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Comment préparer votre enfant à l’arrivée du deuxième
Avoir un petit frère ou une petite sœur, c’est une des plus belles choses au monde. Mais ça, votre enfant ne le sait pas encore.
Passer du statut d’enfant unique à celui d’aîné peut être un défi pour votre ti-pou. Du jour au lendemain, il devra partager ses parents avec un parfait inconnu. On lui demande d’être patient, d’attendre son tour et de montrer l’exemple. Ark.
Plusieurs enfants vont régresser à l’arrivée de leur adelphe (c’est l’équivalent français de sibling; quand même plus chic que frœur). Pour attirer l’attention, ils auront tendance à revenir à des comportements de bébé, comme se réveiller la nuit, demander le biberon ou ne plus être propre. Après tout, ça semble fonctionner pour le petit nouveau.
Heureusement, il y a des façons de préparer votre enfant à l’arrivée de votre deuxième et, potentiellement, d’atténuer ces effets négatifs. Pis ça tombe bien, on vous a justement préparé une liste de conseils, question de vous éviter la lourde tâche de googler vous-même les infos. De rien!
L’annonce de la grossesse
La première chose à faire pour préparer votre enfant à l’arrivée du bébé, c’est de l’informer de l’arrivée du bébé (ben oui). Mais ne le faites pas trop à l’avance!
Si vous lui en parlez aussitôt la tite ligne apparue sur le test de grossesse, l’attente pourrait lui paraître interminable.
Patienter trois secondes pendant que vous remplissez son gobelet de Goldfish est déjà un supplice, imaginez neuf mois…
Lui faire toucher le ventre et sentir les coups du bébé peut également aider à rendre la chose plus concrète. On recommande aussi de lui lire des livres sur la naissance des bébés et sur les frères et sœurs. Ça l’aidera à mieux comprendre ce qui l’attend et à se préparer émotionnellement.
Un autre bon truc, c’est de donner une poupée à votre enfant et de l’encourager à en prendre soin. Ça le pratiquera à faire la même chose avec son.sa cadet.te. Vous pouvez même cacher la poupée sous votre chandail et la ressortir pour lui faire comprendre comment fonctionne la grossesse. Par contre, une poupée qui fait non non non non est déconseillée (allô, les fans de Pérusse!).
Vous pouvez aussi lui montrer des photos de lui quand il était bébé et lui raconter comment il est venu au monde. Ça l’aidera à comprendre ce qui s’en vient avec son adelphe (et ça vous rappellera à quel point il était cuuuuuuuute!).
Les derniers moments avant l’accouchement
C’est important d’impliquer votre enfant dans les préparatifs, pour qu’il sente qu’il fait aussi partie du projet. Vous pouvez lui faire choisir un jouet ou un toutou qu’il donnera au bébé, ou, encore, décorer la chambre avec un de ses dessins ou bricolages. Par contre, peut-être éviter de l’afficher trop proche de la bassinette, question que le bébé ne fasse pas des cauchemars de chien à trois pattes avec les yeux croches.
Si l’arrivée du petit nouveau signifie un changement de chambre ou de lit pour votre aîné, assurez-vous de le faire au moins deux mois avant l’accouchement. Il aura le temps de s’habituer à cette nouveauté et risquera moins de blâmer le bébé pour tout ce qui va mal dans sa vie (coudonc, il est vraiment drama queen, votre enfant!).
Évitez aussi les nouveaux apprentissages majeurs trop près de la date d’accouchement. L’arrivée du.de la cadet.te est déjà un gros changement, ça se peut qu’apprendre à chier dans un pot ne soit pas la priorité de votre aîné, au début.
Préparez aussi votre enfant à comment ça va se passer, le jour de l’accouchement. Dites-lui qui va le garder, où il va dormir, à quel moment il pourra voir son adelphe, etc. Plus il en sait, moins il sera déstabilisé.
Une fois que bébé est là
Une fois le bébé arrivé, il y a plusieurs manières de s’assurer que la transition se passe bien. À commencer par maintenir le plus possible la routine habituelle. Ça donnera un semblant de normalité à votre aîné.
Il faut aussi s’assurer de se réserver des moments seul avec lui, pour lui montrer qu’il est encore important et que vous l’aimez autant qu’avant (Vous l’aimez encore, right?).
Sinon, vous pouvez l’impliquer dans la vie du bébé en lui assignant des tâches simples, comme aller chercher une débarbouillette, lui donner le biberon ou lui chanter une chanson.
Mais de grâce, laissez votre aîné être un enfant! Devenir grand frère ou grande sœur ne veut pas automatiquement dire devenir grand. Lui donner trop de responsabilités dès le départ risque de lui mettre de la pression et de le rendre anxieux. Rappelez-vous, c’est pas à lui ou elle de prendre les rendez-vous pour les vaccins ou d’ouvrir le REEE de son adelphe.
Bref, bonne chance! Ça va bien aller.