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Comment vaincre la peur de l’échec quand on se lance en affaires
La peur de se tromper, d’échouer, de se planter. C’est une peur qu’on a vaincue le premier jour de classe, et la première fois qu’on est monté à vélo. C’est une peur qu’on doit surmonter constamment en tant qu’enfant, mais lorsqu’on vieillit, ça semble devenir de plus en plus difficile de prendre une grande respiration et de foncer quand même.
Un sondage de Quatre95 nous a démontré que l’une des principales préoccupations des gens qui pensent se lancer en affaires, c’est la peur du risque et de l’échec.
Mais quand on s’arrête pour y penser, pourquoi l’échec nous fait-il si peur?
Voir l’erreur différemment
On entend souvent dire que 50% des nouvelles entreprises ne franchissent pas le cap des cinq ans. C’est un chiffre qui fait peur, car personne ne veut se retrouver du mauvais côté de la statistique. Mais si on essayait de regarder l’échec différemment, peut-être serait-il moins contraignant?
Apprendre de ses erreurs, eh bien c’est une étape importante dans la route vers le succès!
Il faut commencer par réaliser que, tout comme la peur, l’erreur est humaine et que la plupart du temps, un échec est un tremplin pour une réussite encore plus grande. Michel Bergeron, Chef de la direction stratégique à la Banque de développement du Canada et sans lien de parenté avec l’ancien coach des Nordiques, indique même que l’échec a été un élément clé dans certaines des plus grandes réussites du monde des affaires. Car apprendre de ses erreurs, eh bien c’est une étape importante dans la route vers le succès!
Lorsqu’on regarde les entreprises qui ont réussi dans le monde des affaires, on voit plus souvent leurs bons coups que leurs mauvais coups. C’est que tout le monde parle de ce qui les rend fiers, et non pas l’inverse. Mais tout le monde échoue à un moment ou un autre et ce n’est pas ce qui démarque une entreprise d’une autre.
La différence, c’est dans la façon qu’elle aura de se relever, de peaufiner sans relâche son produit et de ne pas abandonner. Pour réussir en affaires, tout est une question de perspective. Bien que ça semble facile à dire, il faut vraiment essayer de voir l’échec comme un défi à relever et non comme une fatalité. Donnons-nous le droit de nous planter une fois de temps en temps!
Et si je suis du mauvais côté de la statistique?
C’est possible que, même à force de persévérance et de longues heures de travail, votre projet échoue quand même. C’est important d’être conscient de ça. Mais au lieu de critiquer ceux qui se retrouvent en situation d’échec, nous devrions admirer leur courage, le fait qu’ils ont osé et essayé, même si cela n’a pas donné le résultat escompté.
«L’absence d’échec devrait être perçue comme de l’absence de progrès.»
Pensez-y un instant. Si ces entrepreneurs avaient laissé la peur les bloquer dès le départ, ils n’auraient pas franchi le quart du chemin parcouru. Ils n’auraient pas rencontré autant de gens ni appris autant de choses.
Toujours selon Michel Bergeron: «L’échec est le prix à payer pour l’essai. L’absence d’échec devrait être perçue comme de l’absence de progrès. » Il faut donc laisser plus de place à l’erreur dans nos vies. Si un projet échoue ou ne se développe pas comme vous l’auriez voulu, au lieu de vous en vouloir, demandez-vous plutôt ce que vous avez appris de cette aventure! Oser penser l’échec différemment c’est peut-être ça la clé du succès!
Alors oui, la peur de ne pas réussir est naturelle, elle est justifiée même. C’est effrayant de se lancer tête première dans l’inconnu, sans savoir si le résultat sera celui qu’on espère. Mais il est important de se laisser le droit de se tromper. C’est comme ça qu’on va continuer à avancer!