Logo

Guide d’autodéfense pour les amoureux du plein air

Quoi dire aux fatigants qui jugent les amateurs de nature.

Par
Antoine Desjardins-Cauchon
Publicité

URBANIA et Tourisme Gaspésie s’associent afin de vous rappeler quoi répondre à ceux et celles qui chialent pendant des activités en plein air.

Pour convaincre quelqu’un de sortir prendre l’air en nature, c’est pas censé prendre un guide d’autodéfense. Un simple « Ça va aérer tes poumons » devrait suffire pour convaincre le plus grand accro à Fortnite de quitter son moelleux sofa pour aller enfiler ses plus laids Merrel et ainsi, partir à l’aventure à plus de 500 mètres de son routeur.

Or, les chialeux du plein air sont nombreux. Et leurs arguments pour décliner une ride de canot sont de plus en plus développés. Les deux solitudes sont isolées : d’un côté, ceux qui ne jurent que par leurs cordes d’escalade et de l’autre, ceux qui ont mal au cœur juste à enfiler un harnais.

Question de convaincre les plus réticents, donc, on a pensé fournir aux amoureux de la lampe frontale, un petit guide d’autodéfense qui donne des pistes de réponses aux arguments anti-plein air les plus souvent entendus.

Publicité

***URBANIA se déresponsabilise totalement des chicanes de couple et d’amitié que peut engendrer cet article.

« Y’a des bibittes! »

Ben oui y’a des bibittes. Encore chanceux qu’on vive pas en Australie ou en Afrique. Ici, au pire, y’a 2-3 mouches noires qui te tournent autour. Ton même jogging au Kenya, mettons, est pas mal plus extrême. T’as la chance de croiser des genres d’araignées volantes pis des scorpions de quatre pieds, pis ça c’est quand y’a pas un lion qui veut t’accompagner pour ton p’tit 5 kilomètres matinal. Sur la grande échelle du règne animal des insectes, ceux en Australie sacrent une volée à nos p’tits maringouins québécois, mettons. Dites-vous que c’est mieux de se faire piquer 10 fois par des moustiques qu’une seule fois par un python royal.

Publicité

« Y’a pas de réseau! »

Effectivement, ça se peut que ton iPhone 29 pogne pas dans un sous-bois profond, ça fait un peu partie de la game de SORTIR EN PLEIN AIR. C’est comme pas mal ça le concept : faire des activités à l’extérieur pour pas être penché cinq heures par jour sur son cell. Si tu veux du wi-fi en pleine nature, c’est que t’as pas compris le concept de « nature. » Nos ancêtres faisaient du portage de canot sur leurs épaules dans des sentiers pas tapés 18 heures par jour avec la dysenterie pognée dans la moitié de leurs membres… c’est quoi, pas aller sur Instagram pendant une demie-heure?

Publicité

« J’ai pas envie d’me salir. »

Quand on était enfant, on mangeait des crayons-feutres pis on courait nu-cul dans d’la gouache… qu’est-ce qui s’est passé, pour même pu vouloir avoir 2-3 traces de bouettes sur les mollets? Il existe de merveilleuses inventions que l’homme a créées pour pallier à ce genre de problèmes, je sais pas si vous connaissez, ça s’appelle une douche. Pour ceux qui aiment flotter dans leur crasse, y’existe même une affaire qui s’appelle : un bain. Vous allez voir : le mélange d’eau chaude et de savon, c’est vraiment super pour enlever une tache de gazon. Essayez ça. Si on se lave avant de sortir dans un bar d’un coup qu’on french un inconnu dans les toilettes, on devrait pouvoir se passer une lingette ou deux en revenant de cinq heures de trekking dans une trail bouetteuse d’après-pluie.

Publicité

« Y’a des parcs en ville. »

On s’entend-tu qu’y’a une différence entre le mont St-Bruno pis le parc Émilie-Gamelin? Oui, y’a des beaux parcs en ville, mais ça compte pas comme dose de plein air. T’es pas en pleine nature si y’a un sans-abri qui fouille dans une poubelle à côté. Plein air ne veut pas « gazon. »

*********

Si vous avez réussi à convaincre votre conjoint.e ou votre ami.e à profiter du plein air avec vous, sachez que la Gaspésie est la région idéale pour découvrir une nature grandiose et inoubliable. Cliquez ici pour préparer votre séjour!