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J’ai testé le «meal prep» et c’est pas mal moins glam que sur Instagram

Manger la même chose qu’il y a deux jours, ça peut être plate.

Par
Maude Gauthier
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C’est tendance d’afficher sa production culinaire sur les réseaux sociaux et on prête plusieurs vertus au meal prep: bien manger, gagner du temps, moins gaspiller… Par un beau dimanche matin, j’ai donc testé la préparation à l’avance de tous mes repas de la semaine. J’ai fait mon épicerie avec une liste inspirée d’un livre de recettes et j’ai tout cuisiné. Il me restait juste des pâtes et des légumes à cuire le jour même.

Les joies du #mealprep

Je commence à cuisiner à midi trente. À 13h05, ça sent fuckin’ bon dans l’appart! Ce sont les boulettes avec plein de bons fromages dedans qui cuisent au four et dégagent leurs effluves.

J’en ai aussi profité pour prendre quelques photos cutes de moi et ma goûteuse en chef en train de déguster.

Est-ce que j’ai mangé des repas «trop délicieux» tous les jours?

Ce qui est le fun avec cette planification, c’est qu’il ne te manque plus d’ingrédients «miam» à la dernière minute! Fini les pâtes blanches saupoudrées de levure nutritionnelle!

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Le lundi, il fallait que je fasse cuire des pâtes et oh boy que ça ne me tentait pas! Après deux heures de cuisine intense la veille, j’en avais mon quota.

J’ai les yeux plus grands que la panse. En étant exceptionnellement moi et ma fille à la maison tous les jours de la semaine pour tous les repas, je me demandais combien de temps mon meal prep pourrait durer… Réponse: jusqu’à en être tellement tanné qu’on congèle les restes.

Est-ce que j’ai économisé ?

Du temps, certainement. J’ai tiré profit d’avoir accidentellement choisi des recettes qui utilisaient presque toutes le four, pour gagner un peu de temps. La chance du débutant!

Probablement un peu financièrement, aussi. Mon épicerie m’a coûté 65$ et j’ai congelé une partie de ce que j’avais. Avec ce que j’avais acheté, j’ai pu faire une tarte aux tomates et fromage, des boulettes avec une sauce, des pois chiches avec du saumon et une salade de couscous perlé avec plein de bonnes choses, et une soupe. C’était plutôt utile d’avoir ça à se mettre sous la dent à tout moment.

Dans l’article qui expliquait le projet, j’ai révélé ne pas être une grande cuisinière… et ça paraît dans mon équipement, mettons! Je me suis justement demandé si le mot «équipement» était le bon terme! J’aurais eu besoin d’une deuxième plaque ou d’une grille, par exemple, pour être plus efficace en cuisine.

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Bref, ça prend une assez grande cuisine et beaucoup d’équipement pour préparer simultanément plusieurs plats. Mettez votre mélangeur sur pied et autres petits électroménagers sophistiqués sur votre liste de cadeaux tout de suite!

La fameuse charge mentale

On a beaucoup entendu parler de la charge mentale, cette responsabilité de penser à tout et de planifier ce qui a trait à la maisonnée. Je déteste m’occuper de l’épicerie et des repas. Est-ce que le meal prep m’a aidée?

Étonnamment, ma journée préférée de la semaine a été celle où j’ai cuisiné. On dirait que tout est meilleur frais fait et il y avait aussi l’impression d’abondance. Par la suite, c’est un petit peu comme une pente descendante. D’une journée à l’autre, mes plats étaient de moins en moins appétissants juste parce que je les voyais depuis trois jours dans le frigo.

En somme, je trouve que la préparation de repas à l’avance pour la semaine condense la charge mentale à une journée (sélection, courses et cuisine) et libère notre semaine, mais on y perd aussi la spontanéité.

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Sur ce, je m’en vais déguster ce qu’il reste des boulettes qui sentent trop bon!