Si vous êtes jeune, que vous aimez suivre les nouvelles tendances et que vous avez un pied dans le monde du plein air ou de l’événementiel, vous avez probablement déjà entendu parler de Passerelle.
En lançant l’agence Passerelle, Jacob Saumur-Gouin, Philippe Gaucher et Amanda Chudobey-Berger cherchaient à bousculer les codes d’une industrie qu’ils adorent. Ils s’y prennent en créant des ponts entre les marques et leur communauté à travers des expériences sportives et culturelles immersives.
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« On veut orchestrer des moments parfaits en mélangeant les genres », déclare Jacob.
Ainsi, dans un monde où les évènements se multiplient, Passerelle se démarque en offrant bien plus que du sport : elle nous invite à rejoindre une communauté.
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Le projet est jeune, mais donne l’impression d’avoir toujours existé. Avant même de souffler leur première bougie, les trois complices avaient déjà collaboré avec des marques comme On Running, Arc’teryx et Hoka avec les fameuses courses Unsanctioned à Montréal et Québec — des événements où courir est avant tout un prétexte pour se rassembler. Je dois d’ailleurs à cette sortie la plus belle photo de mon feed Instagram :
Parmi ses faits d’armes, le trio compte également le tout premier marathon d’hiver de Bromont et le On Tour, un festival de ski de randonnée (notre collabo Jeff y était, justement).
J’ai eu la chance de discuter avec les trois âmes qui se cachent derrière l’initiative.
Lumière sur ces trois jeunes motivés à relier ces univers souvent perçus comme séparés.
1ère joueuse : Amanda
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Amanda Chudobey-Berger est la creative brand manager de Passerelle. À 24 ans, c’est elle qui gère l’identité et la direction artistique de l’entreprise.
Au moment de la rejoindre pour l’entrevue, elle était en direct de Calpe, en Espagne, où elle suivait un camp d’entraînement de vélo de gravel de trois semaines. Véritable athlète de vélo (gravel, fixed-gear et route), elle relate ses exploits, qu’elle décrit avec une simplicité presque déconcertante. Pour vous donner une idée, elle est arrivée deuxième à la course de vélo de gravel Road to Desolation en Afrique du Sud. Juste ça.
Habituée des événements et des rassemblements d’athlètes, tant en Europe qu’en Amérique du Nord, elle se base sur sa propre expérience pour rehausser l’expérience Passerelle.
2e joueur : Jacob
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En rencontrant Jacob pour la première fois, Unsanctioned à Montréal, à la course il m’a immédiatement fait un câlin. Mes amis derrière moi m’ont ensuite demandé :
-Tu le connais?
-Non.
C’était juste un geste spontané qui en dit long sur le type de personne qu’il est. Une personne rassembleuse, chaleureuse, avenante.
À savoir que Jacob n’est pas juste un entrepreneur : il est un humain avant tout, et ça se ressent dans tout ce qu’il fait. Ce côté chaleureux et rassurant se transpose dans sa gestion de Passerelle. Créer des événements où tout le monde se sent le bienvenu, voilà son but.
Jacob est aussi le cofondateur de Nomades du Parc, une initiative qui cherche à faire rayonner l’Outaouais comme une destination de plein air au Québec. Pour lui, l’événementiel, c’est beaucoup plus qu’une simple question de logistique : c’est une question de plaisir.
« Si je n’ai pas de plaisir, ça ne pourra pas fonctionner », admet-il.
3e joueur : Philippe
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Celui qu’on surnomme affectueusement Phil Gauch est un passionné de ski, de culture et d’événementiel. Anciennement impliqué dans des projets comme le Festival MURAL, ce créatif a un sens aiguisé du détail et de l’esthétique. Sa passion pour les sports et la culture se reflète dans son rôle chez Passerelle, où il est responsable des partenariats. Selon lui, pour une formule gagnante, il s’agit de lier les bonnes marques aux bons événements.
Malgré une blessure au genou qui aurait pu le freiner, Phil a décidé de se concentrer sur ses passions, ce qui l’a amené à rencontrer Jacob et à éventuellement se greffer à l’aventure Passerelle.
À quoi ressemble l’avenir?
Pour l’été qui arrive, Passerelle prépare plusieurs événements de course et de vélo qui s’adressent autant aux amateurs qu’aux athlètes internationaux. Mais attention, il ne s’agit pas uniquement de compétitions : chaque événement est pensé comme un microfestival, où le sport est intégré à une programmation culturelle. Ainsi, après leur performance physique, les participants bénéficieront d’un moment pour se poser, écouter un show, jaser et (dans mon cas) danser.
À chaque sport correspond une culture et des codes. Passerelle tient à les respecter — tout en ouvrant la porte à un nouveau genre d’expérience, plus inclusive, plus humaine, plus vivante.
À suivre de très, très près.
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