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FAQ sur la fac : Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue

Une école à échelle humaine.

Par
Dominique Paquin-Raymond
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Lorsque j’ai choisi de faire mon baccalauréat à l’UQAT sur le campus de Rouyn-Noranda, c’était plus pour une relation amoureuse que pour mon amour profond envers l’université. Et honnêtement, j’anticipais un peu la chose. Tous mes meilleurs amis d’enfance m’avaient jusque-là accompagné dans mon parcours scolaire, de mon premier french aux casiers en secondaire 2, jusqu’à ma première sortie au bar durant mes folles années de cégep (R.I.P le bar O’tool). Mais là, je me retrouvais désormais seule pour poursuivre mon parcours scolaire, mes amis ayant quitté la région pour aller faire leurs études universitaires dans les grands centres.

Cela dit, ce choix s’est avéré être la meilleure chose qui aurait pu m’arriver. En fait, j’y ai passé 3 années tellement trippantes, que j’ai même décidé d’y revenir faire mes études au cycle supérieur, après avoir bifurqué vers la France, Montréal et le marché du travail.

Une école à l’échelle humaine

À l’UQAT, les profs vous connaissent par votre nom, tout comme les employés de la Coop et du Bistro et les gardes de sécurité. J’exagère à peine.

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Avec un peu moins de 5 000 étudiants, c’est une ambiance de proximité qui règne dans cette université. Puisque les cohortes sont plutôt petites, c’est-à-dire de tout ou plus trente personnes, les liens se tissent rapidement entre les différents étudiants, qui deviennent, au fil des années, des petites familles. C’est aussi assez commun de voir des professeurs partager une pinte de Boréale avec leurs étudiants, au Bistro, entre deux cours. Et ça, c’est parce qu’à l’UQAT, on n’est pas juste un numéro dans un amphi de 300 personnes. En fait, c’est assez difficile d’être juste un numéro quand on est à peine six dans un cours de maîtrise!

Une école en synergie avec son milieu

Cette proximité-là, on la retrouve également entre les étudiants et le monde professionnel. À titre d’exemple, on peut parler du partenariat qu’entretient l’Institut de recherche en mines et environnement avec les mines de la région. Un partenariat qui permet aux étudiants et chercheurs de l’UQAT d’avoir un accès privilégié à l’industrie minière de la région. Shoutout également au Petit théâtre du Vieux Noranda qui s’implique auprès des étudiants en Création numérique en leur offrant un espace pour faire naître leurs idées et une vitrine pour leurs différents projets, et ce, en les amalgamant à sa programmation. L’UQAT, c’est une université foncièrement enracinée dans sa région. Et un des avantages qu’offre cette proximité avec le terrain, c’est la facilité d’intégration des étudiants au marché du travail. D’ailleurs, le taux de placement de ses diplômés est près de 100% dans plusieurs domaines.

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Une école où règne la diversité culturelle

En réponse au stéréotype qu’on peut parfois avoir envers les régions, l’Abitibi-Témiscamingue est très interculturelle, et c’est en grande partie grâce aux quelque 500 étudiants internationaux que reçoit l’UQAT chaque année. Fun fact : cette session-ci, outre mon chargé de cours, j’étais la seule Québécoise de ma classe, dans un groupe de 18 personnes. Cette situation, bien qu’un peu anecdotique, constitue une image forte qui montre que les étudiants issus des autres pays font partie intégrante de l’ADN de notre université.

Il ne faut pas non plus oublier les communautés autochtones qui contribuent grandement au développement de la formation et de la recherche pour, par et avec les premiers peuples. En effet, grâce à l’inclusion des Premières Nations dans les instances de gouvernance de l’université, l’UQAT a su se tailler une place comme référence en matière de questions autochtone au Québec. À ce jour, on compte d’ailleurs près de 1000 diplômés autochtones ayant franchi les bancs de l’UQAT et près de 3000 allochtones qui ont eu la chance d’être formés et sensibilisés à leur réalité.

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Grande mixité entre les programmes

Contrairement à d’autres grandes universités où la vie étudiante est un peu compartimentée par domaines d’études (allô l’UQAM!), à l’UQAT, il y a une très grande mixité entre les différents programmes, et ce, dans toutes les sphères de la vie étudiante. Qu’il soit organisé par les jeux du commerce, la gang d’eurostage, ou les étudiants en génie, chaque activité ou party de financement (aux thématiques parfois louches) est une belle occasion de rencontrer les gens des autres programmes et d’échanger autour d’une ou plusieurs bières. Or, on n’embarquera pas dans le débat de quel programme organisme les meilleurs partys, parce qu’on ne tranchera pas !

En plein cœur de la culture et de la nature

La rentrée à l’UQAT concorde toujours avec le tenu du FME, festival de musique émergente très réputé au Québec. Cette fin de semaine haute en couleur est généralement une belle introduction à la vie culturelle foisonnante d’ici, pour les étudiants nouvellement arrivés en région. Personnellement, je dis souvent qu’en Abitibi-Témiscamingue on bénéficie d’une offre culturelle aussi grande qu’à Montréal, si on compare les deux endroits de façon proportionnelle à leur densité de population. Bon, je n’ai pas vraiment de statistiques pour appuyer mes propos, mais notre région est incroyablement riche en festivals, spectacles, expositions, etc.

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D’ailleurs, les étudiants ne font pas que profiter de cette vie culturelle, ils y participent. Par exemple, dans les dernières années, le FME a fait appel aux étudiants de la maîtrise en création numérique pour réaliser la scénographie de l’Agora des arts durant son événement avec, notamment, de la projection architecturale. C’était une belle façon d’en mettre plein la vue aux festivaliers tout en offrant une visibilité aux étudiants, créateurs de la relève.

Mais, il n’y a pas juste la culture en Abitibi-Témiscamingue, il y a aussi la nature. Quoi de mieux, qu’une petite rando dans les sentiers Kiwanis, entre deux travaux, pour s’adhérer un peu le cerveau ? Bref, ceux qui disent qu’il n’y a rien à faire par chez nous n’y ont clairement jamais mis les pieds.

Bref, l’UQAT c’est 3 campus, 4 centres et 1 point de service situé, à la fois, en Abitibi-Témiscamingue, dans le Nord-du-Québec, dans les Hautes-Laurentides et même à Montréal. Et chacun de ces lieux d’études offre une vie étudiante bien à son image où chaque personne est libre d’y trouver sa place et d’y ajouter sa couleur.

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