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J’ai fait une diète de médias sociaux

Et ça ne s’est pas tout à fait passé comme prévu.

Par
Juliette Payer
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Je me suis donné l’épineux défi de ne pas toucher aux médias sociaux entre 20h et midi, pendant une semaine. Et ce, en étant créatrice de contenus numériques.

Je me suis accordé une permission spéciale pour mon live Facebook du mardi et mon live Instagram du jeudi (coudonc elle fait donc ben des live, elle) en plus d’un accès illimité à Messenger, parce que, pandémie oblige, il me faut un minimum de communications! Sur mon téléphone, tout s’est bloqué automatiquement aux heures définies, mais sur mon navigateur de laptop les médias sociaux étaient à portée de main.

Défi réussi? Je vais être honnête avec vous: pantoute.

Défi réussi? Je vais être honnête avec vous: pantoute. Mais je suis arrivée à d’étonnantes conclusions!

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Le cheminement

Le premier jour a certainement été le plus difficile. J’ai remarqué à quel point j’avais toujours le réflexe de prendre mon téléphone à chaque moment d’ennui. Ça m’a TELLEMENT dégoûtée de remarquer à quel point c’est automatique!

J’ai appris malgré moi les prévisions météo de la semaine… BORING. Surtout qu’en travaillant à la maison, je n’avais personne à qui partager ces généreuses connaissances à un arrêt d’autobus quelconque. Help!

Dans les jours qui ont suivi, j’ai ouvert Facebook sur mon ordinateur pour répondre à un message puis sans m’en rendre compte j’ai commenté sur le premier post en haut de mon fil d’actualité. Oups! Mon constat: moins on va sur Facebook, plus ils essaient de nous captiver dès les premières publications en haut. Et ça marche, les vlimeux!

Jour 4, je me suis surprise à défiler le fil d’actualité de Linkedin sur mon ordinateur.

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Jour 4, je me suis surprise à défiler le fil d’actualité de Linkedin sur mon ordinateur. LINKEDIN! Je me suis laissée tenter sur Instagram par les petites pastilles rouges qui m’indiquaient avoir un message. «Je vais juste voir qui m’a écrit» que je me disais… Ma volonté est devenue très molle quand j’ai vu l’aperçu d’un message qui dit «J’arrête pas de penser à (…)». Le plus gros clickbait de l’histoire.

Dans les faits

– Mon temps d’utilisation hebdomadaire est passé de 40 heures et 52 minutes par jour à … 38 heures et 4 minutes (peu convaincant)

– Mon temps d’utilisation de médias sociaux est passé de 25 heures et 2 minutes, à 22 heures et 50 minutes (pas pire)

– Mon nombre d’utilisations est passé d’une moyenne de 100 à 85 par jour (OK quand même!)

– Ma moyenne de notifications par jour est passée de 124 à 82 (un petit ménage mental!)

– Les cinq apps les plus utilisées la semaine précédant mon jeûne (par ordre d’utilisation décroissant): Instagram, Facebook, Messenger, Tabata (entraînements physiques), Chrome

– Les cinq apps les plus utilisées pendant mon jeûne: Instagram, Messenger, Chrome, Tabata, Facebook

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Finalement, j’en retiens quoi?

Bref, près de trois heures de moins sur les médias sociaux, mais presque une heure trente de plus sur mon application d’entraînements. C’est une donnée particulièrement intéressante! En n’ayant pas comme distraction de scroller entre mes cycles d’entraînement, ça a boosté mon énergie et j’ai fait plus de cycles que d’habitude. C’est environ 20 minutes de plus par jour, c’est pas rien!

J’ai été vraiment accro à mon téléphone pendant les huit heures permises.

Lorsque j’essaie de ne pas manger de 20h à midi, je me bourre la face de cochonneries les huit heures restantes. Alors sans surprise: j’ai été vraiment accro à mon téléphone pendant les huit heures permises. Pendant la semaine, j’ai vécu pas mal de nervosité en général. Si c’était à refaire (et si c’était possible avec mon emploi!), je déploguerais complètement.

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Toutefois, j’en ai quand même ressenti des bienfaits! J’ai rarement été aussi productive et aussi engagée envers mes entraînements. En plus, j’ai pris des bains relaxants, je me suis remise à la lecture et mon attention était beaucoup moins volatile que d’habitude. J’ai profité de mon état d’esprit super productif pour m’engager à travailler sur des projets. Des projets comme ne-pas-m’empêcher-d’aller-sur-instagram parce qu’au fond, je sais que j’aime ça et ça me fait du bien!