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Faites comme moi et allez lire un livre sur les finances personnelles
La semaine passée, je me suis donné le défi de lire un livre de finances personnelles. Sept jours plus tard, qu’est-ce que j’en retire? Sans plus tarder, répondons aux questions que je m’étais posées au départ.
1- Est-ce que j’ai réussi?
Gang! Grosse nouvelle! Je ne suis pas passé au travers des 236 pages de Ça coute cher, être un adulte ! en une semaine, je l’ai fait en trois jours!
C’est une grande surprise pour moi étant donné que tous mes livres non lus n’avancent pas d’un seul paragraphe ces temps-ci. Ils me regardent comme un enfant qui ne veut pas être choisi dernier dans une équipe de ballon chasseur.
Ce livre est en quelque sorte une grande sœur qui vulgarise des concepts qui ne sont pas enseignés à l’école, mais qui sont importants à savoir. Tous les chapitres sont extrêmement faciles à lire. Il s’adresse principalement à des jeunes de 16 à 20 ans en abordant le sujet des «premières»: première carte de crédit, premier appartement, première épicerie, etc. Toutes ces premières me paraissent si loin dans mon histoire préhistorique d’homme de 36 ans.
Alors on se demande naturellement:
2- Est-ce que j’ai beaucoup appris?
Parfois, on suit des cours et on finit par ne retenir qu’un élément. C’est le cas de mes cours de créativité à l’École nationale de l’humour. C’est parfois la même chose avec des livres.
Par exemple, dans Stand-Up Comedy de Judy Carter, je me souviens uniquement du conseil: «Va parler au public avec la même énergie que lorsque t’avais hâte de rentrer chez toi et de raconter une histoire à tes parents.»
Si on achète un morceau à 50$, on doit le porter au moins 50 fois pour le rentabiliser.
C’est un peu comme ça que je vois ma lecture de Ça coute cher, être un adulte !. Le nombre de sujets abordés est impressionnant. Comme j’ai déjà pas mal d’expérience de vie, ce livre ne m’a pas tant appris de nouveaux concepts.
Ce que j’en retire est la philosophie du cost per wear lorsqu’on achète des vêtements. Essentiellement, on pense au coût par utilisation et on essaie de se rendre à au moins 1$ par fois qu’on le porte. Donc, si on achète un morceau à 50$, on doit le porter au moins 50 fois pour le rentabiliser.
3- Est-ce que je le conseille?
Je recommande à tous les jeunes adultes tournant autour de l’âge de majorité de lire ce livre de Béatrice Bernard-Poulin. Les conseils qu’on y trouve sont essentiels et constituent une base importante pour démarrer sa vie.
C’est toujours bon pour des fossiles ambulants comme moi de revisiter des principes de base.
C’est toujours bon pour des fossiles ambulants comme moi de revisiter des principes de base. Est-ce que je l’aurais lu aussi attentivement sans ce défi? Je ne pense pas, j’aurais sûrement sauté par-dessus des chapitres entiers. Probablement que la suite Vivez mieux pour moins aurait été plus appropriée pour moi.
Mais, le ton de ce livre est un avantage majeur. Ce n’est jamais compliqué. Tout est clair. C’est simple. Ça coule tellement bien. Même si je me suis fait rappeler des choses que je sais déjà, je ne me suis jamais senti ennuyé et on ne se fait jamais faire la morale.
J’ai, euh, pas grand-chose à dire de plus vraiment. C’est sans doute mon défi qui a la conclusion la plus courte que j’ai jamais faite! Si jamais vous avez des idées de défis que je pourrais faire durant une semaine concernant les finances ou la consommation, n’hésitez pas à me les communiquer!