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Sponso Fondation Olo

Comment nourrir bébé sans capoter

Et comment déculpabiliser si ti-pou ne mange pas ce qu’il y a dans son assiette.

Par
Florence Tison
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URBANIA s’allie à la Fondation Olo pour vous aider à offrir des repas équilibrés à vos cocos… sans vous casser le coco!

Mercredi. Un autre soir où je prépare un beau souper, la plus jeune dans les bras (elle a neuf mois), pendant que mon chum va chercher le plus vieux (deux ans) à la garderie.

Mon garçon ne veut pas manger ses brocolis ni ses morceaux de porc, juste son quinoa. Ma fille, elle, veut bien des brocolis, mais pas du reste. Il y a de quoi se sentir frustré, alors que je fais tous ces efforts pour donner une alimentation équilibrée à mes enfants.

Mais à bien y penser, c’est vrai que je n’ai pas été rusée. Après tout, mon grand a mangé une barre tendre en rentrant, alors que la Fondation Olo conseille idéalement d’espacer de deux heures les collations et les repas

Mais on fera mieux la prochaine fois! Baissons la barre (tendre : la pognes-tu?).

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Les petits décident eux-mêmes s’ils mangeront (ou non) ce qu’il y a dans leur assiette, et en quelle quantité. On n’a aucun pouvoir là-dessus. Les seules choses que nous contrôlons en la matière, en gros, sont les suivantes : le lieu du repas, l’heure du repas, le repas lui-même et la façon dont il se déroule.

1- Le lieu du repas

La cuisine et la salle à manger, c’est parfait. Et c’est mieux quand il n’y a pas de distractions et que tout le monde est assis autour de la table, dans sa chaise haute, son banc d’appoint ou sa belle chaise de style Louis XVI.

Manger ensemble stimule tout le monde à manger, surtout bébé. Il ou elle voudra aussi participer à la conversation, même si son apport à la discussion est incompréhensible ─ bien que charmant.

2- L’heure du repas

Ce sont les parents qui décident quand on mange, pas les enfants!

Nous déterminons à quelle heure ont lieu les repas et les collations. Si ti-pou boude son repas d’œufs brouillés, on peut lui rappeler qu’il pourra avoir sa barre tendre seulement à la collation, dans deux ou trois heures.

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La routine, ça sécurise les enfants. Des soupers à heures fixes, à une demi-heure près, sont des points de repère qui les mettent en confiance. Chez nous, c’est 17 h 45, et quand je sers le repas pile à cette heure-là, je suis particulièrement fière de moi (c’est pas grand-chose, mais on trouve des satisfactions là où on peut quand on dort seulement cinq heures par nuit et qu’on a en permanence deux cernes de lait maternel sur son chandail).

En plus, il paraît que les enfants qui mangent régulièrement en famille ont de meilleures habitudes alimentaires et sont moins difficiles. Depuis qu’on mange tous ensemble, non seulement les adultes soupent avant de s’auto-digérer, mais les cocos mangent davantage des bonnes choses qu’on a cuisinées.

3- Le repas

Un bon repas doit être nutritif, oui, mais également varié et coloré. Il s’agit de faire découvrir des textures et des saveurs aux enfants pour qu’ils développent leurs goûts, ce qui se fait à tout âge.

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Moi-même, j’ai commencé à aimer les courgettes seulement dans la vingtaine, alors ma marmaille peut bien rejeter ses choux de Bruxelles pendant encore une couple d’années. Cela dit, ça ne m’empêchera pas de lui en proposer régulièrement. Selon la Fondation Olo, ça peut prendre jusqu’à 20 expositions à un aliment avant qu’un enfant l’apprécie. Ne lâchez pas!

Il peut être tentant de proposer des rôties au beurre d’arachide ou un restant du frigo à un enfant qui refuse de manger, pour qu’il ait quelque chose à se mettre sous la dent. Après tout, quelle est l’utilité d’un repas si on sort de table le ventre vide, n’est-ce pas? Ne tombez pas dans ce piège! Si on propose une autre option, les cocos comprendront qu’ils n’ont pas à manger ce qu’on leur a servi : ils pourront renvoyer leur plat à la cuisine et choisir les pâtes à la place. Non, non! À la maison, il n’y a qu’un seul choix au menu.

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Besoin d’idées pour des repas simples, nutritifs, complets et qui vont plaire autant aux enfants qu’aux parents? La Fondation Olo propose plein de recettes et de conseils dans son « assiette équilibrée ». L’assiette équilibrée, en gros, c’est un guide pour avoir un repas complet sur la table. C’est facile à appliquer et ça peut guider l’alimentation d’un ti-pou dès l’âge d’un an.

4- La façon dont se déroule le repas

Idéalement, le repas doit se dérouler dans le calme! C’est le moment de demander au plus vieux ce qu’il a fait à la garderie, même s’il répond toujours qu’il a joué aux blocs, et de faire semblant de comprendre les baragouinages de la plus jeune.

Pas besoin de divertir la gang avec un numéro de cirque, et évitons les écrans, qui freinent la conversation tout en brouillant les signaux de satiété.

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De toute façon, le repas ne devrait pas durer trop longtemps : il suffit de 10 à 20 minutes avant qu’un enfant en ait sa claque d’être assis et commence à fouetter sa petite sœur avec sa bavette.

Voilà ce que vous contrôlez!

Forcer ses cocos à manger encore deux bouchées de carottes, ce n’est pas se rendre service. Camoufler les aliments non plus, d’ailleurs. J’ai longtemps vu la sauce à spag comme le véhicule parfait pour des légumes coupés très petits, incognito. Au contraire : clamons haut et fort le secret de la sauce! Pour moi, une aubergine entière, mes petits. Sans cachette, mes enfants pourront découvrir eux-mêmes qu’ils aiment ça, les légumes!

Si vous avez besoin d’idées de recettes, la Fondation Olo propose un livre de recettes de plats que les adultes mangeront eux aussi avec appétit. En passant, on y trouve même des conseils pour faire participer les tout-petits aux activités de la cuisine, et d’autres pour diminuer les risques d’étouffement (une autre source de stress de moins pour vous)!

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Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de la Fondation Olo.