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Comment ne pas être la « pire personne » en randonnée

Une étiquette de civilité en pleine nature. 

Par
Marc-Antoine Lafrance
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Je sais qu’il est peut-être encore un peu tôt et que la météo s’amuse à prolonger l’hiver, mais techniquement, le printemps, c’est la semaine prochaine! Ça veut dire qu’on se dirige tranquillement vers une des meilleures périodes de l’année pour faire de la randonnée pédestre : celle où il ne fait pas trop chaud, pas trop froid, et où on peut encore utiliser notre arsenal de vestes de sport.

Pour marquer le retour de cette saison de marches post-mois de mars, je vous propose donc une remise à niveau, ou peut-être même une mise à niveau, de l’étiquette à suivre en randonnée. Parce que oui, même en dehors de la civilisation, on demeure dans une société avec certaines règles et choses à ne pas faire.

Voici donc le guide de la petite étiquette à suivre pour ne pas être la pire personne sur le sentier. À noter que par pire personne, je ne parle pas du niveau, mais bien de l’attitude.

Faire preuve de courtoisie, même dans le bois

Les sentiers, c’est comme le transport en commun : il y a des règles non écrites à suivre. À l’image de « laisser les gens sortir avant de rentrer » et « se mettre à droite dans l’escalier roulant si on ne monte pas », la randonnée comporte aussi des lois basées sur l’honneur des randonneurs et randonneuses.

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La première, c’est de laisser passer les groupes plus rapides que nous. Parfois, les sentiers sont assez larges pour que tout le monde puisse circuler librement, mais lorsqu’ils sont plus étroits, il se peut que vous ayez à laisser passer les groupes qui vous talonnent. Plusieurs facteurs peuvent expliquer qu’un groupe soit plus rapide qu’un autre, donc ne pensez pas qu’un groupe plus rapide cherche à vous pousser dans le derrière. Le mieux, c’est simplement de les laisser passer pour que vous puissiez continuer à un rythme qui vous convient.

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Lorsqu’on parle de courtoisie, on parle aussi du « salut du randonneur ou randonneuse », signe de respect et de politesse entre des groupes qui se croisent. Vous le connaissez, le petit « bonjour » subtil lorsque vous montez et que vous croisez un groupe qui descend, et vice versa. Ça peut être un hochement de tête, un « bonjour », pas besoin de trop y penser. C’est seulement une preuve de courtoisie propre à la communauté des randonneurs et randonneuses, et c’est devenu un indispensable.

Garder ses conseils pour soi

La randonnée, c’est un super moyen de sortir de la ville pour changer d’air et faire un peu de sport. Sa plus grande force, c’est son accessibilité. Il y a des montagnes pour tous les niveaux, et beaucoup sont entièrement gratuites.

Cette accessibilité fait en sorte que plusieurs types de randonneurs et randonneuses se retrouvent sur les sentiers. Certain.e.s sont plus aguerri.e.s, d’autres plus novices. Parfois, l’équipement est plus ou moins adapté aux conditions météorologiques ou à l’activité, mais dans tous les cas, l’acceptation demeure la bienvenue.

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À moins qu’on vous demande verbalement des conseils, c’est toujours un peu mal vu d’imposer ses recommandations à des inconnu.e.s, ou même à des gens au sein de votre groupe. Ce n’est pas tout le monde qui a les moyens ou tout simplement l’envie de s’équiper pour un trek ou de battre un record de vitesse. Ces personnes veulent peut-être simplement profiter de l’extérieur et s’amuser sans penser à la performance.

On peut amplement se contenter d’encouragements et de tapes dans le dos.

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Respecter la nature en tout temps

L’idée ici n’est pas de vous dire de ne pas jeter vos déchets par terre. Ça, vous le savez.

C’est plutôt de respecter l’état de la nature et les gens qui viennent pour en profiter. Par exemple, utilisez des écouteurs si vous voulez écouter de la musique et non un haut-parleur attaché à votre sac à dos. Ne pas crier ou faire du grabuge. En fait, simplement s’assurer de ne pas ruiner la nature pour autrui. Ça paraît simple, mais à force de faire des randos, on réalise que ce ne l’est pas toujours.

Pour ce qui est des besoins « naturels », il vaut mieux les faire le plus loin du sentier possible, et même de la vue des autres randonneurs et randonneuses. Oui, c’est naturel, mais ça gâche la magie pas mal.

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Beaucoup de ces conseils peuvent paraître comme du gros bon sens, mais la réalité, c’est qu’à chaque randonnée, il y a toujours une « pire personne », alors que ce serait si simple de suivre ces quelques règles pour que tout le monde puisse s’amuser et profiter de l’expérience sans accroc.

D’ici là, je vous souhaite de merveilleuses randonnées sous le signe de la bonne étiquette et une météo plus que clémente pour célébrer le printemps!