LogoSponsor

J’ai rencontré une mentore et j’en reviens inspirée

« Au pire tu vas te planter, pis c’est pas grave. »

Par
Michelle Paquet
Publicité

Je triche un peu cette semaine, parce que ça fait déjà quelque temps que je suis allée prendre un verre avec celle que je considère ma nouvelle mentore. Pour vous rafraîchir la mémoire, je m’étais donné comme défi de contacter quelqu’un de plus établi que moi dans mon domaine pour lui poser des questions, lui pitcher des idées et discuter du milieu. J’ai arrêté mon choix sur Rose-Aimée Automne T. Morin, ancienne rédactrice en chef d’URBANIA, animatrice, chroniqueuse, autrice et humaine pas pire cool.

En me donnant ce défi, j’avais déjà en tête de contacter Rose-Aimée. Sans qu’elle le sache, elle est un peu ma mentore depuis plusieurs années déjà. Les entrevues qu’elle a menées avec Philémon Cimon et Stéphane Lafleur en 2016 m’ont marquée alors que je commençais ma carrière de rédactrice web. Quand je les ai lues, c’était comme une illumination. C’est des rencontres comme ÇA que j’ai envie de partager avec les gens. Sanstorle savoir, elle m’inspire depuis longtemps et c’est toute fébrile que je suis allée la rejoindre dans un bar du Plateau pour jaser autour d’un verre de vin.

Publicité

Je le soupçonnais déjà, mais l’une des choses que j’ai remarquées dès le départ c’est que Rose-Aimée est le genre de personne avec qui c’est vraiment facile de discuter. Ça a fait une grande différence pour moi, qui peut être plutôt timide par moments, de rencontrer quelqu’un que j’admire, mais avec qui je me sentais à l’aise de poser des questions et de partager mes idées.

Ça m’a fait plaisir de voir que l’on partageait certaines opinions sur notre milieu, mais ça m’a aussi fait réfléchir d’entendre sa perspective, plutôt différente de la mienne, sur d’autres aspects de la création de contenus.

En partant, j’avais une liste de questions de base pour partir la discussion : son parcours, le mien, ses conseils pour évoluer dans le milieu, etc., mais tout ça a assez rapidement pris le bord. Finalement, on a juste jasé. Jasé de travail oui, mais jasé comme avec une amie. Je me suis sentie comprise et écoutée, mais aussi rassurée. Ça m’a fait plaisir de voir que l’on partageait certaines opinions sur notre milieu, mais ça m’a aussi fait réfléchir d’entendre sa perspective, plutôt différente de la mienne, sur d’autres aspects de la création de contenus.

Publicité

En tout, on a parlé pendant presque deux heures et j’en suis ressortie complètement galvanisée. Oui, j’avais quelques conseils pratiques en poche, mais j’étais surtout inspirée par la fougue et le discours de Rose-Aimée. Elle m’avait encouragée à prendre des risques et à m’embarquer dans un projet de plus grande envergure pour vivre de nouvelles expériences. Le meilleur conseil qu’elle m’a donné, c’est « au pire tu vas te planter, pis c’est pas grave ».

J’ai aussi eu la chance de lui « pitcher » quelques idées qui me trottaient dans la tête depuis un certain temps et de partager avec elle là-dessus.

Étant plutôt anxieuse de nature, ça m’a fait le plus grand bien d’entendre que même si je me plantais de manière monumentale, ça ne serait sûrement pas si grave que ça en fin de compte. J’ai aussi eu la chance de lui « pitcher » quelques idées qui me trottaient dans la tête depuis un certain temps et de partager avec elle là-dessus.

Publicité

Notre rencontre m’a encouragée à prendre un risque et à soumettre une idée de balado qui me tenait vraiment à cœur à une station de radio. Le projet a été sélectionné et je vais m’embarquer dans cette nouvelle aventure à l’automne. J’aurais peut-être fait le move sans ma discussion avec Rose-Aimée, mais ça m’aurait pris beaucoup plus de temps.

Dans quelques mois, on pourra voir si je vais me planter ou pas, mais pour l’instant je suis bien contente d’avoir pris une chance… et d’avoir pu parler avec quelqu’un que je considère comme ma mentore.

Commentaires
Aucun commentaire pour le moment.
Soyez le premier à commenter!