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Est-ce que je devrais dire à mon boss que je fais des siestes sur la job?
Avant de dire «BEN NOOOOOON», lisez ce qui suit.
Cela fait maintenant plusieurs mois que nous sommes forcés de travailler à distance, entre deux (ou trois ou quatre) réunions Zoom. Comme moi, cette nouvelle réalité vous a permis de faire plusieurs constats à propos de vous; votre connexion internet est beaucoup plus lente que vous le croyiez; s’habiller en mou lorsque vous travaillez est une pente glissante vers la procrastination; et finalement, plus rien ne vous empêche de faire des siestes sur vos heures de job.
Un des gros avantages du télétravail est l’autonomie qu’il donne aux employés. Fini la structure rigide: on peut enfin faire nos tâches à notre rythme, quand on le veut, et surtout se reposer quand nécessaire. Vous savez, ce moment où l’on s’allonge en se disant «juste cinq minutes», et qui se transforme en sieste d’une heure. Au réveil, on se sent à la fois reposé, mais coupable d’avoir dormi sur la job.
À quoi bon dormir une heure durant votre journée si vous êtes rongés par les remords une fois le soir venu?
Les plus intègres d’entre nous auront de la misère à s’accorder ce moment de répit. Après tout, à quoi bon dormir une heure durant votre journée si vous êtes rongés par les remords une fois le soir venu? Si vous êtes de ces gens qui ne peuvent se pardonner de s’offrir une siesta digestive sur le bras de votre boss, voici quelques pistes de réflexion pour répondre à la question qui vous garde éveillé la nuit: devrais-je dire à mon boss que je fais des siestes sur la job?
Sachez que, par souci d’équité, et de pluralité des opinions, nous explorerons deux scénarios: celui où vous garder ça pour vous, et l’autre, dans lequel vous vous auto-snitchez… À vous de voir lequel des deux s’accorde le mieux avec vos valeurs.
«Ce sera mon petit secret»
Pour la deuxième semaine de suite, vous vous réveillez de votre petite sieste post-dîner. Il est 14h, et vous vous sentez revigoré, plein d’énergie pour affronter le reste de la journée. Cette sieste vous permet d’être plus efficace pour le reste de la journée, mais aussi celles à venir.
Alors, pourquoi changer une formule gagnante en brisant votre secret?
Il y a un danger parfois à être trop honnête, surtout au travail. Pour l’instant, votre pratique vous aide au boulot, et n’affecte pas l’entreprise pour laquelle vous travaillez. Mais est-ce que votre employeur serait du même avis si vous lui en parliez?
Avouez-le, c’est toujours le fun d’avoir ce petit feeling de «crosser le système».
Là est le risque de s’ouvrir la gueule dans ces situations: si on demande la permission, et qu’on vous dit non, vous ne pourrez plus agir à l’encontre du règlement. Vous voilà peinturé dans le coin, en plus de devenir une cible pour votre boss. À partir de maintenant, on scrutera vos moindres gestes, pour s’assurer que vous restez dans le rang… au revoir doux sommes post-dîner, bonjour rigueur. NON MERCI!
Et avouez-le, c’est toujours le fun d’avoir ce petit feeling de «crosser le système». On se sent comme un justicier de la nuit (si les pouvoirs de superhéros étaient de pouvoir s’endormir même quand il fait soleil).
Bref, gardez ça pour vous ou mieux encore, invitez quelqu’un à devenir votre complice! Approchez un ou une de vos collègues en qui vous avez confiance, et partagez-lui votre nouveau péché mignon. Puis, commencez à vous booker les deux des réunions à 14h tous les jours. Votre agenda sera rempli ce qui rendra impossible de vous booker durant vos moments de repos, en plus d’avoir un alibi.
Vous me remercierez plus tard.
«Les remords sont trop grands, je dois en parler à mon supérieur»
Bon, si vous avez de la difficulté à vous pardonner votre action, vous peinez à trouver le sommeil le soir parce que vous avez fait quelque chose qui «ne se fait pas», alors ne passez pas par quatre chemins et parlez-en à votre patron.
Après tout, peut-être que votre boss est ben chill et que votre histoire lui fera comprendre que la sieste était la clé manquante à son entreprise?
Comme on l’avait testé précédemment, la sieste permet de nous relancer pour la journée, en plus de nous aider à nous concentrer et de nous rendre plus productifs. Ça ressemble au genre de truc qu’un.e patron.ne voudrait pour son équipe!
Si jamais vous choisissez de mettre cartes sur table, assurez-vous de le faire avec quelques arguments.
D’ailleurs, on ne parle pas de dormir pour la moitié de la journée les recherches montrent qu’une sieste d’à peine 20 minutes peut vous aider dans votre travail.
Par contre, un des trucs qui a empêché notre journaliste de vraiment en bénéficier, c’était le sentiment de culpabilité qui le grugeait pendant qu’il tentait de s’endormir. Mais imaginez un univers où votre boss vous dit: « C’est correct, dooooors. C’est ça qu’on veut!» Ne serait-ce pas merveilleux?
Bref, si jamais vous choisissez de mettre cartes sur table, assurez-vous de le faire avec quelques arguments en banque afin de ne pas perdre votre «privilège» que vous vous étiez vous-mêmes accordé. Si ça vous aide vraiment, seriez-vous prêt à abandonner la sieste par souci d’intégrité envers votre employeur? Ou préfériez-vous sombrer dans l’insubordination et être plus productif?
C’est une question importante à vous poser. Votre employeur devrait se la poser également.
N’oubliez pas: la nuit porte conseil.
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