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FAQ sur la fac : TÉLUQ

L’université à distance, sans compromis.

Par
Marianne Savard
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La TÉLUQ, c’est une université en ligne avec deux emplacements physiques que certains étudiants ne visiteront jamais : l’un à Québec et l’autre à Montréal.

Les pavillons servent principalement de bureaux pour les professeurs et les tuteurs. C’est là que sont enregistrées les capsules vidéo de nos cours et que nous pouvons allez faire nos examens. Les étudiants habitant en région éloignés ne vont jamais à l’un des deux pavillons.

Et c’est ce qui fait le charme de la TÉLUQ; y étudier c’est avoir l’opportunité de choisir son parcours, son rythme de progression et surtout de ne pas avoir à faire de compromis. C’est aussi se choisir soi-même, que ce soit par un retour aux études à temps plein, pour allier efficacement marché du travail et scolarité, pour prendre quelques cours par plaisir ou encore pour poursuivre une formation continue parce qu’on aime trop l’école.

Mission self-care

La TÉLUQ, c’est une université qui a compris qu’on a des vies occupées, et qu’on ne veut pas (ou ne peut pas) la mettre sur pause le temps d’une ou de six sessions. Elle permet, oui, d’étudier dans son lit avec son chat (elles sont vraies les pubs!), mais aussi de prendre de l’avance pendant l’heure de diner au travail, un jour férié ou pendant les siestes de son enfant.

La TÉLUQ, c’est une université qui a compris qu’on a des vies occupées, et qu’on ne veut pas (ou ne peut pas) la mettre sur pause le temps d’une ou de six sessions.

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Mais flexibilité ne rime pas nécessairement avec «facilité». Obtenir un diplôme ou encore un certificat de la TÉLUQ c’est aussi une grande responsabilité et ce n’est pas fait pour tous les étudiants. Il faut être prêt à étudier individuellement et être suffisamment motivé pour persévérer malgré le manque de volonté qui peut parfois se pointer quand on est seul trop longtemps devant notre ordinateur.

Une communauté virtuelle

Les cours en ligne exigent aussi une grande motivation, car il n’y a pas de plages horaires à respecter, très peu d’échéances fixes et peu d’accompagnement à moins d’en faire la demande. Par contre, on peut toujours se tourner vers le groupe Facebook des étudiants de la TÉLUQ où j’ai découvert une communauté de plus de 3000. Ils sont cachés, dans le confort de leur chez eux, dans un café ou encore dans un chalet dans le fond du bois, mais ils sont là et ils travaillent fort pour réussir.

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Mais pour les plus indépendants d’entre-nous, c’est aussi l’université par excellence pour apprendre de manière autodidacte sans avoir à se taper les questions parfois «impertinentes» des autres étudiants. On peut même changer la date de ses examens au besoin (une fois sans frais, puis 53 $ pour une deuxième et dernière fois), prolonger son cours d’une session au besoin (frais 80$) et on peut même débuter ses cours quand bon nous semble, même en plein milieu d’une session universitaire régulière. C’est aussi possible d’ajouter des cours à tous moments pendant l’année.

Ce qui est intéressant avec l’autonomie du rythme des études, c’est qu’on peut décider de terminer rapidement un cours pendant qu’on a le temps ou prolonger notre cours si on en a par-dessus la tête au travail ou à la maison.

Pas de classes physiques, mais…

Pour la plupart des cours, il y a deux façons d’être encadrés : par le professeur ou encore par un tuteur qui agit à titre de personne-ressource. La politique, c’est que ce dernier devrait nous répondre dans un délai maximal de 2 jours ouvrables pour les courriels et les appels, corriger notre travail en 7 jours et notre examen en 5 semaines. Évidemment, c’est pas toujours respecté, mais on finit par connaître les plus fiables. Les profs, eux, c’est encore plus freestyle. Ils ne sont pas tenus à des délais selon leur convention collective.

Autre petit point négatif, il n’y a pas de semaine de lecture. Adieu les beuveries et les voyages dans le sud en milieu de session!

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Autre petit point négatif, il n’y a pas de semaine de lecture. Adieu les beuveries et les voyages dans le sud en milieu de session! On a 15 semaines pour faire tous les travaux et examens liés au cours. Il n’y a pas de projet d’équipe, non plus de par la nature de l’université. De façon générale, ils se font dans le confort de son salon ou au café au coin de votre rue, mais vous devrez vous présenter physiquement à une session d’examens après votre session. Elles se tiennent partout au Québec et même à l’étranger si vous êtes à l’extérieur pour un moment. Les évaluations se font à maximum 50 km de votre maison.

Et parfois, le délai entre la fin de vos cours et votre examen final peut être assez long. Il faut donc redoubler d’ardeur pour assimiler la matière. Pour mes cours pris à l’été 2019 qui se terminaient à la mi-août, deux de mes examens ont été fixés en septembre et j’en ai eu deux autres au mois d’octobre. J’ai donc débuté ma nouvelle session à l’automne en n’ayant pas effectué mes examens de la session d’été.

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Une offre de cours diversifiée

En termes de cours à distance, la TÉLUQ se démarque aussi des autres universités. On peut avoir accès à des classes virtuelles chaque semaine qui suivent un horaire déterminé. Il y a aussi des cours préenregistrés et des présentations PowerPoint où l’on entend la douce voix du prof en surimpression vocale dont le contenu est déverrouillé une semaine à la fois.

Les apprentissages se font principalement à partir de divers contenus offerts sur le site de cours (lectures de PDF, revues/articles en ligne, vidéos, etc.) ou encore par du matériel de cours expédié par la poste (environ 1 semaine après l’inscription au cours), que ce soit des notes de cours, des manuels ou des cahiers d’exercices. Il n’y a donc pas d’interaction virtuelle avec le professeur, c’est à peine s’il y a un vidéo d’introduction au cours où on voit son visage pour la première et dernière fois.

Étudier à la TÉLUQ c’est aussi comme partout ailleurs : on est admissibles aux prêts et bourses de l’AFE, à certaines bourses offertes par des partenaires de l’université, on a une association étudiante auprès de laquelle on peut s’impliquer, on peut s’impliquer auprès de notre futur ordre professionnel auprès des étudiants, le tout à distance.

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Bon, c’est sûr que côté social, c’est pas là qu’on tisse les liens les plus forts. Depuis que je suis à la TÉLUQ, il n’y a eu aucune activité d’organisée pour que les étudiants se regroupent et aucun effort n’est déployé en ce sens. Toutefois, il est fréquent de voir sur le groupe Facebook des étudiants qui décident de se regrouper près d’un lieu commun pour étudier un même cours.

Si la vie étudiante se vit plus dans notre salon, la TÉLUQ n’en demeure pas moins une vraie université avec de vrais diplômes et certificats. Ses étudiants n’ont peut-être pas de profil type, mais ils sont là et cheminent silencieusement jusqu’à leur réussite.