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Est-ce qu’on peut vraiment faire du plein air à Punta Cana?
De magnifiques plages de sable fin, des plantations de canne à sucre, une mer claire comme du cristal, des criques isolées et des tout-inclus luxueux… Ainsi se résume souvent la République dominicaine dans les revues de voyage. Mais qu’en est-il de la place du plein air sur cette île paradisiaque?
Personnellement, quand je pense à Punta Cana, j’imagine les hordes de touristes entassées dans les piscines chlorées, les buffets à volonté cent fois réchauffés, les mugs du Tim Hortons remplis d’alcool gratis et des personnes qui reviennent au Québec avec des tresses ornées de billes (une activité cancel depuis 1997, c’est mon devoir de le rappeler).
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Pour cette raison, je vous avoue avoir fait ma valise avec quelques appréhensions : qu’est-ce que la boss de dehOrs s’en va faire à Punta Cana? Il est où le lien avec le plein air, au juste? Eh bien, mes très chers lecteurs, je l’ai trouvé. Un voyage avec une lentille différente m’aura permis de découvrir un pays riche en montagnes, en îles et en aventures qui vont bien au-delà des complexes hôteliers. En effet, les mordus de plein air qui snobent habituellement les resorts pourront se rabattre sur les 29 parcs nationaux, 15 réserves naturelles, 9 îles protégées, et 5 chaînes de montagnes à explorer.
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Si vous avez envie de voyage et de montagne, je vous donne quelques bonnes raisons de miser sur le Sud, et plus précisément sur Punta Cana. Il serait ridicule, voire aberrant, de bouder son plaisir et de ne pas goûter aux mille et une choses que ce pays a à offrir.
1. Jouer les rancheros le temps d’une journée
Soyez avisé, le tourisme est la principale activité économique de la République dominicaine. Bien que respectueux, les Dominicains savent reconnaître les touristes. Si les attrape-touristes abondent, certains tirent leur épingle du jeu en proposant des immersions à prix raisonnables.
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C’est exactement ce que propose le ranch Wild District à Miches. Plusieurs forfaits sont offerts pour répondre à vos envies : balade à cheval sur la plage El Limón, dans la péninsule de Samana, VTT, repas typique… Ici, on propose une expérience ancrée dans la culture dominicaine, sans flafla et sans arnaque (surtout). Qui sait, peut-être aurez-vous la chance de croiser Anaïs, la fille du propriétaire qui parle français et qui nous donne envie de tout lâcher pour vivre sur un ranch dans les Caraïbes.
2. Une visite à la Montaña Redonda
Est-ce qu’on est vraiment allé à Punta Cana sans s’être fait photographier dans l’une des fameuses balançoires postées au sommet de la Montaña Redonda? La réponse est oui, mais on vous encourage quand même à y faire un tour, le temps d’un après-midi.
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Pour atteindre le sommet, on doit monter à bord d’une navette un peu bancale qui en a vu des vertes et des pas mûres. Fraîchement débarqué ( avec peut-être un léger mal de cœur), on s’enfonce dans un paysage qui s’éloigne de ce qu’on croit connaître de la République dominicaine de carte-postale-quétaine. Au sommet, entouré d’une multitude de teintes de vert, on profite d’une vue à 360 degrés et on lâche notre fou en se balançant. Personnes ayant le vertige, s’abstenir.
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Une randonnée dans la région est également possible, mais peu recommandée.
3. Une immersion au centre-ville de Higüey
Notez bien ceci : vous n’aurez pas goûté à tout ce que la République dominicaine a à vous offrir si vous vous en tenez au confort de votre resort. Pour une immersion authentique, il faut sortir et miser sur la ville d’Higüey.
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Important centre culturel, on s’y rend pour le marché, la basilique-cathédrale Notre-Dame de la Altagracia, la Parroquia de San Dionisio et pour y déguster des empanadas de Yuca (une spécialité locale). Au mercado municipal, les différents effluves (assez désagréables par moments, soyez-en avisé) m’ont fait apprécier le fait que je ne suis pas enceinte.
Malgré tout, j’avais l’impression de plonger dans les coulisses du monde des tout-inclus.
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Ici, les autobus jaunes ne servent pas à transporter des écoliers, mais bien les employés des grands complexes hôteliers. C’est agréable, de voir les Dominicains faire des emplettes, boire une bière mas fria dans un colmado et grignoter des fromages à la Pinta.
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Je vous recommande d’ailleurs ce dernier arrêt pour goûter au queso de hoja (la mozzarella de la République) et surtout le chicharrón de leche : un fromage dense qui baigne dans un liquide sucré. Personnellement, j’ai tellement aimé ça que j’en ai ramené au Québec. Merci encore, Carlos!
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4. Renouer avec le surf (dans mon cas)
Sans vouloir me vanter (OK, peut-être un peu), je logeais sur la Playa Macao, l’une des plus belles plages de la République dominicaine. Bien qu’apprécié des touristes qui souhaitent paresser sur la plage, ce coin de l’île réjouit aussi les surfeurs – des débutants aux plus avancés. J’ai moi-même eu l’occasion de braver les vagues et de gagner en confiance avec Macao Surf Camp. Loin d’être prête à affronter la vague de Teahupoo, je peux néanmoins dire que j’aime le surf.
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Si vous aussi faites partie de cette secte, sachez que le village de Cabarete, au bord de la côte nord-ouest, est souvent surnommé à juste titre l’Eldorado des surfeurs (et des kite-surfeurs) en République dominicaine. C’est ici qu’on vient pour tomber en amour avec de beaux mecs bronzés et profiter des meilleures vagues et du vent le plus fort de toute l’île.
5. Une excursion qui fait jalouser à Isla Saona
La Isla Saona fait partie du parc national de l’Este. On la visite pour ses mangroves, ses récifs de corail et ses plages parsemées de palmiers, comme Palmilla Beach.
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Pendant cette excursion bien rodée, on s’arrête dans une piscine naturelle, on fait du snorkeling avec les poissons de Trouver Nemo, on regarde (de loin) des étoiles de mer et on passe un après-midi sur une partie de l’île presque déserte.
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Plusieurs compagnies touristiques proposent différents types de forfaits. Il y a moyen de trouver chaussure à son pied, peu importe votre budget ou vos envies.
Autres recommandations en vrac :
- du camping avec les tortues à La Vacama;
- une excursion organisée à la chute La Jalda, l ’une des plus hautes chutes des Caraïbes;
- dormir dans un ecolodge au beau milieu de la forêt tropicale;
- une excursion d’une journée au Dudú Lagoon, près de Cabrera;
- visiter les villages de pêcheurs La Cueva et El Cedro;
- une journée à la plage Costa Esmeralda (l’une des plus belles de la région de Miches) ;
- une randonnée désertique à Dunas de Bani, dans la péninsule de Las Calderas;
Morale de l’histoire, Punta Cana ne se résume pas à des piscines surpeuplées et des buffets sans âme (ni saveur). Si on se donne la peine de sortir de son tout-inclus, la République dominicaine propose une foule d’aventures qui allient coup de soleil et plein air. La prochaine fois que vous envisagerez cette destination, vous saurez qu’elle a plus à offrir que des tresses décorées de billes en plastique et des drinks aux couleurs douteuses.
Les frais de ce voyage ont été payés par Tourisme République Dominicaine, qui n’a exercé aucun droit de regard sur le contenu de ce reportage.
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