Logo

Enfants curieux, parents futés 

Pour répondre aux questions des petit.e.s curieux.euses.

Par
Claudia Turcotte
Publicité

Mollo et Télé-Québec s’unissent pour faire découvrir à vos petit.e.s la nouvelle série Ta vie sans ça, qui vous donnera un break des questions incessantes de vos enfants!

Enfant, j’étais très curieuse. Je voulais tout savoir. TOUT!

Née dans les années 80, j’ai grandi dans une maison sans câble, sans Internet, sans voisins et sans asphalte (superbe idée, demander des patins à roues alignées pour ma fête de huit ans…). Mon cerveau débordait de questions, que je posais sans arrêt à mes parents. Est-ce que ça leur est arrivé, à l’occasion, d’inventer quelques réponses pour l’occasion? Sûrement. J’aurais fait pareil si j’avais une petite moi de six ans hyperactive (lire : gossante) qui me suivait partout dans la maison pour savoir pourquoi le ciel est bleu.

Maintenant, étant moi-même maman, je constate que le fait de disposer d’une panoplie d’outils modernes –ordinateurs, tablettes, cellulaires –, ça aide, mais ça ne règle pas tout. Des fois, entre deux brassées de blanc et le souper qui cuit, on n’a juste pas le temps de se lancer dans une recherche exhaustive pour savoir qui a inventé l’épluche-patates. C’est pour ça que c’est l’fun, avoir du monde qui cherche ces réponses-là pour nous.

Publicité

Dans Ta vie sans ça, une nouvelle émission qu’on peut regarder gratuitement sur l’application Télé-Québec, les enfants apprennent l’origine d’une foule d’objets différents. En imaginant notre vie sans ces objets – par exemple, le grille-pain –, on se demande tout à coup comment ils ont été inventés.

Pour vous préparer à la prochaine vague de questions de vos petit.e.s curieux.euses, on vous donne ci-dessous quelques réponses, en attendant que vous regardiez le premier épisode de Ta vie sans ça.

Psstt! Ce qui est encore plus cool, dans l’émission, c’est que ce sont les objets eux-mêmes qui parlent de leurs origines.

Ta vie sans grille-pain? Impossible!

OK, c’est sûrement possible de vivre sans grille-pain, mais des toasts, c’est si bon! La preuve : l’humain a passé des décennies à perfectionner le concept. Un des premiers prototypes du grille-pain était fait de deux grilles de broche. (Ça me rappelle mon cégep sans toaster, quand je faisais mes rôties sur son un rond de poêle avec un cintre en métal plié. Ceux qui savent savent.)

C’est ensuite devenu une plaque de tôle trouée qu’on déposait sur le feu : le pain y était déposé sur des grilles, à la verticale. Au début du XXe siècle, le grille-pain prend un virage plus techno lorsqu’on y insère des éléments chauffants entourés de grilles en métal sur lesquelles on dépose le pain. En 1925, l’Américain Dayton Rodgers rend le grille-pain électrique, à l’intérieur duquel on pouvait mettre deux tranches en même temps. On arrivait même à régler le temps de cuisson et, révolution, il est muni d’un mécanisme d’éjection des rôties. Côté design, on n’arrête pas le progrès! Avec le temps, le grille-pain fait sa petite véritable révolution et dans les années 70, on se met à l’offrir en toutes sortes de couleurs et de modèles.

Publicité

Encore aujourd’hui – puisqu’il y a toujours place à l’amélioration –, on lui ajoute plein de boutons et de fonctions pour le rendre plus performant : pensons au ramasse-miettes, à la fonction de décongélation ou à l’option de cuisson plus longue pour les bagels. Les rôties n’ont qu’à bien se tenir!

De quoi aurait l’air ta vie sans couteau suisse?

Comme Guillaume Tell, les montres Swatch et le délicieux chocolat, le couteau suisse vient bel et bien de… Suisse! Et pourquoi est-il rouge vif, la plupart du temps? Pas parce qu’il est timide, ni pour rendre hommage au drapeau de son pays d’origine, mais bien pour nous aider à le retrouver quand il tombe dans la neige (comme quoi les Suisses comprennent les problèmes avec lesquels les Québécois doivent composer).

C’est l’armée suisse qui a conçu ce couteau en 1880. Le premier modèle était doté de quatre outils : une lame, un ouvre-boîtes, un tournevis et un outil pour percer des trous qu’on appelle alésoir. Depuis, ce petit couteau a fait un bon bout de chemin et s’est même retrouvé… dans l’espace! Son premier voyage interstellaire a eu lieu en 1978, et en 1992, il a été nommé membre officiel du kit de survie des astronautes de la NASA.

Publicité

Et fini le temps où il ne possédait que quatre outils : il peut désormais contenir jusqu’à 87 accessoires. Il sert donc à visser, à ouvrir, à écailler, à tirer, à tourner, à limer, à décapsuler, à observer, à coudre, à éclairer… C’est pas compliqué, il peut tout faire!

*****

Vous voulez en savoir plus? N’oubliez pas de regarder Ta vie sans ça sur l’application Télé-Québec ou au video.telequebec.tv!