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Diversification de vos revenus : L’ABC pas compliqué de votre comptabilité

Pour une nouvelle année où l'impôt devient plus simple

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URBANIA et Revenu Québec s’associent pour vous aider à vous démêler dans vos factures.

Side hustle, revenu passif, gig economy, diversification des revenus : pas besoin de passer beaucoup de temps sur les réseaux sociaux pour constater que, de nos jours, bien des gens gagnent leur vie grâce à des activités en lien avec l’économie numérique.

Qu’il s’agisse d’une boutique Etsy vendant des tuques tricotées, d’un influenceur faisant la promotion d’un produit quelconque ou d’une personne livrant de la nourriture commandée via des applications : la liste des types de boulots qu’il est possible de faire comme travailleur autonome ne cesse de s’allonger.

Aujourd’hui, on se penche sur cette tendance afin de mieux la comprendre, de découvrir les différents gagne-pain qui se rattachent à l’économie numérique et d’apprendre à bien gérer ses finances en vue de la saison des impôts (premier truc : gardez vos factures dans un dossier ou une enveloppe quelque part!).

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La réalité du marché

Les termes « économie de petits boulots » ou « économie à la demande » (gig economy en anglais) ne vous sont peut-être pas familiers, mais il y a de fortes chances que vous connaissiez des gens dont les activités rémunérées en font partie. Qu’ils cherchent à se libérer d’un horaire traditionnel ou à arrondir leurs fins de mois dans un contexte économique de plus en plus difficile, un sondage paru au début d’octobre 2024 révèle que près du quart (22 %) des Canadiens participent à la gig economy, une tendance à la hausse depuis déjà quelques années.

Même si ces activités ne sont pas la source de revenus principale de la majorité des Canadiens, il faut savoir que peu importe leur montant, les revenus gagnés à titre de travailleurs autonomes doivent être déclarés.

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Pour en revenir à ce nous disions plus haut, si vous gagnez de tels revenus, l’avantage, c’est que vous pourrez déduire certaines dépenses admissibles dans l’exploitation d’une entreprise individuelle en tant que travailleur autonome. Il vous sera possible, par exemple, de déduire une partie des dépenses liées à votre travail – des frais d’essence lorsque vous faites des livraisons en voiture, une partie de votre facture d’Internet et de votre loyer si vous utilisez votre appartement comme bureau, etc. – à condition, bien sûr, que ces dépenses soient admissibles et que vous ayez des factures pour les prouver, en plus d’un registre d’utilisation dans le cas de certaines d’entre elles (comme l’essence).

Silicon Valley dans mon salon

Avant de m’intéresser à l’économie à la demande, j’avoue que j’étais un peu sceptique à l’idée de faire de l’argent en ligne sans jamais rencontrer l’humain censé signer mon chèque. Je blâme les personnes qui font des stories avec des liasses de cent piasses en me promettant une « opportunité qui va changer ta life » d’avoir gâché ma vision de la chose. Cela dit, cette image du gourou-entrepreneur n’est pas une représentation adéquate du marché de l’économie numérique à la demande.

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Ces dernières années, l’économie numérique permet à de plus en plus de gens de se trouver des emplois à distance. Il n’est plus seulement question d’employés qui ont basculé en télétravail pour une entreprise d’ici. Dorénavant, il n’est plus rare d’apprendre qu’une personne travaille du confort de son salon pour une entreprise où elle ne mettra jamais les pieds.

On peut aussi penser aux créateurs de contenu et aux pigistes qui s’inscrivent sur des plateformes comme Pige Québec, Upwork ou Fiverr (pour ne nommer que celles-là). Pour les travailleurs autonomes qui offrent leurs services en ligne sur ces plateformes, c’est assez intuitif de penser à déclarer ses revenus, surtout que les plateformes offrent souvent une fonction pour produire des feuillets fiscaux.

Mais même si vous êtes laissé à vous-même côté comptabilité lorsque vous créez du contenu sur Twitch ou Instagram, sachez que c’est votre responsabilité de calculer votre revenu d’entreprise individuelle et de produire vos déclarations de revenus à la fin de l’année.

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Quand on pense à un revenu, on pense évidemment à de l’argent, mais le revenu inclut aussi la rémunération reçue sous forme de partenariat ou de cadeaux, comme des biens matériels ou un voyage.

Si tout cela n’est pas tout à fait clair pour vous, n’hésitez pas à vous inscrire au programme d’accompagnement de Revenu Québec, qui vise à outiller les PME et les travailleurs autonomes en matière de fiscalité.

La question à se poser

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Comme cet article le démontre, l’économie numérique, c’est vaste. Elle regroupe autant les créateurs de contenu et les pigistes offrant leurs services en ligne que les livreurs d’Uber Eats.

L’économie numérique comprend aussi la location de votre chalet ou de votre voiture, vos investissements en crypto et les ventes de biens sur Marketplace.

Dans le doute, demandez-vous simplement si votre activité en ligne a engendré un revenu. Si la réponse est oui, informez-vous, car ce revenu doit être inclus dans vos revenus d’entreprise individuelle.

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Parce qu’il n’y a rien de plus rassurant que de se sentir en contrôle de ses finances, trouvez les réponses à vos questions en lien avec les impôts au Justepourtous.ca.