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J’AI FAIT LA TOURNÉE… des bibliothèques des universités de Montréal

Pour vous aider à trouver les meilleurs places pour étudier

Par
Clara Beaulieu
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Parce que les petits 5,95 $ par latté commencent à faire un trou remarquable dans mon budget, je me suis donné comme mission de trouver un nouvel endroit d’étude pour la fin de session qui approche à très grand pas.

J’ai donc fait le tour des universités de Montréal pour trouver LA meilleure bibliothèque.

La bibliothèque de l’UQAM

J’ai commencé ma tournée par la bibliothèque de l’UQAM, soit celle envers laquelle j’avais le moins d’attentes. À sa défense, elle s’est définitivement embellie depuis la dernière fois que le Guide des universités y est allé.

La bibliothèque en elle-même n’est pas particulièrement attrayante; le peu de fenêtres et l’encombrement de l’espace font d’elle un endroit d’étude peu intéressant. Par contre, je tiens à souligner la propreté et l’effort esthétique. Notamment, les quelques plantes disposées un peu partout qui ajoutent une belle touche de couleur. À bien y penser, la platitude de la bibliothèque de l’UQAM est, en quelque sorte, une bonne chose, car elle garantit des places disponibles lors de la fin de session, ce qui la rend tout de suite plus séduisante

Points forts : Ses places (quasi) assurées.

Point faible : Un manque flagrant de prises.

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Birks Reading Room, Université McGill

La tournée s’est continuée à Birks Reading Room de l’Université McGill, une bibliothèque qui ne m’a certainement pas laissée indifférente. Sa boiserie, ses vitraux colorés et son esthétique dark academia m’ont donné l’impression d’étudier dans une version plus petite de la bibliothèque de Poudlard. À l’entrée du bâtiment, j’ai même été accueillie par des tableaux d’anciens membres de la faculté, une touche décorative qui donne certainement le ton.

J’ai trouvé l’atmosphère du Birks Reading Room très particulière. D’une part, il s’agit de la bibliothèque la plus silencieuse qui soit, et d’autre part, l’ambiance y est très solennelle. Ces deux facteurs contribuent grandement à la concentration; pendant le peu de temps que j’y ai passé, j’ai pu accomplir plusieurs tâches. Plongée dans un silence complet et entourée par des universitaires studieux, ma motivation était à son comble.

Ses points forts : Son silence et atmosphère motivante.

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Ses points faibles : Le très peu de place et les heures d’ouverture malcommodes.

Bibliothèque Webster, Université Concordia

J’ai poursuivi le circuit avec la bibliothèque Webster de l’Université Concordia. Avant de m’y rendre, j’ai su que de nombreux étudiants qui n’allaient pas à Concordia fréquentaient cette bibliothèque. Mes attentes étaient donc assez élevées.

La bibliothèque Webster est, en effet, adéquatement cotée. Elle est de loin la plus colorée et illuminée des bibliothèques que j’ai vue de toute la journée. Sa décoration est charmante et donne envie d’y passer toute la journée. Par contre, je tiens à souligner qu’il m’a fallu du temps avant de me trouver une place. J’ai dû faire le tour de trois étages avant de pouvoir m’installer.

Malgré son un bel environnement d’étude, je considère donc qu’elle est quelque peu victime de son propre succès. S’il est autant difficile de se trouver une table maintenant, je n’ose même pas penser à quoi ressemblera la situation en fin de session.

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Ses points forts : Sa décoration alléchante et son ambiance motivante.

Son point faible : Sa popularité.

Bibliothèque des lettres et sciences humaines, Université de Montréal

Prochain arrêt, la bibliothèque des lettres et sciences humaines de l’Université de Montréal.

J’avais fait des recherches au préalable et comme l’Université elle-même l’avait reconnue comme sa meilleure bibliothèque, là aussi, mes attentes étaient hautes.

De prime abord, j’avoue ne pas avoir été particulièrement impressionnée; on peut voir qu’elle a quelques inspirations communes avec la bibliothèque de l’UQAM.

Mon plus grand désagrément à été le trop d’étages à gravir. J’ai grimpé les marches une à une jusqu’au septième avant de constater qu’il y avait bel et bien un ascenseur. Par contre, même si je suis arrivée à ma table d’étude essoufflée, j’estime que ça en valait la peine, car il s’agit du plus bel étage. Ce qui m’a interpellée, c’est le mur de fenêtres et les dizaines de puits de lumière qui invitent un éclairage naturel.

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Tout compte fait, j’ai bien aimé mon temps d’étude à la bibliothèque des lettres et sciences humaines de l’Université de Montréal, mais elle ne se démarque pas particulièrement des autres.

Ses points forts : Les prises accessibles à tous les bureaux.

Ses points faibles : Sa décoration pas très inspirante et les (trop) nombreuses marches.

Bibliothèque HEC Montréal, HEC Montréal

Mon circuit s’est conclu à la bibliothèque HEC Montréal. À noter que je n’avais jamais mis les pieds à HEC.

Déjà, arrivée sur le campus, j’ai trouvé l’extérieur du pavillon Saint-Catherine tellement impressionnant que la mâchoire m’a décrochée. Pour ma tournée des bibliothèques, j’avais décidé de porter des jeans troués; un choix vestimentaire qui m’a valu quelques regards désobligeants sur place. Mais j’ai lutté contre mon désir de faire demi-tour et trouvé la bibliothèque assez facilement.

La bibliothèque HEC est tout aussi impressionnante que le pavillon lui-même. Le grand espace ouvert et les nombreuses options de sièges contribuent à une belle ambiance d’étude. En termes d’ambiance, tout le monde y trouve son compte. D’un côté de la pièce, c’est plutôt sombre et studieux, tandis que de l’autre côté, c’est lumineux et moderne.

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Bref, je suis tombée sous le charme de la bibliothèque HEC Montréal; une découverte qui termine le circuit sur une note positive.

Ses points forts : Les options de sièges uniques.

Ses points faibles : Le code vestimentaire non écrit.

Conclusion

Ma tournée des bibliothèques des universités de Montréal s’est avérée très fructueuse et ces dernières viendront certainement mettre du piment à mes journées d’étude. Face à ces nouvelles découvertes, ma fin de session s’annonce studieuse et un peu moins dispendieuse!