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Explorez l’univers des projets à l’ÉTS : de l’aérospatiale à la santé des athlètes
URBANIA et l’École de technologie supérieure (ÉTS) s’allient pour vous faire découvrir les particularités de cet établissement universitaire qui forme les ingénieur.e.s de demain.
Plus du quart des nouveaux ingénieur.e.s québécois.e.s sont des diplômé.e.s de l’ÉTS. Comment expliquer l’attrait de cette université chez la jeunesse attirée par le génie et les technologies? Pour le savoir, posons la question à un observateur indépendant : ChatGPT.
« L’ÉTS se distingue par son approche pratique de l’éducation, ses liens étroits avec l’industrie, ses programmes spécialisés et son environnement d’apprentissage moderne. »
Bon, on le sait, l’intelligence artificielle n’a pas toujours raison. Allons donc vérifier cette affirmation en regardant ce qui se fait actuellement dans l’établissement de la rue Notre-Dame, à Montréal.
Revenir dans le temps
Le projet de fin d’études (PFE) est l’occasion pour les futurs diplômé.e.s de mettre en application dans un contexte concret les apprentissages faits pendant leur bac. Souvent, le PFE est réalisé en collaboration avec une entreprise du monde du génie, ce qui lui donne une portée encore plus grande.
Selon nos sources, une étudiante de l’ÉTS serait actuellement en train de travailler à un gros projet de cybersécurité impliquant le gouvernement… mais on ne peut pas vous en dire plus. Ah, le mystère!
Pour compenser, voici un exemple moins confidentiel : pour célébrer les 100 ans de la radiodiffusion au Canada, un professeur a mis ses étudiant.e.s au défi de recréer une station émettrice AM en utilisant des matériaux modernes. Le projet impliquait, entre autres, d’installer une antenne d’une quinzaine de mètres de haut sur le toit de l’école. Ce PFE s’est échelonné sur deux ans.
Combattre les commotions cérébrales
Pas besoin de ChatGPT pour savoir que les commotions cérébrales, c’est un des principaux risques auxquels s’exposent les joueurs de football. Quand la NFL a fait appel aux talents de scientifiques provenant du monde entier pour améliorer la sécurité de ses athlètes, les chercheurs de l’ÉTS Éric Wagnac et Yvan Petit ont répondu présents.
Des étudiant.e.s aux cycles supérieurs se sont joint.e.s au projet dans le cadre de leur maîtrise. Voilà une expérience sans égale qui représente bien cette « approche pratique de l’éducation »!
Et, de toute évidence, ce projet, baptisé Kollide et réalisé en collaboration avec quatre entreprises montréalaises, a aussi suscité de l’intérêt hors des murs de l’ÉTS, puisqu’il a été l’un des trois lauréats du Helmet Challenge. Utilisant une technologie d’impression 3D, Kollide a fait son entrée dans les vestiaires de la NFL cette année.
Vers le ciel
Si vous avez constamment la tête dans les nuages, peut-être que le génie aérospatial est pour vous. Participer à la transition verte dans le monde de l’aéronautique et faire partie d’un secteur névralgique de l’économie québécoise sont des possibilités que vous pourrez explorer à l’ÉTS.
En 2025, l’université ouvrira un campus flambant neuf à Longueuil, entièrement consacré au domaine de l’aérospatial. Dans le but d’instaurer une zone d’innovation en plein cœur de la banlieue, le projet est certain d’attirer des employeurs de choix. You go, Catherine Fournier! On nous dit même qu’un programme de bac en génie aérospatial devrait voir le jour dans les prochaines années!
En attendant 2025, l’aérospatiale et l’aéronautique sont déjà des spécialisations offertes dans le cadre des baccalauréats en génie électrique, en génie mécanique et en génie de la production automatisée. Une maîtrise s’offre aussi à vous si vous choisissez d’y consacrer vos études supérieures.
Si vous avez le vertige, sachez que l’ÉTS offre une foule d’autres spécialisations qui vous permettront de garder les pieds solidement ancrés sur terre : technologies de la santé, environnement, robotique… Les options ne manquent pas!
Approche pratique de l’éducation ✅, liens étroits avec l’industrie ✅, programmes spécialisés ✅ et environnement d’apprentissage moderne ✅ : ChatGPT avait donc raison. Mais le robot conversationnel préféré du monde entier a oublié un aspect important de la vie étudiante : les clubs et associations de l’ÉTS, parce qu’il n’y a pas que les cours et les stages dans la vie.
Vers l’infini et plus loin encore
Parmi ces clubs, on compte celui qui s’est autobaptisé « le club le plus rapide » de l’université : RockÉTS. Composé d’une quarantaine d’étudiant.e.s issu.e.s de programmes variés, ce groupe fait de la fuséonautique. En d’autres mots : on y fabrique des fusées. Pas mal plus badass que ton équipe de génies en herbe au cégep, non? (Sans rien enlever aux génies en herbe!)
Fait notoire : en août 2023, les membres de RockÉTS a envoyé une fusée à 11 275 m (37 000 pi) dans les airs, un record pour le club. En 2024, leur ambition est de doubler la mise et de propulser un engin à 24 385 m (80 000 pi) en altitude! Sachez toutefois que ces apprentis fuséologues ne sont pas seulement puissants, ils sont aussi (très) précis. À la Spaceport America Cup 2023, dans une épreuve où il fallait envoyer une fusée à une altitude de 9 144 m (30 000 pi), leur marge d’erreur a été de seulement 0,44 %!
Au service des communautés
Pour quelque chose de moins flashy mais de non moins pertinent, vous pourriez vous joindre au Programme de regroupement étudiant pour la coopération internationale (PRÉCI). Les étudiant.e.s qui en font partie mettent leurs connaissances en génie au profit de communautés qui sauront en profiter pleinement.
En 2023, les cinq membres du PRÉCI avaient le mandat de construire une école primaire dans le village d’Enguserosambu, en Tanzanie. Quatorze mois après le début du projet, ils et elles ont tenu une cérémonie en décembre pour souligner la fin de cette grande aventure.
L’ÉTS compte des dizaines d’autres clubs tout aussi variés qu’intéressants : l’équipe de bateau-dragon, l’asso étudiante, le club de débat oratoire, des équipes de sport électronique, un comité de jeux de société…
En plus, en participant à la vie étudiante, vous devenez admissible à l’obtention de la mention Génie+, qui apparaît sur le relevé de notes de celles et ceux qui se sont impliqué.e.s d’une manière ou d’une autre auprès de l’ÉTS. On peut en obtenir une par année… et après trois mentions, on a droit à notre place sur le mur (virtuel) de la renommée!
Si tu penses que l’ÉTS est pour toi, tu as jusqu’au 1er août pour t’inscrire en vue de la session d’automne 2024!