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Cinq métiers pas plates qui allient sciences, technologies et environnement

Des jobs trippantes pour les curieux et les curieuses.

Par
Camille Laurin-Desjardins
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URBANIA et le Cégep de Jonquière s’unissent pour vous faire découvrir des métiers méconnus et passionnants.

Ça fait juste un mois que l’école est commencée, ta prof de français t’a déjà demandé ce que tu voulais faire plus tard – et tu ne savais pas trop quoi répondre? On te comprend. C’est vrai que c’est rushant, devoir décider à 16 ans de ce que tu as envie de faire pour le reste de ta vie. Et ça se peut que tu ne t’imagines pas être pompier.ère, enseignant.e ou infirmier.ière, mais que tu aies envie d’avoir un bon emploi stable (sans être plate!).

Il y a tellement de métiers dont on n’entend jamais parler et qui peuvent être vraiment passionnants! Si tu es un.e mordu.e de sciences, de technologie ou de travaux manuels, que tu as un esprit analytique, que tu as gardé tous tes exemplaires du magazine Les Débrouillards, que tu attends impatiemment que ton petit cousin d’un an et demi vieillisse pour lui montrer la fameuse expérience du volcan, ou que tu demandes à tout le monde comment vous pourriez transformer votre maison pour qu’elle soit plus écoénergétique, ça se pourrait très bien que tu trippes en choisissant d’étudier dans une technique liée aux sciences, aux technologies et à l’environnement.

Pour te le prouver, voici quelques métiers méconnus qui pourraient t’intéresser, et qui sont accessibles après une formation technique de trois ans au Cégep de Jonquière.

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Technicien.ne en génie industriel

Le ou la technicien.ne en génie industriel, c’est la personne qui trouve des solutions. Quelqu’un qui fait un travail de coordonnateur et qui s’attarde à trouver comment mieux faire les choses. Il ou elle a comme mission d’éliminer les pertes de temps, d’argent, de matériel et d’énergie pour améliorer la qualité et l’efficacité de la production, en plus de s’assurer de respecter les normes environnementales. C’est un métier où ça bouge en masse et qui est loin d’être monotone : idéal pour les touche-à-tout qui aiment sortir de la routine.

Le ou la technicien.ne en génie industriel est un peu la personne-ressource sur laquelle on s’appuie pour résoudre des problèmes et proposer des solutions aux autres. Ça demande un esprit logique, mais c’est aussi une job qui comporte beaucoup d’interactions avec les autres collègues. En fait, être technicien.ne industriel, c’est un peu comme être un médiateur.trice qui regroupe toutes les personnes concernées par un problème et qui trouve la solution qui convient à tous, comme l’explique Louka dans l’épisode consacré au domaine du génie industriel du balado Tu t’en vas où?, produit par le Cégep de Jonquière.

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Même si le nom du programme fait référence au milieu industriel, un.e technicien.ne en génie industriel peut aussi travailler en milieu hospitalier ou dans une entreprise de télécommunications, par exemple.

Technicien.ne en procédés industriels

Tu ne te considères vraiment pas comme un geek de chimie? Sache qu’après en avoir appris un peu plus sur le métier de technicien.ne en procédés industriels, tu pourrais très bien te découvrir une fascination pour la transformation physique et chimique de la matière première. Autrement dit, tu pourrais te sentir tout à fait dans ton élément (« élément », la pognes-tu?) en procédés industriels.

Si tu te demandes ce qu’est un procédé industriel comme moi j’aimerais savoir ce qu’est un galiper, sache que c’est tout simplement une transformation de la matière, comme l’évaporation, la distillation, la filtration ou l’anodisation (ça, c’est un mot compliqué pour parler du procédé qui permet de traiter ou de décorer une pièce en aluminium pour lui donner une meilleure résistance à l’usure, à la corrosion et à la chaleur).

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Concrètement, un.e. technicien.ne en procédés industriels travaille souvent dans une usine, mais il ou elle peut aussi travailler dans l’industrie pharmaceutique, cosmétique ou autre. Dans tous les cas, cette personne sera appelée, à toutes les étapes de production, à améliorer les procédés (ou les recettes) qui servent à transformer la matière et à réduire l’impact environnemental.

Ce rôle, comme celui d’un.e technicien.ne en génie industriel, est un savant mélange de travail intellectuel et manuel qui demande aussi d’aimer le travail en équipe. Bref, un autre exemple de métier zéro routinier.

Technicien.ne en génie du bâtiment

Tu es passionné.e de construction, mais aussi d’efficacité énergétique? Ça t’agace quand, en pleine canicule, tu entres dans une boutique de la Plaza Saint-Hubert et qu’il y fait 17 °C? On t’a peut-être trouvé une vocation (à part celle d’être l’éternel.le grincheux.se de ta gang)!

Le ou la technicien.ne en génie du bâtiment s’intéresse à tout ce qu’il y a derrière les murs d’un immeuble. Il ou elle prépare les plans et les devis en s’assurant du bon état des différents systèmes du bâtiment et en analysant le rendement énergétique de ce dernier. C’est en quelque sorte le ou la spécialiste du confort dans un bâtiment, qui doit se pencher sur plusieurs de ses éléments : plomberie, chauffage, ventilation, climatisation, réfrigération, régulation, économie d’énergie et protection contre les incendies.

Le ou la technicien.ne en génie du bâtiment dessine des plans et résout des problèmes d’ordre pratique, tout en s’intéressant aux énergies renouvelables. C’est une personne débrouillarde, qui aime travailler en équipe.

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Si tu étudies dans ce domaine, tu pourrais être amené.e à travailler, entre autres, dans des firmes de génie-conseil, dans des entreprises en systèmes mécaniques du bâtiment, sur des chantiers de construction pour superviser des travaux, mais aussi dans des établissements d’enseignement ou dans la fonction publique.

Technicien.ne en aménagement et urbanisme

Si tu es le genre de personne qui, lorsqu’elle passe devant un terrain ou un immeuble abandonné, s’imagine le magnifique parc ou la salle de spectacle écoresponsable qui pourrait redonner vie à ce lieu, tu as le profil tout indiqué pour te lancer dans des études en aménagement et urbanisme.

Un.e technicien.ne en urbanisme joue un rôle de premier plan dans la réalisation de projets de réaménagement ou d’aménagement en milieu rural ou urbain : parcs, pistes cyclables, quartiers résidentiels et autres. C’est donc une personne très observatrice et créative, dont le mandat est d’imaginer des installations qui sont à la fois esthétiques et fonctionnelles, et qui a à cœur le respect de l’environnement. Dans le cadre de tes fonctions, tu pourrais par exemple être appelé.e à participer à la création d’un quartier écologique.

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En choisissant ce métier créatif, qui demande d’être autant sur le terrain qu’au bureau, tu pourrais visiter des chantiers, faire des inspections municipales, concevoir des plans intelligents et travailler en collaboration avec une foule d’autres personnes provenant de divers corps de métier. Tu pourrais aussi travailler pour une municipalité ou pour le gouvernement du Québec, ou devenir cartographe.

Technicien.ne en environnement, hygiène et sécurité au travail

Si, pendant que ta petite sœur est beaucoup trop motivée dans sa tentative de reproduire l’expérience du volcan à la maison, tu es la personne qui s’assure qu’elle porte des lunettes de sécurité, qu’elle n’utilise pas de produits chimiques dans sa formule et qu’elle ne se met pas les doigts dans le nez avant de manipuler les ingrédients, tu ferais sans doute un.e bon.ne technicien.ne en environnement, hygiène et sécurité au travail.

C’est un métier où on est un peu la Hermione Granger du groupe, qui s’assure que tout le monde respecte les règles et ne se met pas en danger (mais sans obligatoirement être gossant.e, promis). Il s’agit d’un rôle clé au sein d’une entreprise!

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Comme son nom l’indique, il y a trois différents volets à la formation. D’abord, l’environnement : le ou la technicien.ne qui travaille dans ce domaine s’assure que son entreprise respecte les normes environnementales et cherche à réduire l’utilisation de polluants industriels ou chimiques et à les remplacer par des solutions moins dommageables. Il ou elle effectuera donc, entre autres, des tests sur la qualité de l’air, des sols et des eaux.

Si le ou la technicien.ne travaille plutôt dans le domaine de l’hygiène au travail, il ou elle se concentre plutôt sur l’environnement de travail intérieur : qualité de l’air, bruit, température, etc. Après avoir fait des tests, il ou elle présentera des solutions de prévention.

Finalement, dans le domaine de la santé et de la sécurité, le ou la technicien.ne est chargé.e d’évaluer les risques afin d’éviter que les travailleurs compromettent leur sécurité. Elle concevra donc des programmes de prévention, mettra en place des mesures de protection et évaluera l’ergonomie des postes de travail, afin que ceux-ci soient le mieux adaptés possible aux personnes qui les utilisent. C’est le constat que fait l’animatrice du balado Tu t’en vas où?, Vicky Pedneault, dans l’épisode où elle rencontre deux techniciennes en hygiène et sécurité au travail en milieu hospitalier : « Vous prenez soin du monde qui prend soin du monde! »

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Comme Hermione Granger, un.e technicien.ne en environnement, hygiène et sécurité au travail doit faire preuve de beaucoup de rigueur, de minutie et de capacité d’analyse pour proposer des solutions aux problèmes étudiés. Et comme cette personne est appelée à travailler avec les membres de son équipe, elle doit avoir de meilleures aptitudes sociales que la petite madame Je-sais-tout couettée!

Après avoir fait tes études dans ce domaine d’étude, tu pourrais travailler dans des établissements de santé, au sein de différents ministères ou dans des entreprises manufacturières.

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Si ces métiers innovants t’intéressent, sache que le Cégep de Jonquière offre de nombreuses formations techniques qui y mènent.

Pour en savoir plus, tu peux aussi aller écouter le balado Tu t’en vas où?, produit par le Cégep de Jonquière pour faire connaître les neuf techniques liées aux sciences, aux technologies et à l’environnement qui y sont offertes.

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