Au début du mois, j’ai eu la chance de visiter la région des Laurentides, mais avec une petite twist. Ayant grandi entre la Rive-Sud et les Laurentides, des week-ends dans le nord rimaient souvent avec ski, randonnée et montagnes. Même si j’adore passer du temps en nature pour bouger mon corps, des fois, j’aime trouver une balance en y saupoudrant un peu de culture.
Voici un itinéraire qui pourrait inspirer votre prochaine fin de semaine dans la région.
Vendredi
Le vendredi après-midi, mon copain et moi nous dirigeons vers Saint-Sauveur. Nous qui pensions éviter le trafic, on aurait dû partir un peu plus tôt. Faute d’avoir le temps de se promener un peu à travers le village et de faire du lèche-vitrine, on se rend directement au café/buvette Rouge Tomate sous la première neige de la saison.
Fidèle cliente du Rouge Tomate lors de ses heures d’ouverture à titre de café, c’était la première fois que j’y allais le soir.
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On a adoré notre plat de topinambours et celui à la citrouille et leur pudding chômeur est l’un des meilleurs que j’ai jamais mangés. S’il est encore sur le menu, gâtez-vous. Gros coup de cœur aussi pour l’ambiance chaleureuse ainsi que le service attentionné.
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Une fois le ventre bien rempli, on se dirige au Théâtre du Marais pour voir en spectacle Anyma Ora’, une artiste originaire de Wendake. Dans une performance envoûtante et énergisante, Anyma mélange anglais, français et sa langue maternelle pour nous faire danser et nous en apprendre davantage sur sa culture.
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Le Théâtre du Marais est un petit bijou dans les Laurentides pour y voir des artistes émergents ou déjà bien établis. Fun fact : j’y ai vu Charlotte Cardin en 2016 pendant sa première tournée.
Après le spectacle, direction le Grand Lodge Mont-Tremblant pour un dodo des plus confortables.
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Samedi
Bien reposée, je prends le temps de lire un peu devant le foyer de notre chambre (rien de moins) et de voir la neige se déposer lentement au sol. On passe ensuite par le buffet pour notre déjeuner tout en découvrant les lieux qu’on avait vus seulement sous la noirceur la veille.
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J’opte pour un classique : œuf, saucisses, patates et fèves au lard, avec vue sur le lac en prime. J’avoue avoir un petit faible pour les déjeuners dans les buffet d’hôtels.
Une fois bien énergisés pour la journée, on se dirige vers le Centre d’interprétation du territoire d’Amherst, où on est accueillis par Jean-Guy, maire de la ville et fier collaborateur qui a contribué à l’ouverture du centre. Malgré que j’ai passé beaucoup de temps dans les Laurentides, j’avoue très peu connaître l’histoire de la région, et encore moins celle des peuples autochtones qui l’habitent.
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Sur place, on en apprend donc beaucoup sur les peuples algonquins et leurs traditions, l’industrie forestière et minière de la région, et l’histoire de la municipalité d’Amherst. C’est l’arrêt parfait pour les fans d’histoire et pour prendre un break de marche en nature, surtout s’il fait moins beau.
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On se dirige ensuite au Sentier des Cimes, un endroit que je souhaitais visiter depuis longtemps. Mais avant d’entamer notre balade, un petit arrêt Chez Émile, située directement sur place, s’impose. On opte pour une poutine et un chili, deux classiques qui nous rappellent les fameux dîners de station de ski.
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Après s’être régalés, on se rend sur la passerelle, qui fait 1 350 mètres de longueur, pour une petite marche de santé. Arrivés au bout de la passerelle, on monte la tour d’observation, qui fait 40 mètres de hauteur, afin de profiter de la vue sur les montagnes avoisinantes. Pour les moins frileux des hauteurs, il y a même un filet suspendu sur lequel on peut marcher. Au retour, on emprunte même la glissade de 53 mètres, histoire de boucler la boucle des petits frissons.
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Après s’être activés les neurones et avoir bougé notre corps, on prend la route vers le Lodge pour une séance de sauna et de relaxation au spa de l’hôtel. Avec une petite lecture en bonus, ça fait du bien de se déposer.
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Dimanche
Après un petit-déjeuner à l’hôtel, c’est l’heure du retour en ville. On aurait souhaité monter le mont Kaaikop mais, faute de pneus d’hiver face à la première neige de la saison, on opte plutôt pour une marche sur le P’tit Train du Nord, qui se trouve sur notre chemin du retour. Traversant les Laurentides sur une distance de 230 km, c’est un de mes sentiers préférés où pratiquer la course à pied, le vélo ou le ski de fond en hiver. Petit coup de cœur pour le segment entre Prévost et Val-David.
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Après l’effort, direction le café O’Lodge, situé juste à côté, pour déguster leur fameuse brioche à la cannelle et deux cortados. On en profite pour zieuter les nouveaux arrivages dans leur section de vêtements plein air, puis, c’est malheureusement le moment de retourner à la maison.
*Un gros merci à Tourisme Laurentides qui nous a gentiment accueillis pour le week-end. À noter que toutes les opinions sur les places visitées sont les nôtres!
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