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Étudier sur le campus de l’Université d’Ottawa en six temps
URBANIA et l’Université d’Ottawa s’unissent pour vous proposer quelques astuces pour faciliter votre transition vers votre nouveau campus.
Certain.e.s pourraient s’imaginer que l’expérience de l’étudiant.e francophone dans une université ontarienne se réduit à tenter désespérément de se faire comprendre dans une huée de « Sorry, I don’t speak French ». Ceci est un rappel que, non, la francophonie hors Québec n’est pas un mythe.
Notre capitale canadienne accueille d’ailleurs la plus grande université bilingue (français-anglais) au monde : l’Université d’Ottawa. Pas surprenant que 5 800 Québécois.es y étudient présentement.
Traverser la frontière provinciale pour poursuivre vos études, ça pique votre intérêt? Il y a quelques petites considérations à prendre en compte. À quoi vous attendre si vous partez étudier en Ontario? Comment maximiser la qualité de votre expérience? On répond à vos questions!
« J’aurai besoin d’une cote R de fou »
Cette fameuse cote R qui fait tant jaser vous empêche de dormir la nuit? Eh bien, rassurez-vous, parce que la cote R n’existe pas en Ontario et ne sera donc pas considérée lors de votre demande d’admission. Si vous passez directement du secondaire à uOttawa (oui oui, c’est possible!), la moyenne des cinq meilleurs résultats de votre cinquième année du secondaire sera évaluée. Si vous avez terminé une année ou deux de cégep, presque tous les cours que vous avez suivis seront comptés dans le calcul de votre moyenne d’admission.
« Va falloir que je pratique mon anglais »
Il est indéniable qu’en habitant à Ottawa, vous entendrez parler anglais davantage que si vous circulez au centre-ville de Val-d’Or, par exemple. Quant à l’Université d’Ottawa, elle est bilingue depuis sa création en 1848. Il est donc possible d’y suivre ses cours en anglais, en français ou en un « mélange » des deux. Peu importe la langue d’enseignement du cours, les étudiant.e.s peuvent remettre leurs travaux et répondre aux questions des examens dans la langue de leur choix.
Gardez toutefois en tête qu’on vous paye pour suivre des cours en français. Vous avez bien lu : suivez trois cours ou plus en français par trimestre et vous obtiendrez automatiquement la bourse d’accès aux études en français annuelle, d’une valeur de 1 000 $.
« Je n’aurai pas accès à autant de bourses que si je reste au Québec »
Tant qu’à être dans le vif du sujet, parlons cash. Même si vous étudiez en Ontario, vous pouvez toujours faire une demande d’aide financière au gouvernement du Québec si vous répondez à un des critères de résidence au Québec.
Vous êtes bons à l’école et l’Université vous offre une bourse d’admission? Première bonne nouvelle : vos parents seront bien contents. Deuxième bonne nouvelle : les premiers 7 500 $ que vous recevez en bourse ne sont pas pris en compte lors du calcul de l’aide financière.
« C’est une ville de fonctionnaires plate »
Ottawa est connue pour plusieurs choses. C’est entre autres la ville ayant la plus grande concentration par habitant de talents en technologie d’Amérique du Nord.
Mais on ne peut y échapper : oui, Ottawa est, entre autres, une ville de fonctionnaires. Se retrouver dans une ville riche en postes gouvernementaux (et en fonctionnaires qui partent à la retraite) s’avère alors pratique pour l’étudiant.e qui souhaite se lancer sur le marché du travail tout en profitant de bons salaires et avantages sociaux. L’option COOP, offerte par plus de 90 programmes à uOttawa, permet par ailleurs de cumuler de l’expérience de travail rémunérée dans la fonction publique ainsi qu’auprès de nombreux autres employeurs.
Vous désirez travailler dans un milieu politique? Au parlement, la Chambre des communes sélectionne 40 étudiant.e.s annuellement qui courent la chance de devenir page, ce qui permet de travailler auprès de députés – et 35 de ces 40 postes sont présentement occupés par des étudiant.e.s de l’Université d’Ottawa!
« Je vais être le seul franco de ma classe »
Ah, la fameuse question de la langue… Ottawa est officiellement bilingue depuis 2017. Le français occupe une place importante au sein de la communauté, près de 40 % de ses habitants le parlent, et plusieurs quartiers sont carrément bilingues!
Du côté d’uOttawa, la situation est semblable. Bien que les étudiants anglophones y soient majoritaires, l’Université accueille présentement près 15 000 étudiants francophones et offre plus de 369 programmes entièrement en français. Elle se classe parmi les 10 meilleures universités au monde qui enseignent en français, selon le palmarès mondial Times Higher Education de 2023.
Pour ce qui est d’être plus exposé à l’anglais, prenez ça comme une occasion d’apprendre ou de perfectionner la langue. Être bilingue permet d’avoir accès à une plus grande variété d’emplois et à de meilleurs salaires.
« Je ne vais pas me sentir chez moi »
Vous craignez le dépaysement linguistique et culturel? N’oubliez pas que la capitale fédérale se trouve juste à côté de la frontière avec le Québec. Vous pouvez donc facilement habiter ou travailler à Gatineau et traverser le pont vers Ottawa pour y étudier. De nombreux étudiants d’uOttawa habitent d’ailleurs du côté du Québec, en raison, notamment, de ses loyers plus abordables.
Prêt.e à traverser la rivière des Outaouais pour parfaire vos connaissances? Pour vous informer, c’est ici!