Être payé pour jouer aux jeux vidéo… ça s’peut?

URBANIA et TELUS s’unissent pour que votre Internet soit aussi rapide que vous sur votre manette!

Quand j’étais jeune, mes parents essayaient désespérément de me convaincre de lâcher ma manette et d’aller jouer dehors, en me répétant que « les jeux vidéo, ça ne te mènera nulle part ».

Et ils n’avaient pas tort. Personne n’est devenu riche en fondant des familles Sims avec son crush secret.

Mais pour ceux et celles qui atteignent les plus hautes sphères du sport électronique, il y a beaucoup, beaucoup plus à gagner que le droit de se vanter de ses exploits aux jeux vidéo dans la cour d’école!

Vous voudriez faire de votre amour des jeux vidéo une carrière? On vous donne les cheat codes pour y arriver.

La première question qui vous vient sûrement en tête, si l’univers des e-sports ne vous est pas familier, c’est sûrement : « Mais qui paie du monde pour jouer aux jeux vidéo? »

J’en ai parlé avec Valérie Lévesque, une streameuse qui compte plus de 43 000 abonnés sur Facebook, en plus d’être intervenante auprès des jeunes du programme de Sport-Art-Étude, concentration Sports électroniques de l’École polyvalente Arvida, au Saguenay. « Dans le streaming de jeux vidéo, soit t’es un entertainer, soit t’es très bon en jeux vidéo! »

Les joueurs sont un peu comme des influenceurs, et bon nombre d’entre eux font de l’argent grâce aux réseaux sociaux. « Les gens peuvent diffuser via les plateformes de streaming : Twitch, Facebook Gaming, YouTube Gaming, même TikTok », explique Valérie Lévesque.

Les plateformes versent des redevances aux joueurs qui attirent beaucoup de trafic sur leur site. Les joueurs peuvent également recevoir des dons des spectateurs, et utiliser leur tribune pour faire de la publicité. Ça peut être assez payant : le streamer le mieux payé sur Twitch, le Lavallois xQc, empoche au minimum 4,2 millions $ par année. De quoi s’acheter beaucoup de néons pour décorer sa chambre!

Bon, la plupart n’encaisseront pas des sommes à la xQc, mais ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas moyen de bien s’en tirer! Je ne sais pas si Valérie y est parvenue, mais elle m’a confirmé qu’elle est streameuse à temps plein. Jouer aux jeux vidéo à temps plein, c’est le genre de job que l’enfant en moi aurait rêvé de faire (et l’adulte aussi, soyons honnêtes).

L’autre avenue pour faire fortune est moins le fun pour les gens comme moi, qui n’osent pas aller jouer en ligne de peur de se faire humilier par des enfants de 10 ans : être très bon aux jeux vidéo.

Tout d’abord, on peut remporter des tournois. Oui, il y a des tournois de jeux vidéo, et oubliez l’image du « tournoi » avec cinq gars suants dans un sous-sol qui sentent les Doritos : les tournois de jeux vidéo sont devenus de gros événements!

« C’est en pleine croissance, le sport électronique. C’est fou comment ça demande des skills, il faut connaître les personnages, avoir du talent, de la rapidité d’esprit et un esprit d’équipe. On ne peut pas jouer seul à League of Legends, il faut jouer en équipe! », nous explique Valérie Lévesque.

Parce que oui, le niveau est très élevé. Si vous avez plus de 25 ans et que vous voulez vous sentir vieux, regardez un tournoi de League of Legends : vous serez épuisé juste à essayer de suivre l’action, tandis que les jeunes cliquent à une vitesse qui dépasse l’entendement.

Mais le jeu en vaut la chandelle (pardonnez le jeu de mots) : certains tournois offrent des prix faramineux, comme l’International 10, un tournoi de Dota 2 qui s’est tenu l’an dernier et qui a offert 40 millions $ US en prix! Plus près de chez nous, TELUS organise prochainement des tournois multiniveaux de Rocket League et d’Apex Legends dont les prix totalisent plus de 80 000 $!

Et comment fait-on pour savoir qu’on est prêt pour un tournoi et qu’on ne se fera pas humilier comme moi la fois où j’ai décidé de défier mon neveu à Fortnite?

« Les systèmes de classement à même les jeux peuvent te donner un bon indice. C’est sûr que si tu ne réussis pas à dépasser le niveau bronze, par exemple, tu n’es peut-être pas encore prêt. Mais si tu te classes bien en ligne, ça te donne une idée. Les tournois, c’est une bonne façon de se faire remarquer », nous apprend Valérie.

Bref, avant d’espérer en faire carrière, il faut déjà être un joueur passionné, ou du moins consacrer beaucoup de temps à ce loisir!

Parce que oui, on peut aussi faire de l’argent en se faisant remarquer par une équipe professionnelle. Des équipes de différents jeux versent des salaires aux joueurs les plus prometteurs pour s’assurer de leurs services, un peu comme le feraient les Canadiens de Montréal ou les Raptors de Toronto. Il n’est pas rare que les joueurs soient logés dans ce qu’on appelle une gaming house, en plus de recevoir un salaire, souvent de quelques milliers de dollars par mois.

Mais comme du côté des sports traditionnels, il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus. C’est quoi, le truc, pour se faire remarquer par une équipe professionnelle? L’éducation supérieure peut être un bon véhicule, comme dans les sports traditionnels : « Faire partie de ligues collégiales est une bonne façon de se faire remarquer », note Valérie Lévesque.

Sinon, évidemment, démolir tout le monde dans un tournoi d’envergure est aussi une pas pire façon de se faire remarquer!

Mais attention, il ne faut pas penser que gagner sa vie en jouant, c’est une partie de plaisir!

« Les personnes vraiment douées à un jeu vidéo, il faut vraiment qu’elles s’entraînent, plusieurs fois par semaine. Elles doivent aussi avoir une bonne discipline de vie; dans le programme, c’est ça qu’on leur montre. Elles doivent s’entraîner dans un gym – pas juste passer leurs journées à jouer », explique Valérie Lévesque.

Sans compter que des journées entières seul.e devant ses jeux vidéo, ça peut avoir un effet sur sa santé mentale! Un certain sentiment d’isolement, une hyperstimulation lumineuse et sonore : on a pendant longtemps ignoré les effets que pouvaient avoir le gaming de haut niveau sur la santé, ce qui n’est heureusement plus le cas. Aujourd’hui, les sports électroniques se sont professionnalisés. Nutrition, ergothérapie et physiothérapie, suivi psychologique : rien n’est laissé au hasard pour permettre aux athlètes de pointe de performer. De plus, des programmes comme TELUS Averti proposent des ressources en ce qui a trait à la littératie numérique et à la santé mentale.

Bref, c’est exigeant. C’est pour ça que l’important, même si c’est cliché, c’est de s’amuser, comme le rappelle Valérie Lévesque à ses étudiant.e.s : « Je suis toujours là pour leur dire que peu importe ce qu’ils vont faire, il faut qu’ils le fassent par passion. »

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Et si vous êtes prêt.e.s à entrer dans l’arène, sachez que TELUS organise des tournois de Rocket League et d’Apex Legends, assortis de prix totalisant de plus de 80 000 $. Les inscriptions pour Rocket League se terminent le 18 novembre 2022. Tentez votre chance et inscrivez-vous ici.

Et pour ne pas être victime d’une faible latence lorsque vous tenterez de remporter le grand prix, testez le réseau 5G de TELUS, accessible à plus de 75 % de la population canadienne. Ça fait toute la différence en sport électronique!