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J’tu obligée de changer de quartier pour devenir propriétaire?

« Location, location, location »

Par
Arianne Maynard-Turcotte
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Quatre95 et la Banque Nationale s’unissent pour vous aider à mettre de l’ordre dans votre budget.

En ce moment, je loue un condo dans un quartier assez hip et cool. Il est situé au rez-de-chaussée de l’immeuble, vous comprendrez qu’il y a une cour et il est rénové. Il y a tout à proximité : une bonne microbrasserie se trouve à deux pas de chez moi, les meilleurs beignes en ville sont à trois pas et l’épicerie est à quatre pas et que dire des transports en commun! Tout ça est classé par ordre d’importance, évidemment : bière > beigne > bouffe > transports en commun.

Le condo en haut de chez moi est à vendre. Évidemment, je suis allé le stalker sur Internet. Il est plus petit que chez moi, pas rénové et, si vous avez un bon sens de déduction, comme il est situé « en haut de chez moi », vous aurez deviné qu’il n’y a évidemment pas de cour. Et le prix, me demandez-vous? Surprise, surprise : je serais incapable de me le payer.

Étant locataire depuis toujours (OK, depuis 10 ans environ… Mes parents ne me facturaient pas de loyer à un an ni à 15 ans d’ailleurs), je réalise que j’aurais été incapable d’acheter la plupart des résidences dans lesquelles j’ai été locataire. Et donc, où pourrais-je bien acheter un domicile?

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Puis-je me permettre d’acheter dans mon quartier?

Tout d’abord, il est primordial de déterminer combien vous pouvez payer. En ayant un bilan clair de votre situation financière, vous saurez où vous pourriez vous diriger. Ce n’est pas parce que vous êtes locataire dans un quartier que vous pourrez nécessairement y rester comme propriétaire!

Un adage en courtage immobilier dit « location, location, location ».

Disons que la mise de fonds et la mensualité à assumer avec un prêt hypothécaire ne risquent pas d’avoir la même incidence sur votre budget que votre ancien loyer, surtout si vous louer dans un quartier en demande.

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Un adage en courtage immobilier dit « location, location, location ». On parle ici de localisation comme étant la chose la plus importante lorsqu’on achète un immeuble, un condo ou une maison.

C’est vrai que lorsqu’on devient propriétaire, on peut dorénavant changer la couleur des murs et même la division des pièces, mais c’est pas mal plus difficile de déplacer la track de chemin de fer qui passe derrière la cour de votre future maison, mettons.

Par le fait même, dans ces quartiers considérés « hot », les prix des propriétés sont établis en conséquence : ils sont chauds (s’cusez-la). De plus, dans ces « bons » quartiers, les taxes sont souvent plus chères. Plusieurs éléments à prendre en considération!

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Est-ce que le quartier où je loue est un bon quartier pour acheter?

Disons que vous faites bien vos devoirs : vous calculez les taxes et le coût des propriétés de votre quartier bien aimé et, victoire, vous pouvez vous permettre d’acheter à proximité de votre logement actuel. Attention! Un quartier où vous aimez vivre comme locataire n’est pas nécessairement un bon investissement pour un futur propriétaire!

Est-ce que le quartier va prendre de la valeur? Est-ce le bon quartier pour mes objectifs personnels? Vais-je vouloir fonder une famille?

Avec ce changement de titre, vous devez penser à toutes ces choses qu’implique une vie de propriétaire. Est-ce que le quartier va prendre de la valeur? Est-ce le bon quartier pour mes objectifs personnels? Vais-je vouloir fonder une famille? Est-ce qu’il y a une bonne valeur de revente dans le secteur? Etc.

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D’ailleurs, certains quartiers, où il fait bon louer un appartement ou un condo, peuvent ne pas être la meilleure destination où acheter, dû à leur trop grande popularité, justement. Si les taxes sont tellement élevées que les commerces se vident aux alentours, c’est souvent un bon indicateur que ce n’est peut-être plus un bon investissement en tant qu’acheteur.

Penser à long terme

Si l’on veut devenir propriétaire, il pourrait être pertinent de regarder un p’tit 10 ans à l’avant.

À titre d’exemple, pour ceux qui veulent des enfants, en tant qu’acheteur, ça vaut la peine de regarder les écoles du quartier pour savoir si vous voudriez y envoyer vos enfants. En fait, regardez juste s’il y a une école… Parce que oui, ça arrive qu’il n’y en ait pas!

Parfois, mieux vaut acheter dans un quartier qui n’est pas encore en vogue, mais où les résidences sont moins chères, que dans un quartier où le potentiel de développement est élevé. Louer dans ce quartier pourrait vous sembler décourageant s’il n’y a pas tant de commodités sur place, mais en voyant à plus long terme, il s’agira probablement d’un bon investissement!

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Changer de quartier…ou même de ville

Après avoir évalué la situation, certains arriveront probablement à la conclusion qu’ils n’auront pas le choix de changer de quartier pour devenir propriétaires. Si votre travail vous le permet, changer de ville peut même être une option!

Si tous les choix s’offrent à vous, vous pouvez vous inspirer en jetant un œil à « Le palmarès des villes où il fait bon vivre au Québec » et ne vous empêchez pas de considérer les villes à l’extérieur des grands centres. Acheter en région peut s’avérer très pertinent selon votre scénario.

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Vous aimeriez vraiment devenir propriétaire, mais vous vous demandez comment y arriver? La Banque Nationale est là pour répondre à vos questions.

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