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Dans les parages de… l’Institut national de la recherche scientifique
L’INRS, ce n’est pas une université qu’on choisit au hasard. Pourquoi? Parce que c’est une université de deuxième cycle, exclusivement consacrée à la recherche.
Disons qu’on se tourne plus vers cette institution parce qu’on trouve que les projets de recherche sont stimulants, que les profs sont compétents ou qu’on peut avoir accès à des bourses d’études que parce qu’on peut partir sur une dérape à moins de 500m de nos salles de cours. C’est pas moi qui le dit, c’est un sondage réalisé auprès des étudiant.e.s inscrit.e.s en 2019-2020.
En toute honnêteté, lorsqu’on m’a demandé d’écrire un article sur la vie étudiante, j’ai figé. Je cherchais la case « ne s’applique pas ». Ce n’est pas qu’on est plates! J’ai noué plusieurs relations et j’ai participé à plusieurs activités vraiment chouettes dans mon parcours, mais notre situation particulière demande peut-être une petite mise en contexte.
En plus d’être des étudiants, nous sommes souvent des assistants de recherche avec un bureau assigné. Des espaces aménagés avec de grandes tables sont disponibles pour les travaux d’équipe, la plupart du temps c’est là qu’on étudie ou qu’on échange plutôt que dans un café. Notre dose de caféine, on la prend pour emporter (dans une tasse réutilisable).
Un parcours à l’INRS représente, au-delà des apprentissages, une transition vers le monde du travail. La vie étudiante s’apparente donc plutôt à une vie sociale entre collègues de travail. Ce n’est pas la quantité des rencontres que l’on y fait mais bien la qualité qui compte, même si Qualité Motel n’est probablement pas d’accord.
Hommage aux acrostiches… et aux assos étudiantes
Aux études supérieures, un des grands fléaux à combattre est l’isolement des étudiants. Avec 4 centres situés dans 4 villes différentes, la vie étudiante de l’INRS est vraiment unique! Chaque centre possède sa propre asso.
L’AEUCS
L’AEUCS (Centre de Montréal) organise une foule d’activités : 5 à 7, cabane à sucre, séances de yoga, cinéclub urbain, clubs de lecture ou partys de Noël – c’est toujours une réussite. Des membres de l’AEUCS ainsi que du personnel et des professeurs ont même mis sur pied un comité vert, notamment responsable du jardin en façade de l’édifice où poussent diverses fleurs et plantes potagères. Quand tout le monde s’est mis à tripper sur l’agriculture urbaine au mois de mai, on avait déjà une petite longueur d’avance! L’AEUCS s’assure aussi de promouvoir les activités de recherche des étudiant.e.s (allô les colloques!), et est près des préoccupations de ses membres. Par exemple, elle a récemment réalisé un sondage sur la santé mentale en temps de pandémie, un thème plus que d’actualité.
L’AECETE
L’AECETE (Centre de Québec) organise aussi, un peu à l’est sur la 20, des 5 à 7, des vins et fromages, soirée Halloween, partie de hockey, soccer et d’autres activités à saveur scientifique (conférenciers invités, conférences midi, midis cinéma, et ainsi de suite). Il y aussi parfois des concours photo, un pool de prévisions sur la fonte du banc de neige sur la terrasse, des potlucks aux saveurs internationales, etc. Ces activités réunissent tous les membres du Centre, pas juste les étudiants. Parce que oui, on est inclusif!
Si on a envie de sortir, ce ne sont pas les options qui manquent! Les centres de Montréal et Québec sont situés au coeur de leurs villes respectives et sont donc entourés de multiples restos, bars, cafés et de beaux grands parcs.
L’AGEIAF
L’AGEIAF (Centre de Laval) gère de magnifiques jardins, des activités sportives de volleyball, basketball, soccer, hockey et même une journée multisports où des équipes s’affrontent dans plusieurs disciplines. Elle organise des soirées quiz thématiques (sur les super-héros, par exemple), des soirées sushi ou encore de fabrication de produits ménagers écologiques. Il y a aussi des barbecues et des ventes de pâtisseries organisés dans le cadre de levées de fonds.
CEISME
À Varennes, on peut compter sur le CEISME (Centre de Varennes) pour créer des liens forts entre les étudiant.e.s. Que ce soit des barbecues, des épluchettes de blé d’Inde, des café-beigne, ou encore le« holi » (festival indien des couleurs) – la créativité est au rendez-vous. Et si vous êtes plutôt fan d’activités culturelles, il peut même arriver qu’on vous rembourse certains frais liés à une visite au musée ou si, disons, vous assistez à un concert. Pas mal, non?
Pour ce qui est des cours, votre mot préféré deviendra vite « visioconférence ». Comme il est possible de suivre certains programmes à un Centre ou à un autre, plusieurs cours sont donnés en visio. La beauté de la chose, en plus de la flexibilité, c’est qu’un groupe de 6 peut se transformer en un groupe de 16. Avec des équipements technologiques à la fine pointe (rien à voir avec Zoom, je répète : RIEN À VOIR AVEC ZOOM), cette méthode se révèle efficace et agréable pour tous. Je sais, c’est difficile à croire pour ceux qui viennent de s’initier aux études à distance, mais c’est possible. Les échanges, grandement favorisés, sont spontanés et enrichissants. Et lorsqu’on finit par se voir IRL, c’est comme si on se connaissait déjà !
Dans la deuxième couronne des centres
Tous les membres de la communauté reçoivent par courriel les infolettres Babillard et Revue de presse pour tout savoir sur ce qui se passe à l’INRS, notamment en recherche, mais il y a aussi des petites annonces. Très old school, mais à ne pas sous-estimer : on y trouve parfois de super apparts !
Les chercheurs, c’est une même espèce. Une communauté. Une gang de curieux. Certains s’affairent à comparer des molécules tandis que d’autres s’intéressent à l’insertion professionnelle des jeunes, mais c’est toujours facile d’engager une conversation.
Oh! J’allais presque oublier de vous parler de Thèsez-vous, un organisme qui organise des retraites de rédaction dans différentes régions du Québec (Montérégie, Estrie, Laurentides, Charlevoix, Centre-du-Québec, Outaouais, Saguenay–Lac-Saint-Jean). L’INRS est partenaire de l’initiative et je peux vous jurer que c’est une autre occasion géniale de faire des rencontres. En plus, les dépenses sont couvertes !
Il y a aussi les midis scientifiques de l’INRS, où les étudiants des quatre centres sont invités à partager leurs travaux de recherche de manière vulgarisée avec l’ensemble de la communauté de l’université.
Finalement, je reviens sur mon hésitation de départ sur la vie étudiante. L’INRS c’est une université différente, mais oh combien attachante !