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La petite histoire des vêtements Ostrya

Les secrets derrière l’emblématique spirale enfin révélés.

Par
Sara Buzzell
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Si je vous dis spirale, plein air, mode et escalade, vous pensez à quoi? Moi, je pense automatiquement à Ostrya, la marque montréalaise qui fait autant l’unanimité chez les adeptes de vêtements techniques que dans les garde-robes des icônes de mode les plus cool. Je me suis demandée d’où venait la marque qui fait fureur du Québec jusqu’en Corée, alors je suis allée rencontrer ses fondateurs à leur atelier dans Rosemont pour qu’ils m’expliquent leur parcours.

Comme toute bonne histoire, tout a commencé à l’UQÀM, où François-Xavier et Simon, les deux fondateurs de la marque, étudiaient ensemble en marketing de la mode. Pour leur projet final, ils ont travaillé sur une marque de manteaux de luxe. Le tout s’est tellement bien passé que ça les a convaincus de se partir un projet réel ensemble. Après une année durant laquelle Simon a travaillé chez Kanuk et François-Xavier, chez Orage, ils se sont retrouvés dans l’idée de créer une marque qui rallierait leurs intérêts pour la mode et pour le plein air.

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Ostrya mêle donc leurs deux passions : tout ce qui se passe dehors, dont l’équipement de plein air, et la mode de designers, surtout ceux japonais. Leur mission était de mixer le tout pour créer une marque québécoise de vêtements de plein air fonctionnels avec un aspect esthétique important. Leurs produits sont donc colorés et peuvent être portés autant pour aller faire un trek en Alaska que pour aller essayer un nouveau pet’ nat au Henrietta. Par exemple, les manteaux en duvet de leurs collections sont conçus pour être ultralégers, en duvet traçable et tissu avec un enduit déperlant de manière à pouvoir performer tout en demeurant confortable et durable.

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Au début, ils fabriquaient leurs produits eux-mêmes dans le sous-sol de l’immeuble où leur atelier est actuellement installé. François-Xavier coupait le tissu et Simon le cousait. Leur premier morceau officiel était le parka Denali, un parka d’assurage pour l’escalade de glace fait de duvet très chaud. Selon eux, c’est le produit Ostrya parfait : un vêtement technique, mais avec une allure des plus fashion.

À ce moment-là, ils avaient alors des mini stocks et tout était fait sur commande. Leur première commande en gros est venue du magasin SSense, suivie d’une autre d’un magasin en Corée. Les gars capotaient un peu : les gens voulaient de leurs produits! Ils ne se seraient pas doutés que près de 5 ans plus tard, leur équipement serait vendu chez plus de 30 détaillants à travers le monde.

Le nom Ostrya a été choisi parce qu’ils s’intéressaient d’abord aux noms d’arbres et de plantes, mais aucun mot ne leur plaisait vraiment. « Ostrya », c’est le nom latin de l’ostryer ou, en anglais « iron wood », qui est un bois infendable utilisé notamment pour fabriquer les manches d’outils. C’est un arbre natif de l’Est de l’Amérique du Nord et qu’on retrouve beaucoup au Québec. Sa durabilité et son aspect québécois représentent donc la marque à merveille, puisqu’elle se veut entre autres être le reflet de la nordicité québécoise. La fameuse spirale qui constitue leur logo, c’est en fait un rappel aux anneaux de croissance d’un arbre.

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« Au Québec, on a un background différent de celui du Canada qu’on essaie d’exprimer dans nos designs. Les Québécois.es sont le fun, inclusif.ive.s, ne se prennent pas au sérieux. C’est ça qu’on essaie de véhiculer comme message, pas la performance pure, mais le plaisir de se retrouver dehors et d’être coloré.e.s », explique François-Xavier.

L’aspect esthétique est primordial dans la conception des vêtements Ostrya. L’univers général qui guide le look de la marque est celui de l’alpinisme vintage et de l’escalade des années 90. Les gars se basent sur leurs intérêts personnels, sur les styles qu’ils aiment et sur les gens qui les entourent pour penser aux nouvelles collections. La prochaine sera d’ailleurs basée sur l’avènement de l’escalade en Californie, dans les années 70.

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Les dimensions éco responsable et durable des produits sont d’autant plus importantes pour François-Xavier et Simon pour qui le choix des matériaux est une priorité. Leur objectif, c’est d’abord de créer des vêtements qui vont durer plusieurs années et qu’ils offrent de réparer au lieu de les remplacer rapidement s’ils se brisent.

Bien qu’ils n’auraient jamais pu prédire se rendre là où ils en sont aujourd’hui et qu’il y a quatre ans, ils regardaient avec admiration les marques avec lesquelles ils collaborent aujourd’hui, les entrepreneurs font toujours face aux défis qui guettent les petites entreprises. Leur quotidien est toutefois empreint de fierté quand ils voient des influenceur.euse.s comme Nicole McLaughlin porter leurs produits, mais surtout quand ils croisent des gens du quotidien, dans la rue ou dans un café, qui ont acheté et qui portent fièrement leurs vêtements.

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Ouvrir une boutique physique à Montréal et devenir la marque de plein air la plus cool au monde; les visées du duo ne manquent certainement pas d’ambition pour les années à venir. Pour une marque qui fait rayonner notre savoir-faire et notre culture jusqu’en Corée, on ne leur souhaite pas moins!