Cinq types de dépenses qui ont mis mon budget K.O. cette année

URBANIA et Fizz s’associent pour vous aider à redresser le contenu de votre relevé bancaire.

On l’a tous déjà vécu, ce court moment d’hésitation et de remise en question avant de faire un achat. « Ça me fait-tu vraiment du bien? J’en ai-tu vraiment besoin? » Finalement, c’est plus fort que nous : la carte touche le terminal et un petit ding confirme que le marché est conclu. S’ensuit un rush d’adrénaline, qui varie selon l’ampleur de la dépense compulsive qu’on vient de faire.

Trop souvent, je regrette ces dépenses. Dans ces moments-là, je me dis que j’aurais besoin non pas d’une limite de crédit, mais d’une limite de transactions sur ma carte de crédit. Avec la nouvelle année qui arrive, j’ai décidé que c’était le bon moment pour repenser à mon budget et à toutes ces fois où j’aurais dû me garder une petite gêne avant de dépenser.

C’est tellement tentant de profiter des essais gratuits. Quand ça concerne du streaming, c’est de plus en plus dur de résister, maintenant que certaines plateformes sont séparées en chaînes spécialisées (allô le retour à la TV traditionnelle?). Sans compter que, de nos jours, tout semble fonctionner par abonnement, des repas livrés à la maison en passant par le logiciel de montage – c’est dur d’y échapper.

Malheureusement, j’ai beau mettre une alarme ou une note à mon calendrier, il semblerait que certains abonnements parviennent malgré tout à passer entre les mailles du filet. Parfois, c’est un abonnement de quelques dollars pour une application qui m’est inutile, mais d’autres fois, c’est une application de sport ou des cours en ligne qui se renouvellent annuellement, me donnant l’impression de descendre quelques étages d’un coup. Dorénavant, le seul cours en ligne que je me permettrai de suivre, c’est un cours sur les finances personnelles donné par Bill Gates.

La prochaine fois que vous craignez de succomber à la tentation d’une période d’essai, écrivez-moi. À mon insu, j’ai sûrement l’abonnement premium de la plateforme de graphisme ou du VPN qu’il vous faut.

Fille ou pas, rien ne m’empêche d’être un grand adepte de la girl math. Si vous ne connaissez pas encore cette tendance, tant mieux pour vous. COUREZ.

Ma technique préférée : me dire que quand je paie en argent comptant, c’est gratuit! J’estime que ça, c’est la faute de la pandémie. On est tellement habitués à payer par carte qu’aujourd’hui, mon argent comptant m’apparaît comme un extra plutôt qu’une partie de mes avoirs.

On s’est tous déjà fait dire par un oncle que le truc pour payer ses télécommunications moins cher est d’appeler son fournisseur et de le menacer de le quitter pour le concurrent. Que ça fonctionne ou non, la meilleure solution, selon moi, est de simplement faire affaire avec une entreprise avec laquelle on n’a pas besoin d’argumenter pour avoir les meilleurs prix.

Or, l’entreprise Fizz, en plus d’offrir du financement ainsi qu’une gamme variée de forfaits (par ailleurs facilement modifiables), a un programme de fidélité super avantageux pour ses membres. L’entreprise encourage la fidélité. Je ne suis pas marié avec elle, mais quasiment! Membre depuis maintenant cinq ans, je pense honnêtement payer moins cher aujourd’hui qu’au début, et ce, grâce à des rabais mensuels et à des ajustements à mon forfait. (Vous me direz que si j’étais tight avec mes finances je verrais clairement que je paie mon cher. Ça ne fait que prouver que mon budget a besoin d’aide.)

Et ça, c’est sans parler du transfert d’un mois à l’autre des données inutilisées. Ce que ça veut dire, c’est que plutôt que de nous obliger à dire adieu aux données qu’on n’a pas utilisées pendant un mois donné, Fizz les transfère pour qu’on puisse s’en servir durant les mois suivants. Disons qu’on est loin de l’époque où on se réveillait un matin avec un courriel de notre compagnie de téléphone nous annonçant qu’un énorme supplément nous serait facturé parce qu’on avait busté nos données!

N’ayez crainte, je ne suis pas sur le bord d’aller derrière les barreaux. Si je suis coupable d’un crime, c’est surtout d’avoir fait un peu de clickbait. Depuis quelques années, en effet, mon manque de mémoire (ou d’organisation?) me coûte cher en contraventions. Comme pour les essais gratuits, une alarme ne m’empêche pas d’oublier de déplacer ma voiture à temps. Bientôt, les agents de stationnement vont commencer à appeler ma voiture par son nom.

Si vous pensez que le Québec a un problème de mobilité, attendez de voir toutes les contraventions que j’ai reçues. Pour m’organiser, j’en suis arrivé à la conclusion que ce n’est pas d’une alarme dont j’ai besoin, mais d’un gérant. Et comme cette option n’est pas réaliste, je capitule et j’accepte que ce soit le prix à payer pour avoir ma propre tonne de ferraille qui dort dans la rue.

Comparaison, quand tu nous tiens! Entre les pubs ciblées par l’algorithme, les stories d’amis au resto ou en voyage et mes séances de doomscrolling sur Marketplace, où je me convaincs que j’ai besoin d’un vélo de plus, pas facile de passer une journée sans me créer des besoins. Alerte au divulgâcheur : je n’ai pas de place, dans mon appart ni sur ma carte de crédit, pour un vélo supplémentaire.

En ce qui me concerne, le véritable bénéfice d’un exode rural, ça serait de m’éloigner de force des buvettes et de mes amis. Juste comme ça, j’économiserais sûrement assez pour faire les paiements hypothécaires de ma nouvelle maison en Estrie.

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