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Gérer ses finances à contre-courant, une stratégie qui peut être payante

La pensée contraire est votre alliée. À vous de l'utiliser.

Par
Tayssa Waldron
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Les conseils pour gérer nos finances personnelles ne manquent pas. Vous en avez sûrement consulté plusieurs en vous demandant « mais est-ce que ça s’applique vraiment à ma situation? ». Tout le monde veut avoir plus d’argent, mais on se sent parfois impuissant.e pour y arriver.

Avez-vous déjà pensé aller à contre-courant des tendances et regarder vos challenges financiers d’une autre façon?

Notre relation avec l’argent est si personnelle qu’il est difficile de trouver une recette gagnante pour tout le monde. Mais la bonne nouvelle, c’est que la pensée contraire peut nous aider.

Un peu rebelle, mais pas que

On pourrait définir la pensée contraire comme étant une pensée divergente, rebelle, anticonformiste, etc. Personnellement, je préfère la présenter comme une pensée créative orientée vers des solutions.

La pensée contraire nous offre la possibilité de sortir de nos schémas de pensée habituels et de voir les situations sous un angle différent.

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La pensée contraire nous offre la possibilité de sortir de nos schémas de pensée habituels et de voir les situations sous un angle différent. Quel que soit le problème auquel vous êtes confronté.e, considérez toujours le côté opposé des choses, même si a priori ça semble contre-intuitif. Reformulez le problème!

Sortir du cadre peut nous sembler inimaginable, surtout quand nous ne sommes pas la personne qui fixe les règles. Avez-vous déjà imaginé acheter votre maison sans avoir recours au crédit? Non? Et pourtant, c’est possible. La série documentaire How to Live Mortgage Free avec Sarah Beeny, par exemple, présente des personnes qui ont décidé d’aller à contre-courant pour financer leur maison et vivre sans crédit. Et ça ne se résume pas à construire une cabane au fond du jardin de leurs grands-parents.

Revirer les choses de bord

Voici comment mettre en pratique la pensée contraire par rapport à vos finances. Imaginons que vous souhaitez acheter une maison qui vous plait, mais que vous ne disposez pas de la mise de fonds nécessaire. On vous chuchote à l’oreille qu’il vous sera impossible de réaliser votre rêve sans cette mise de fonds. Vous repoussez le projet? Vous abandonnez? Ça serait dommage !

1- Identifier ce qui est important pour vous : acheter une maison ou acheter cette maison?

2- Dressez la liste de vos contraintes

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3- À partir de vos contraintes, divergez en d’autres termes : créez des choix, trouvez des solutions différentes

4- Expérimentez votre choix

La pensée contraire investit la tête des investisseurs et investisseuses

La pensée contraire ne se limite pas à trouver des solutions à nos contraintes. Dans le monde de l’investissement, pratiquer la pensée contraire fait partie de la stratégie. Dans le jargon financier, on appelle ça « l’investissement à contre-courant ». C’est une stratégie d’investissement dans laquelle les personnes qui investissent vont délibérément à l’encontre des tendances dominantes du marché : elles vendent lorsque les autres achètent, et elles achètent lorsque la plupart vendent.

«Être craintif quand les autres sont avides, et avide quand les autres sont craintifs.»

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L’exemple le plus célèbre est Warren Buffett, qui résume son approche d’investissement à contre-courant avec la citation suivante : « Être craintif quand les autres sont avides, et avide quand les autres sont craintifs. »

Mettre en pratique la pensée contraire dans sa stratégie d’investissement ne se limite pas qu’au marché boursier. Vous pouvez également investir votre argent dans des secteurs moins traditionnels (l’infolettre Contrarian Thinking regorge d’exemples) ou encore définir vos critères d’investissement et de succès en fonction de vos valeurs personnelles plutôt que de suivre les tendances de l’heure.

Un remède anti-culpabilité

Nous savons que pour avoir une situation financière saine, il faut généralement contrôler ses dépenses et mettre de l’argent de côté. Mais quand il s’agit de réduire nos dépenses, les conseils donnés sont souvent culpabilisants. Et si nos premiers réflexes ne se limitaient pas à « réduire », « supprimer », « arrêter »?

La prochaine fois que vous revisitez vos dépenses, commencez par les choses que vous souhaitez garder avant d’éliminer des dépenses.

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Marie Kondo, la gourou du rangement, utilise la pensée contraire pour aider les gens à désencombrer leur maison. « Nous devrions choisir ce que nous voulons garder, et non ce dont nous voulons nous débarrasser », dit-elle. C’est plutôt une belle philosophie à appliquer à notre porte-monnaie. Alors, la prochaine fois que vous revisitez vos dépenses, commencez par les choses que vous souhaitez garder avant d’éliminer des dépenses. Il n’y a pas de raison que ce soit culpabilisant.

Retenez que pratiquer la pensée contraire ne veut pas dire s’opposer à tout. C’est plutôt une compétence à développer pour déconstruire vos pensées limitantes et trouver des solutions qui sont compatibles avec vous. Appliquée à vos finances, elle a pour objectif de nous inviter à voir les choses différemment et à trouver des solutions en dehors de la classique boîte.

Mon conseil : lorsque tout le monde court dans la même direction, ne vous laissez pas entraîner par la foule. Et lorsque tout semble vous dire que c’est impossible, faites une pause, prenez de la hauteur et cherchez de la perspective. Laissez votre pensée diverger et prenez le temps qu’il faut pour passer à l’action.

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