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FAQ sur la fac: Université du Québec à Chicoutimi

J'ai choisi l'UQAC au lieu de Harvard.

Par
Émilie Morin
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Quand il a fallu que je m’inscrive à l’université, j’ai tout de suite eu le réflexe de regarder les grandes universités québécoises. T’sais, genre, McGill? Concordia? J’ai même zyeuté Harvard, t’sais, as if. Pis là, finalement, vu que j’étudiais « juste » la littérature, je me suis dit que ça ne servait pas à grand-chose d’investir des dizaines de milliers de dollars dans une grande université pour obtenir un bac qui ne vaudrait pas grand-chose aux yeux des employeurs, au final.

(Breaking news: j’ai quand même investi des dizaines de milliers de dollars pour obtenir non pas un, mais deux bacs qui, même ensemble, ne valent effectivement pas grand-chose aux yeux des employeurs. Mais j’imagine que c’est ça, être une millenial.)

Fait que je me suis inscrite à l’UQAC. L’Université du Québec à Chicoutimi. Passer de Harvard à l’UQAC, niveau ambition, ça fait mal. Mais vous savez quoi? Niveau familiarité, économies, qualité de vie, éducation, ça fait VRAIMENT du bien. Cinq ans plus tard, je suis tout simplement en amour avec mon université et j’ai envie de partager pourquoi, vous aussi, vous devriez vous faire le plaisir de choisir l’UQAC.

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1) La proximité avec les professeurs

L’histoire ne le dit pas, mais avant mon passage à l’UQAC, j’ai été étudier « à l’extérieur ». Après trois mois, je suis revenue au Saguenay en pleurant. Les classes de 180 élèves, c’était vraiment pas pour moi.

L’UQAC, c’est tout p’tit, environ 6 000 étudiants. Des classes plus petites, c’est avoir un prof qui t’appelle par ton prénom, qui te tutoie, qui t’offre un appui incroyable parce qu’il connaît tes intérêts, tes forces et tes faiblesses. Pis, bonus, c’est aussi pouvoir dormir la veille d’un exposé oral parce que, si tu t’humilies, c’est devant 15 personnes, pas 75.

(Et si t’es comme moi, c’est aussi te forcer à écouter parce que tu peux pas te cacher derrière les centaines d’autres personnes de ton groupe pour texter ou gosser sur ton ordi…)

2) Un service personnalisé

À l’UQAC, y a pas juste les profs qui te reconnaissent. Les secrétaires de département, les employés du registrariat, des services aux étudiants ou de la cafétéria deviennent tous habitués de te voir la face. Oublie les longues files avant de te faire répondre : à l’UQAC, tu peux passer au registrariat pendant ta pause. T’es pu capab’ de te faire répondre tout croche par des employés qui en ont vu d’autres? Ici, y a bien des chances que tu sois le premier client de la journée, alors on te répond toujours avec le sourire!

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3) Des infrastructures neuves

On n’aurait pas tendance à le penser, mais une université de région, ça peut être cute! L’UQAC fête ses 50 ans cette année, une jeunesse dans le monde universitaire. En plus, l’Université a eu droit à quelques rénovations ces dernières années, incluant une nouvelle salle communautaire dans la bibliothèque, un nouveau pavillon de la culture des peuples autochtones et un nouveau hall d’entrée.

Bientôt, la future Station UQAC verra le jour et abritera un terminus de transport en commun et l’Escale, un tout nouveau service de restauration muni d’une aire sociale avec vue sur l’extérieur.

Pis si c’était pas déjà assez beau, dis-toi qu’à seulement 6 000 étudiants, ça reste beau longtemps!

4) La nature à deux pas de ta salle de classe

Tu es un.e maniaque de plein air? Le Saguenay, c’est clairement ta place! Avec des kilomètres de pistes cyclables et de sentiers en forêt, plusieurs stations de ski, des dizaines de lacs et de rivières, des ZEC et un fjord, le Saguenay est la région toute désignée pour les fans de sport. Tout est tellement proche que tu peux même aller à ton cours le matin et profiter du grand air pendant l’après-midi.

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T’es comme moi pis tu détestes bouger? Le prochain point est pour toi.

5) Les entreprises régionales

Si le sport ne te parle pas, tu peux quand même passer tes fins de semaine à chiller à l’Érudit Café ou encore au Café Cambio, deux merveilleuses entreprises (le Cambio est une coopérative!) régionales qui encouragent le développement local. À l’Érudit, tu pourras déguster un bon café ou une coupe de vin dans un décor digne de l’Angleterre du début du 20e siècle. Le Cambio est l’endroit tout désigné pour faire tes devoirs en dégustant l’iconique fondant au chocolat, LE dessert qui saura te motiver pendant ta fin de session.

En plus des cafés, le Saguenay est également l’hôte de nombreux restaurants et magasins indépendants qui ne demandent qu’à se faire découvrir. On pense notamment à La Fabrik, La Réserve – Zéro déchêt, La Parizza, L’inter, Twist, L’assorti, L’attrape-livres et papeterie verte, Le Marché Centre-Ville, l’Hopera, et j’en passe…

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6) Accès Libre

En étudiant à l’UQAC, tu as immédiatement droit à ta carte Accès, qui donne accès à tous les moyens de transport de la Société de Transport de Saguenay (STS). Tu peux donc prendre l’autobus gratuitement pendant toute la durée de ton parcours universitaire. Le projet est présentement en implantation (il a été voté l’année dernière), mais il continuera de se développer. Bientôt, des vélos et des voitures en libre-service feront leur arrivée.

7) Les P.U. du jeudi soir

Chaque jeudi, une association étudiante de l’Université organise, en collaboration avec le MAGE-UQAC (Mouvement des associations générales étudiantes), un party universitaire (P.U.) ayant un thème spécifique, comme l’Halloween, les années 80, ou encore le beach party. Les soirées du jeudi sont l’occasion idéale de tisser des liens avec les gens de ta cohorte et de t’amuser avec des jeunes du milieu universitaire (ça, pis le Festival étudiant…). Le stationnement de l’UQAC est gratuit le vendredi matin, ce qui permet aux étudiants de laisser leur auto sur le campus et de prendre le service de raccompagnement (allô Accès Libre!) après le P.U.

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Et voilà! C’étaient sept des innombrables raisons qui font que l’UQAC est la meilleure des universités québécoises. Pis si tu doutes encore, viens donc faire un tour, j’te garantis que tu voudras plus repartir!