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C’t’une fois une étudiante, un prof et un diplômé qui entrent au cégep de Jonquière

« Par applaudissements dans la salle, qui connaît l’École supérieure en Art et technologie des médias? »

Par
Marc-Antoine Nunez
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URBANIA et l’École supérieure en Art et technologie des médias s’allient pour vous faire découvrir les différents programmes qui y sont offerts, via les témoignages d’une étudiante, d’un professeur et d’un diplômé.

Je vous rassure immédiatement, les prochaines lignes ne seront pas un numéro de rodage digne d’une soirée open mic dans un bar douteux, mais plutôt une occasion de vous présenter la formation technique en Art et technologie des médias (ATM) du Cégep de Jonquière. Et je dois tout de suite mettre cartes sur table en vous disant que c’est aussi pour moi, à titre d’ancien « atémien », une occasion d’aller taquiner la nostalgie.

Choisir le cégep où on va étudier peut être stressant.

Et qui de mieux pour vous brosser un tableau complet d’ATM qu’un prof, un diplômé et une étudiante? (Pas mal plus pertinent qu’un ami qui en a déjà entendu parler parce que sa grand-mère est originaire du Saguenay, mettons!)

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C’t’une fois un programme…

créé à la fin des années 1960. Si la seule fois que vous avez entendu « ATM », c’était pour désigner un guichet automatique, c’est sûr qu’il faut partir de la base! Depuis plus de 50 ans, ATM offre des programmes uniques ayant formé près de 10 000 étudiants dans le monde des médias, de la télévision, du cinéma et du Web.

Que vous choisissiez Techniques de communication dans les médias (pour devenir journaliste, recherchiste, animateur à la radio ou concepteur de stratégies de communication), Techniques en intégration multimédia (pour faire de la création Web et d’interfaces utilisateurs, par exemple), Techniques cinématographiques et télévisuelles (si la coordination de production, la caméra, l’éclairage, les effets visuels ou le montage vous intéressent) ou Techniques de production 3D et de synthèse d’images (pour être un pro de motion design 3D ou encore de modélisation), vous serez formé.e avec du matériel à la fine pointe de la technologie et par des enseignant.e.s au fait de ce qui se passe dans l’industrie. (Le dernier programme décrit sera offert à compter de 2024.)

ATM, c’est honnêtement la meilleure formation technique en la matière.

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Est-ce que j’exagère? Non! Ai-je un préjugé favorable pour ATM? Ça oui – mais je crois que les témoignages qui suivent me déculpabiliseront.

C’t’une fois une étudiante…

… nommée Koralie Hardy. Originaire de Sherbrooke, elle termine actuellement sa troisième année en Techniques de communication dans les médias, volet coordination publicitaire. Pour elle, le déclic s’est fait dès la troisième secondaire lors d’une « foire collégiale » à son école. La présentation des programmes d’ATM l’avait séduite. « Dès que je suis sortie de là, je me suis dit “moi, je m’en vais là!” », se rappelle-t-elle sur un ton évoquant encore son excitation du premier jour. C’est ce qu’on appelle un coup de foudre. L’année suivante, les portes ouvertes ne feront que lui confirmer qu’il s’agissait bel et bien du grand amour.

Une fois déménagée, elle avoue avoir eu besoin de quelques jours d’adaptation (ce qui est tout à fait normal), mais de se rendre compte que tous les étudiants ne provenant pas du coin étaient dans la même situation qu’elle l’avait vite rassurée. Aujourd’hui, à quelques mois de terminer son parcours, elle prend le temps de se remémorer son arrivée au Saguenay : « Attends : j’ai déménagé à 17 ans à cinq heures de chez moi. Y’a comme un petit moment de fierté! ». « Je recommencerais n’importe quand! », ajoute-t-elle, m’ayant au préalable prévenu du côté quétaine de ce dicton.

Les mots « familial » et « rassembleur » reviennent fréquemment lorsqu’elle décrit son expérience.

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Il faut en effet s’imaginer un dôme d’un rayon d’un kilomètre environ sous lequel tout le monde étudie, dort, mange, fait des rencontres, fête – bref, vit des expériences semblables. Je confirme que le choix de mots de Koralie est judicieux. Elle m’explique que lorsque tu déménages loin de ton patelin, l’intensité des relations créées est décuplée. Les amitiés sont plus fortes et les enseignants deviennent plus que de simples figures pédagogiques. L’expression « grande famille » n’est donc pas galvaudée lorsqu’employée par tous ceux qui ont foulé les planchers du Pav ATM (pour les intimes).

C’t’une fois un prof…

… nommé Jean-François Déry, ancien étudiant d’ATM qui enseigne en Techniques cinématographiques et télévisuelles depuis plus de 20 ans. Après avoir travaillé en Mauricie puis à Montréal pour des entreprises de production télévisuelle, retourner en sol saguenéen était pour lui une évidence. « Moi, j’ai tellement aimé ATM que je me suis dit “je veux aller me faire de l’expérience et après je veux partager ma passion avec les jeunes” », me lance-t-il. La rumeur veut que dès sa sortie du pavillon Joseph-Angers, il ait laissé quelques miettes de pain derrière lui, assurant ainsi son retour.

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Loin de moi l’idée d’être téteux, mais juste au bout du fil, je sens que c’est le genre d’enseignant que j’aurais aimé avoir : quelqu’un de passionné et empreint de bienveillance, des qualificatifs qui peuvent assurément être utilisés pour décrire le corps enseignant de manière générale en Art et technologie des médias (bon : maintenant que je me suis assuré de bonnes relations pour le prochain conventum, revenons à M. Déry).

Ce qu’il préfère par-dessus tout, dans son programme, c’est le fait qu’il puisse prendre son temps.

Dit comme ça, c’est sûr que ça ressemble à une phrase creuse digne d’un tatouage, mais c’est pour expliquer qu’il peut se permettre de miser sur de l’enseignement individualisé. Ses petits groupes lui donnent en effet la possibilité de voir l’évolution graduelle des étudiant.e.s de semaine en semaine et de s’attarder véritablement aux apprentissages liés à chaque métier du monde télévisuel. Le « fignolage », comme il l’appelle, est la clé qui permet à « ses jeunes » d’être prêt.e.s pour le marché du travail.

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On sent que c’est cette dernière pensée qui le motive encore, année après année. Il travaille non seulement pour que les étudiant.e.s reçoivent la formation la plus complète possible, mais également qu’ils et elles soient le mieux outillé.e.s possible après avoir quitté les bancs d’école. Pour ce faire, ses collègues et lui suivent de la formation en continu, ce qui leur permet d’être bien au fait des derniers développements technologiques. « Tout ce que je veux, c’est que chaque jeune trouve sa place », me résume bien Jean-François (j’ai sa permission pour l’appeler ainsi, promis).

C’t’une fois un diplômé…

… nommé Guillaume Lepage, âgé de 31 ans et des poussières et journaliste pour LNH.com. Natif de Repentigny, il a décidé à la fin du secondaire de quitter la banlieue de Montréal pour aller étudier à l’autre extrémité de la Réserve faunique des Laurentides. Dès le début de notre conservation, il est évident que Jonquière occupe une place de choix dans ses souvenirs. « Même après avoir fait l’université, je considère toujours que mes trois meilleures années d’études, ç’a été à Jonquière. » Ce diplômé du volet journalistique des Techniques de communication dans les médias me parle bien sûr des amitiés qu’il y a tissées, mais également de la plus-value du programme lorsque vient le temps de faire ses premiers pas sur le terrain. « Tu sens que tu as une longueur d’avance », m’avoue-t-il. Une de ses premières affectations lors de son stage de fin d’études à La Presse canadienne a été de mener une entrevue avec l’ex-professionnel d’arts martiaux mixtes Georges Saint-Pierre. « J’pense pas que n’importe quel jeune de 20-21 ans avec une simple formation théorique de base aurait été capable de faire ça sans une formation comme celle que j’ai eue en ATM », m’explique Guillaume.

Avec du recul, il se rend compte que le volet très technique de la formation lui a été extrêmement utile puisqu’en troisième année, il montait déjà un journal en plus de réaliser des reportages télé.

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Il se rappelle que sa formation est également ce qui lui a permis, à l’époque, de sortir de sa coquille, de se dégêner et de prendre ses aises (et éventuellement de faire face à GSP) (pas dans un octogone, on s’entend).

Alors, « grand » Guillaume Lepage, pourquoi le « petit » Guillaume Lepage avait-il choisi d’étudier en ATM? Le journalisme l’allumait, c’est vrai, mais il me confie s’être surtout lancé dans le vide un peu innocemment, à l’époque, sans vraiment savoir ce qui l’attendait.

***

Si jamais vous désirez, vous aussi, vous « lancer dans le vide un peu innocemment », mais en étant bien au fait de ce qui vous attend à l’atterrissage, sachez que des visites guidées sont prévues jusqu’en février 2024. Pour la liste complète des dates ainsi que l’horaire, c’est ici. Les témoignages de l’étudiante, du prof et du diplômé ont piqué votre curiosité? Pour en savoir plus sur les programmes offerts, rendez-vous sur le site du Cégep de Jonquière.

Je vous invite maintenant… à faire le grand saut!

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