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Jeunes à jamais

On a rencontré 3 individus extraordinaires qui prouvent que bien vieillir, c’est une question d’attitude.

Par
Maude Carmel
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URBANIA et Lacoste s’unissent pour vous prouver que l’âge, c’est juste un nombre.

Einstein disait: « Le temps est une notion relative ». Et si l’âge l’était aussi?

C’est ce que m’ont prouvé André Cyr, Grece Ghanem et Robin Kerr au Golf Exécutif de Montréal à l’Île des Soeurs, alors qu’ils étaient tous vêtus de la nouvelle collection unisexe de LACOSTE X GOLF le FLEUR, créée par le musicien Tyler, The Creator.

Portrait de 3 individus qui défient les lois des générations, mais aussi des conventions.

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André Cyr

Né dans les années 30, André Cyr a passé les premiers mois de sa vie dans une crèche de Montréal avant de se faire adopter à 2 ans et demi. Rejoignant la marine marchande à l’adolescence, André a parcouru l’Asie, le « far east », comme il vous dirait, avant de revenir à Montréal dans les années 50 pour fonder sa propre famille.

Plus je vieillis, plus j’aime me donner en spectacle. Parce qu’avoir 87 ans et faire ce que je fais, ça impressionne le monde en crucifix!

-André Cyr

Installé aux Résidences Soleil de Montréal avec celle qu’il a épousée il y a 64 ans, André semble jusqu’ici être un homme de 87 ans comme les autres. Jusqu’à ce qu’il se mette à vous parler l’anglais, l’italien ou bien l’allemand sur le vif et en alternance, et surtout, jusqu’à ce que vous lui demandiez de lever sa jambe au niveau de sa tête.

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C’est parce qu’André est actif, autant cérébralement que physiquement. À 65 ans, il s’est improvisé patineur artistique, et 22 ans plus tard, il s’entraîne toujours 5 fois par semaine, au même endroit où tout a commencé : la patinoire de l’Atrium.

« Moi, c’était du patin à roues que je faisais, et au début de ma soixantaine, quelqu’un m’a remarqué alors que j’en faisais dans le Vieux-Port. Il m’a donné un pamphlet de l’Atrium, j’y suis allé le soir même, et j’ai eu la piqûre. C’est comme ça que ça a commencé! »

La souplesse infinie d’André, quant à elle, était présente dès l’enfance. Mais s’ajoute à cela un goût prononcé pour l’activité physique. « Y’a pas 56 manières d’être en forme. Je fais encore des poids et haltères dans mon salon, et j’utilise le tapis roulant de la résidence plusieurs fois par semaine. Je vois les autres à la résidence, sont pas comme moi! »

Sourire en coin, André admet finalement: « C’est aussi que j’aime beaucoup être vu. Plus je vieillis, plus j’aime me donner en spectacle. Parce qu’avoir 87 ans et faire ce que je fais, ça impressionne le monde en crucifix! »

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Grece Ghanem

Née au Libéria dans les années 60 et ayant vécu au Liban, Grece Ghanem (originellement « Grace », jusqu’à ce qu’une faute de frappe s’infiltre dans son certificat de naissance) est arrivée au Canada il y a presque 15 ans avec sa fille, qui avait à l’époque 9 ans.

Microbiologiste de formation, elle est devenue entraîneuse il y a 25 ans, alors que sa professeure de fitness au Liban lui avait demandé de la remplacer pendant ses vacances. « J’ai tellement adoré que j’ai commencé à enseigner le sport et la santé dans les clubs et les écoles. »

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Il faut dire que la femme de presque 55 ans est active depuis toujours. « S’entraîner et bien manger nous apporte une manière rafraîchissante de penser. Un corps en santé est un cadeau dont nous avons le devoir de prendre soin. »

Certaines personnes, arrivées à un certain âge, s’abandonnent et ont l’impression de ne plus avoir de visibilité. Mais la visibilité, ça part de nous.

-Grece Ghanem

Grece a cette façon bien à elle de modifier le regard que l’on porte sur la vieillesse, que ce soit à travers ses poses, ses habits, ou bien ses sages paroles: « À la retraite ou pas, on contribue encore à la société à notre manière, alors on ne devrait jamais arrêter d’être représentés par elle, que ce soit à travers la culture, ou la publicité! »

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Cette élégance et cette unicité lui ont permis d’acquérir, bien malgré elle, cette notoriété comme mannequin ainsi que presque cent vingt mille abonnés sur Instagram. « C’est ma fille qui m’a ouvert un compte, puisque j’allais toujours sur le sien enregistrer des photos de mode. Elle m’a guidé dans mes publications, et c’est encore elle qui prend mes photos! »

Une chose est certaine, Grece est la preuve même qu’on peut toujours rêver et se réinventer à n’importe quel âge. « Certaines personnes, arrivées à un certain âge, s’abandonnent et ont l’impression de ne plus avoir de visibilité. Mais la visibilité, ça part de nous. Pouvoir se voir, se regarder enfin, c’est prendre soin de soi! »

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Robin Kerr

Robin Kerr a immigré à Montréal de Jamaïque à 24 ans, au début des années 80. Son vrai nom: Noël Kerr. « Je chantais tellement souvent lorsque j’étais petit qu’on m’a surnommé Robin (Rouge-Gorge), comme l’oiseau! »

Mais c’est aussi sous le nom de Papa Brown que Robin/Noël s’identifie. Du haut de ses 60 ans, il fait partie du groupe de hip-hop The Brown Family, en compagnie de ses deux fils, David (Jam) et Gregory (Snail Kid). « Le hip-hop pour moi est plus évolutif et progressif que le reggae. J’adore le reggae, mais tu ne peux pas vraiment en vivre à Montréal. »

C’est vraiment quand les jeunes dansent pendant nos shows que je vibre plus que jamais. C’est la meilleure période de ma vie.

-Robin Kerr

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Petit, Robin chérissait le rêve de vivre de sa musique. « J’y arrivais de justesse en Jamaïque, mais à Montréal, il n’y avait pas vraiment de musiciens, et encore moins d’adeptes. » Kerr a donc cumulé plusieurs emplois au courant de sa vie pour subvenir aux besoins de sa famille, tout en jouant avec quelques bands.

« J’ai découvert le hip-hop quand Gregory m’a offert une cassette à Noël. Il devait avoir 12 ou 13 ans, et sur la cassette c’était écrit: “Snail Kid”. Il avait enregistré des chansons hip-hop avec quelques amis. J’ai écouté cette cassette en boucle pendant des semaines, c’était extraordinaire. »

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Au même moment, Kerr découvrait que son aîné, David, avait aussi un groupe de hip-hop, K6A. « Leur flow était tellement bon! Découvrir le hip-hop, et savoir que mes fils avaient la musique en eux, ça a changé ma vie. » Visiblement ému, Noël Kerr poursuit: « Ils sont ensuite venus me voir pour me dire: “Papa, tu verras, un jour, nous aurons un groupe ensemble.” »

Et contre toute attente, c’est à 60 ans que le musicien réalise enfin son rêve: celui de vivre de sa musique. « Mais c’est vraiment quand les jeunes dansent pendant nos shows, que je vibre plus que jamais. C’est la meilleure période de ma vie. »

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Tout comme l’identité de Lacoste, ces trois individus respirent l’intemporalité. Ils ont tous fait fi de leur étiquette de « personne âgée » pour se réinventer, se découvrir et s’aimer, malgré leur date de naissance.

Ils sont la preuve même que le style, la mode, l’ambition et les rêves, ça n’a ni âge ni date de péremption.

C’est aujourd’hui que Lacoste lance sa nouvelle collection, en collaboration avec GOLF le FLEUR et Tyler, The Creator. Cliquez ici pour voir ça.