Est-ce que je suis adulte si je n’ai pas de char?

URBANIA et Équiterre s’unissent pour vous faire découvrir les avantages de l’autopartage et du transport collectif.

Grandir en région, ça a ses avantages et ses inconvénients. Personnellement, j’ai bien aimé jouer à Homme sur terre dans mon immense cour d’école et aller voir des films classés PG au cinéma du coin. Mais quand j’ai terminé le cégep, une seule idée occupait tous mes vision boards et gossait vraiment mes parents : déménager en ville.

J’avais tellement hâte de passer à la vie d’adulte! Je voulais juste avoir un appart, une balayeuse, un beau rideau de douche et, bien évidemment, un char. Pour moi, avoir une voiture était le symbole ultime de l’indépendance et du passage à l’âge adulte.

Mais breaking news à mon arrivée : beaucoup de gens n’ont pas d’auto et se débrouillent très bien sans. J’avais toujours associé le fait d’avoir une voiture à ma liberté, mais j’ai remarqué que c’était un boulet littéralement cinq secondes après avoir mis les pieds en région métropolitaine. Mon premier plein d’essence m’a aussi ramenée sur terre très rapidement. Je préférais mettre mon argent ailleurs.

Alors j’ai vendu mon auto, et depuis, je vis ma best life en me déplaçant avec la force de mes jambes et du transport collectif, et en autopartage quand je retourne en région rendre visite à mes parents. J’économise et j’ai plus de temps pour améliorer ma playlist : « C’est la boum dans le bus ».

Voici comment j’ai changé mes habitudes en favorisant le transport actif, collectif et partagé.

• Les vélos pour prendre l’air (et avoir un bon cardio)

Faire son entraînement quotidien en allant à l’école ou à la job et sentir une brise sur son visage en se déplaçant, c’est l’une des meilleures inventions de l’histoire. Une faible empreinte carbone et des cuisses de championne, c’est ce qui me pousse à utiliser chaque jour mon vélo, surtout quand il fait beau!

Puisque les grandes villes sont généralement bien desservies en pistes cyclables et que plusieurs municipalités offrent des vélos en libre-service comme BIXI, ce serait nul de ne pas en profiter, non?

• Les transports en commun pour relaxer

Prendre le bus et le métro, ça m’a sauvé la vie, parce qu’on sait bien qu’il n’y a rien de plus lourd que d’avoir avancé en auto de seulement 2 km en 35 minutes. Et là, on ne parle même pas de la difficulté, voire de l’impossibilité, de trouver du stationnement à Montréal. Les vignettes, les parcomètres, les stationnements souterrains toujours pleins…

C’est tellement agréable d’embarquer dans un autobus et de se rendre compte qu’on contribue à protéger l’environnement en réduisant le nombre de voitures sur la route. Écouter son balado true crime tout en aidant la planète? Je suis vendue.

Et, je ne sais pas vous, mais moi, emprunter une voie prioritaire pour éviter le trafic, ça me donne des frissons.

Quand les transports en commun ne sont pas une option, ça ne veut pas dire qu’il faille absolument regarder les voitures à vendre en bas de 5 000 $ sur Marketplace. L’autopartage, ou la location d’autos en libre-service, ça permet d’utiliser une voiture seulement quand on en a besoin. Tu remplis un peu trop tes sacs réutilisables à l’épicerie? Autopartage. Tu veux aller voir ta date qui habite à Granby? Autopartage. C’est vraiment simple comme bonjour.

L’autopartage me permet aussi d’économiser pour m’acheter d’autres choses plus importantes, comme une chaise de bureau qui ne me donnera pas une tendinite avant 30 ans.

Peut-être qu’à 23 ans, mes parents avaient un plain-pied, un golden retriever et une machine à café performante, mais moi, j’ai un chat vraiment mignon, un rideau de douche très cool et un style fou quand je me promène à vélo.

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Équiterre, en partenariat avec Communauto et BIXI, propose un concours permettant de gagner 150 $ de crédit pour essayer l’autopartage ou un mois d’abonnement à BIXI. Participez ici!