ai plus les capacités monétaires pour faire ce projet.