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J’ai essayé de me lever à 5h du matin et plus jamais

L'avenir appartient à ceux qui se lèvent à l'heure qui leur convient.

Par
LuFo
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J’haïs les matins. Je suis incapable de me réveiller avant 8h et je suis toujours plus efficace en fin de journée. J’ai manqué plusieurs avions dans ma vie à cause de ça. De manière générale, je suis plus efficace en fin de journée, mais il paraît qu’il faut se sortir de sa zone de confort, alors…

Spoiler : ça s’est mal passé.

J’avais dit « Cette semaine je me lève à 5h du matin ». Il y a deux semaines. Parce que ç’a été beaucoup plus dur que prévu. Mon plan d’action était de me coucher entre 22h et 23h et au réveil, de prendre le temps de lire, m’étirer, méditer, faire du sport… Des choses que je ne fais pas d’habitude, mais qui étaient recommandées par tous ces gens sur internet qui semblent avoir compris la vie (?!). Spoiler : ça s’est mal passé.

Première semaine : l’enfer sur terre

Jour 1

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Je me lève à 7h30. J’ai un vague souvenir de mon chum qui se lève à 5h30 pour aller travailler, de me réveiller à moitié et de penser « est-ce que je devais me lever à 5h aussi…? Certainement que non. » Je pars de chez moi en oubliant mon lunch, mes écouteurs et mon casque de vélo. Ça va être une longue semaine.

Jour 2

6h30 du matin. Round 3, continue, pas encore GAME OVER.

Jour 3

5h du matin. Mon alarme sonne et en dessous de ma fenêtre, deux chats s’égorgent. C’est exactement comme ça que je me sens. Un véritable cauchemar éveillé.

5h du matin est clairement l’heure de l’enfer. Je passe une heure à haïr le monde, pour finalement me rendormir jusqu’à 8h. J’arrive en retard au bureau, j’ai mal au crâne, j’ai envie de dormir et je me cherche déjà des excuses pour me sortir de cet exercice. Arrêter le sucre doit être plus facile. Je pense que je vais démissionner.

Jour 4

Je me suis endormie tout habillée, MAIS je me lève tout de même à 6h30, ce qui reste un exploit… qui me semble pas si dur que ça?

IL SE PASSE DE QUOI LA GANG. J’suis peut-être sur la voie de la réussite. Je crois même que je suis de bonne humeur aujourd’hui. Demain, je me lève à 5h. POUR DE VRAI.

Jour 5, 6, 7

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Finalement, non. Je refuse de déclarer forfait, mais je suis physiquement incapable de fonctionner à 5h du matin. Je décide me donner une autre semaine.

Deuxième semaine

Mais POURQUOI est-ce que je prends des décisions pareilles? Est-ce que ça fonctionne si je me lève à 5h, mais que je binge Netflix jusqu’à 8h du matin en me lamentant sur mon sort? Où sont les oiseaux qui chantent à mon réveil? J’ai comme l’impression de régresser.

Cette semaine-là, j’ai été épuisée 24h sur 24, j’ai eu envie de crisser ma vie ailleurs à toutes les heures.

Je vais vous passer de l’énumération jour par jour. Cette semaine-là, j’ai été épuisée 24h sur 24, j’ai eu envie de crisser ma vie ailleurs à toutes les heures, j’avais zéro patience et j’étais incapable de me concentrer sur quoi que ce soit. Je ne pensais qu’à manger des muffins et dormir.

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Par contre, sans pour autant arriver à me réveiller à 5h du matin, j’ai remarqué que me réveiller à 6h30 se faisait plus naturellement qu’avant. C’est peut-être une courbe d’apprentissage, mais pour moi, l’expérience va s’arrêter là pour le bien-être de ma santé mentale.

En parlant avec des amis et parents, ça a l’air qu’une fois que tu as des enfants, le choix est fait pour toi : oublie les grasses matinées, si tu dors jusqu’à 6h du matin, estime-toi chanceuse. Alors… j’attendrai ce moment-là pour vivre tôt.

Pour l’instant, je vais suivre les conseils de mon collègue Zac et respecter mon horloge biologique, sans rater le prochain avion que je dois prendre tôt le matin!