Dix phrases que les pères devraient arrêter de dire 

Les études le prouvent : les pères sont de plus en plus engagés dans l’éducation de leurs enfants. C’est une excellente nouvelle, oui, mais, malgré tout, la persistance de certaines expressions pourrait laisser croire que les mentalités n’ont peut-être pas tant évolué, finalement.

Évidemment, il ne faut pas généraliser. Mais on vous a quand même concocté un petit guide des phrases que les pères ne devraient plus jamais dire à leur blonde. D’un coup que ça pourrait servir…

Ouin, non. C’est pas toi qui t’enfiles les rendez-vous de suivi à répétition. T’as pas non plus à faire des prises de sang ou à boire le ti-jus ultra sucré pour le test de diabète de grossesse. Tes pieds n’enflent pas, t’as pas envie de pisser quatre fois par heure et des inconnus te touchent pas la bedaine sans te le demander comme si t’étais leur meilleur chum. En attendant de pouvoir porter toi-même un bébé comme Arnold Schwarzenegger, gardes-toi une petite gêne.

Y a rien qui ressemble moins à des vacances qu’un congé de maternité. T’imagines peut-être ta blonde siroter un piña colada pendant que le bébé dort mais elle est plutôt en train de faire une brassée en préparant des purées en rangeant les jouets en nettoyant du régurgit en faisant 72 appels pour trouver une garderie. Mais oui, je suis sûre que ton meeting Teams qui a duré 45 minutes au lieu de 30 t’a complètement vidé.

À part peut-être l’allaitement, y a rien qui est exclusivement une job de mère. T’as aussi ton rôle à jouer dans l’éducation émotive de ton enfant, même si tu penses que tu vas être malhabile.

Ta blonde est déjà mère d’un enfant, elle a pas besoin d’être celle de son chum aussi. T’sais, quand il reste pus un pouce carré de comptoir pour y déposer une fourchette sale, c’est peut-être un signe qu’il faut faire la vaisselle. Et si tu pousses de toutes tes forces pour faire rentrer la couche dans la poubelle, y a des maudites bonnes chances qu’elle ait besoin d’être vidée. Rassemble ton courage et prends une initiative!

Y a pas de chemin plus court pour te faire envoyer chier que de faire allusion aux hormones de ta blonde. C’est vrai que son système endocrinien s’est payé un solide party pendant la grossesse et l’accouchement, sans compter le post-partum. Mais elle a aucun contrôle là-dessus, et elle a certainement pas besoin de se le faire remettre dans la face.

C’est gentil d’offrir à ta blonde une occasion de décompresser de temps en temps. Mais à moins d’avoir 15 ans et d’être payé 5$ de l’heure (sûrement 200$ avec l’inflation?) pour t’occuper de ton enfant, t’es pas une gardienne. T’es un père, pas le président du Club des Babysitters.

Belle façon de faire un compliment pour se dédouaner d’une tâche. Tu connais l’expression « C’est en forgeant qu’on devient forgeron »? Ben c’est en changeant des couches qu’on devient… coucheron? Et c’est en nourrissant son enfant qu’on devient nourrisson. (Ok, ça se dit peut-être pas, mais tu comprends le principe.)

Oh boy… Ça, c’est un terrain aussi glissant que le fond du bain avant que t’aies acheté des ti-collants antidérapants. Je dis pas que ta mère peut pas être de bon conseil, mais ça se peut aussi que la façon d’élever un enfant ait évolué depuis les années 90.

Tu te souviens de ce pastiche d’Air Miles imaginé par François Morency? En gros : chaque fois que t’es fin avec ta blonde, t’accumules des Air Lousses. Et quand t’en as assez, tu les échanges pour aller prendre une bière entre boys, ou de quoi du genre.

Mais c’est pas parce qu’un chanteur dans la fin vingtaine en a récemment fait une toune que c’est nécessairement encore à la mode.

Ça, c’est définitivement une phrase que les pères devraient jamais dire à leur blonde.