Étudier pour devenir CPA : ce que vous devez vraiment savoir

URBANIA et l’Ordre des comptables professionnels agréés du Québec s’unissent pour vous présenter le parcours de deux futur.e.s CPA passionné.e.s!

Ah, les études en administration des affaires… Nous avons tous et toutes nos petites images préconçues de ces étudiant.e.s qui parcourent les couloirs des grandes écoles de commerce. Même moi, qui étudie actuellement dans l’une de ces écoles, j’en ai. Je pense par exemple tout de suite à l’étudiant en entrepreneuriat légèrement trop sûr de lui au 5@7 corpo organisé par l’école, à l’étudiante en finance qui parle un peu trop souvent de cryptomonnaie, ou encore aux fameux bas bruns que portent les étudiant.e.s en comptabilité.

Bon, bon, bon. Personne n’est parfait.e, OK? Mais j’essaie fort de l’être, et c’est pourquoi je me suis donné le défi de déboulonner une bonne fois pour toutes les mythes entourant les études en comptabilité et de comprendre ce qu’implique le parcours de la relève CPA.

Pour ce faire, je suis allée à la rencontre de Djammy Charles, étudiant à HEC Montréal en administration des affaires, spécialisation comptabilité et gestion de projet, et de Chloé Bourgault-Bourassa, diplômée de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) en sciences comptables.

Cher lectorat, attachez votre tuque (ou vos bas) avec de la broche : il est grand temps que quelqu’un vous révèle le parcours universitaire diversifié de la relève CPA et l’étendue des possibilités de la profession comptable.

Être CPA, ce n’est pas juste jouer avec des chiffres à longueur de journée dans une entreprise. Sky is the limit! Avoir un titre de CPA, c’est détenir des connaissances générales qui permettent d’avoir les deux mains sur le volant et de faire avancer les organisations. C’est pourquoi ce titre est très recherché sur le marché du travail : il démontre qu’on a les compétences de leader nécessaires pour prendre des décisions et assurer l’avenir financier d’une entreprise.

Dans le fond, être CPA, c’est savoir piloter un avion tout en comprenant le fonctionnement du moteur et des turbines ET en sachant mettre ses passagers bien à l’aise en leur offrant des petits sacs de peanuts et des bouchons d’oreilles pour la route. Tout un package deal, non?

Ensuite, ce qui est ben l’fun avec ça, c’est que ça permet d’œuvrer dans n’importe quel domaine! Que vous soyez passionné.e par les arts, le sport, les enjeux sociétaux ou même l’horticulture, vous pourrez toujours trouver un travail qui vous plaît en ayant en main le titre de CPA.

Maintenant que nous comprenons un peu mieux ladite profession, voyons à quoi ressemble le parcours qui mène au titre. Chloé et Djammy m’ont fait comprendre que durant toute la durée de ce parcours, les étudiant.e.s ont accès à une panoplie de ressources et de comités pour les épauler et peuvent prendre part à quantité d’activités parascolaires. En le suivant, vous pourrez ainsi rencontrer plein de gens qui suivent le même cursus scolaire que vous et avec qui vous pourrez donc vraiment sympathiser.

En se remémorant son début de parcours, Djammy raconte que c’est justement après avoir participé à des cocktails organisés par le comité CPA de son école qu’il a su qu’il voulait étudier en comptabilité. « C’est en parlant avec les gens du milieu que j’ai vraiment déconstruit mes idées préconçues sur les comptables, dit-il. J’ai rencontré des gens extravertis et passionnés par ce qu’ils faisaient et, en les écoutant, j’ai constaté que la profession reflétait beaucoup mes valeurs et les objectifs de carrière que je voulais atteindre. »

On compte une quinzaine de comités CPA dans les universités de la province ainsi qu’à Ottawa. Et Chloé et Djammy se sont impliqué.e.s dans le conseil de direction du comité CPA de leur université, et il et elle n’en gardent que de bons souvenirs.

« Avoir été président du comité CPA est incontestablement l’un des plus grands highlights de mes années à HEC, raconte Djammy. J’ai rencontré tellement de personnes incroyables du milieu et j’ai passé des moments mémorables avec l’exécutif de mon comité. Le mantra que je répète toujours est “My team is my biggest flex” [Mon équipe est ma plus grande force]. Si j’avais un conseil à donner à un futur étudiant ou à une future étudiante, ce serait de bien s’entourer pendant son bac. On se soutient les uns les autres, car on est tous dans le même bateau, on peut se challenger quand on étudie ensemble et s’entraider pour réaliser nos objectifs. »

Peu importe vos champs d’intérêt, vous trouverez certainement une belle grande fraternité au sein de la vie étudiante de la relève CPA. De nombreuses ressources et occasions s’offriront ainsi à vous, il ne restera qu’à les saisir!

Mais attendez, ce n’est pas fini! Les compétitions universitaires sont un autre moyen de tisser des liens avec la communauté étudiante tout en développant ses habiletés. Durant ces compétitions, les étudiant.e.s sont invité.e.s à résoudre en équipe une étude d’un cas fictif, basé sur la réalité du monde des affaires, pendant un temps alloué. Ils et elles doivent ensuite présenter leurs solutions devant un jury, généralement composé de professionnel.le.s du milieu des affaires.

Chloé est montée de nombreuses fois sur le podium en participant aux Jeux du Commerce, à l’Omnium financier ainsi qu’à la compétition Une affaire de cas. Elle n’en a tiré que des apprentissages : « Participer à de nombreuses compétitions m’a grandement aidée, autant dans mon parcours universitaire que dans ma vie sociale. Quand je suis arrivée à Trois-Rivières, je ne connaissais personne, et c’est par l’entremise de ces implications que je me suis fait un cercle d’amis et que je me suis créé des souvenirs inoubliables. Ça m’a aussi permis de développer mon sens de la répartie et d’apprendre à mieux reconnaître mes forces et mes faiblesses. »

En effet, il ne faut pas oublier qu’en plus de toutes les aptitudes que vous pouvez développer en faisant des compés, ces événements peuvent vraiment vous aider à mieux retenir la matière apprise en cours, puisque vous l’utilisez concrètement. Et comme de fait, Chloé a obtenu LE meilleur résultat au Canada à l’Examen final commun (EFC) en 2021! Impressionnant, vous dites?

« J’ai dû apprendre les normes comptables par cœur pour un cas de compétition, et ça m’a vraiment servi quand est venu le temps d’étudier pour mon examen de l’Ordre! Je crois que c’est en partie grâce à toutes ces expériences que j’ai obtenu un si bon résultat. »

Bon, après mes entrevues avec Chloé et Djammy, j’ai vraiment constaté que le parcours universitaire de la relève CPA peut être super diversifié et modelé selon ses propres objectifs et sa personnalité. Ces deux profils de la relève CPA sont sans aucun doute ceux de personnes à la fois extrêmement inspirantes et engagées au sein de leur communauté. Ça donne le goût de sauter à pieds joints dans ces beaux projets (« Jade, comptable professionnelle agréée » : ça se dit plutôt bien non? Je vous reviens là-dessus…)

Bref, j’ai réussi à clarifier plusieurs mythes au sujet des comptables. La clé du succès, c’est de ne pas avoir peur de rencontrer des gens du milieu, de poser ses questions et de s’impliquer! Je peux d’ailleurs vous confirmer, une bonne fois pour toutes, que NON, un.e comptable ne porte pas toujours des bas bruns : ceux de Chloé avaient des motifs de beignets. Plutôt funky, non?

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Vous avez d’autres questions concernant les études en comptabilité et le titre de CPA? Consultez le site de l’Ordre des CPA du Québec pour découvrir toutes les options qui s’offrent à vous!