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Être dans le rouge n’est pas toujours une finalité, c’est aussi une étape vers la réussite
Témoignages d’entrepreneurs qui s’en sont sortis.

Quatre95 et l’IQPF s’unissent afin de vous initier aux rouages de la planification financière.
Se lancer en affaires, ça a un peu des airs de saut en bungee. Ça peut autant être le fun que faire peur sur un moyen temps. Endettement, ralentissement inquiétant, pertes d’argent, sueurs froides… Qui sont ces gens qui arrivent à mener leurs projets jusqu’au bout? Et quelles sont leurs méthodes?
Catherine Bégin – Fondatrice de POPS ART
« POPS ART a démarré en 2014 avec un investissement moffé! (Rires) L’idée, c’était de vendre des popsicles naturels à vélo. J’ai mis 2500 dollars sur un modèle… qui m’a brisé entre les mains à la deuxième sortie. Quand on additionne mon engagement à 5000 dollars pour être dans le Vieux-Port pendant l’été, les amendes de 200 dollars par jour si je n’y étais pas les journées ensoleillées et le loyer de ma boutique, disons que j’ai pleuré ma vie!
Les finances ont toujours été mon plus grand handicap, même si je suis très bonne en vente et en marketing.
Les finances ont toujours été mon plus grand handicap, même si je suis très bonne en vente et en marketing. C’est ma créativité qui m’a sauvée. En voyant mes difficultés financières, mon premier mentor m’a fait une offre d’achat. Il n’avait rien compris! Ça a complètement brisé ma confiance en lui et les gens qui pouvaient m’aider. »
L’importance de bien s’entourer
« C’était avant de rencontrer Ronald Bannon, spécialiste en accompagnement d’entrepreneurs, qui est devenu mon deuxième mentor. Dès que j’ai une question, je vais vers lui. Son seul intérêt, c’est que je réussisse et clairement, j’aurais eu de la difficulté à le faire sans ses précieux conseils et connaissances! »
Rémi Richard – Cofondateur de Chronometriq
« Mon coloc et moi, on a toujours voulu se lancer en affaires. Après un essai dans le domaine du développement web, on s’est énormément endettés. À deux, on était juste encore plus pauvres! (Rires) Un jour, mon père m’a appelé en sortant de la clinique : “Pourquoi est-ce que je ne pourrais pas payer 20$ pour qu’on m’appelle quand c’est mon tour?” Je me suis dit “Quel excellent flash. On va être millionnaires!” Ça ne s’est pas exactement passé comme ça quand on a lancé Chronometriq en 2012…
Certains jours, on a dû marcher de Longueuil à Laval pour rencontrer des clients, tellement on n’avait pas d’argent.
Les premières années ont été quelque chose! Certains jours, on a dû marcher de Longueuil à Laval pour rencontrer des clients, tellement on n’avait pas d’argent. Mais le vrai low point, c’est quand je n’ai pas pu m’acheter à manger. Je ne l’ai jamais dit à ma mère: elle aurait capoté! Le soir, je prenais des marches pour faire le vide et, bien honnêtement, pour pleurer. »
Rester concentré sur l’objectif
« Mon partner et moi, on ne s’est jamais lâchés. Quand des institutions financières ont commencé à nous dire qu’on n’allait jamais réussir, ça nous a étrangement crinqués! Un jour, mon père m’a dit “Cash is king” au détour d’une conversation. Cette phrase m’a motivé à continuer, à gagner des concours, à chercher de nouveaux clients et d’importants investisseurs. Aujourd’hui, je peux te le dire avec fierté, notre chiffre d’affaires s’élève à 7 millions par année. Et on commence à investir les États-Unis! »
Eric Santerre – Fondateur de TöK Communications
« Je n’oublierai jamais l’automne 2018. Ça faisait tout juste deux ans que j’avais lancé mon agence de relations publiques et du jour au lendemain, tout a ralenti. C’était incompréhensible. Je dis toujours que l’argent ne fait pas le bonheur, mais ça aide. (Rires) J’avais de la difficulté à payer mes cartes de crédit, mon condo, le loyer du bureau, les salaires de mes employés… J’angoissais te-lle-ment! »
Obtenir de l’aide
« C’est à ce moment que j’ai réalisé à quel point c’est important d’avoir de bons conseils financiers. On a tendance à voir les banquiers comme des gros méchants, mais ils sont vraiment là pour nous aider. Ma marge de crédit a été augmentée pour me donner une bouffée d’air. Ma compagnie n’existerait sûrement plus aujourd’hui si ça n’avait pas été de ça!
Ma famille, mes amis et mon conjoint m’ont donné une tonne de conseils, m’ont écouté, m’ont présenté des contacts potentiels… L’appui le plus inattendu est venu des autres agences. Beaucoup pensent qu’on se hait entre nous, mais c’est tellement faux! J’ai pu compter sur de précieux contacts, des références de clients, des conseils. La porte n’était jamais fermée. Aujourd’hui, TöK Communications va bien, sinon mieux que jamais! »
Simon Gauthier Boudreau – Cofondateur de tom & tom
« Quelques semaines après avoir lancé la compagnie de design web et de branding tom & tom avec mon ami Francis Frappier en 2012, j’ai appris que ma blonde était enceinte. Ça a été une grosse année! (Rires)
On a perdu beaucoup d’argent sur plein de projets… Il y a eu des bouts toughs, parfois on n’a jamais été payés.
Quand on se lance en affaires, il y a souvent un sentiment d’imposteur. Disons que notre courbe d’apprentissage sur les heures facturées et réelles a été longue et lente. On a perdu beaucoup d’argent sur plein de projets… Il y a eu des bouts toughs, parfois on n’a jamais été payés. Le plus difficile, c’est quand un de nos plus gros clients a fait faillite. On a carrément perdu notre vache à lait! »
L’échange de connaissances
« Sept ans plus tard, on a vraiment pris notre beat! Quand ça ralentit, on a développé le réflexe d’aller rencontrer des gens pour décrocher d’autres contrats. Et à la longue, ça a créé un échange de connaissances et même de références! C’est drôle parce qu’au début, on a eu tendance à s’isoler pour ne pas montrer ce qu’on faisait, et surtout comment on le faisait. Ironique quand on pense que c’est nous qui en avions beaucoup à apprendre. (Rires) »
C’est donc dire qu’être dans le rouge n’est clairement pas une finalité. En suivant les conseils et les propositions d’une personne-ressource qualifiée, vous vous outillerez pour votre périple vers la réussite.
Il y a autant d’histoires que de solutions pour réussir à s’en sortir!
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La planification financière, ça commence par une conversation. En allant chercher les bons conseils auprès des bons intervenants, vous vous offrez de nouveaux outils vers la réussite.
L’Institut québécois de planification financière peut vous aider à trouver cette personne qualifiée, le planificateur financier qui vous permettra de voir loin et d’agir tôt pour réaliser vos plus grands projets.