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Cinq façons originales de financer vos études supérieures
Vous méritez plus que des nouilles en sachet et des nuits blanches.

Quatre95 et la Banque Nationale s’unissent pour vous aider à mettre de l’ordre dans vos dépenses.
Félicitations! Vous avez été admis.e dans le programme d’études de votre choix pour la rentrée 2019.
Bon : c’était peut-être votre deuxième choix, mais ce qui est certain, c’est que vous allez recevoir une facture vous demandant de payer vos droits de scolarité pour votre première session d’études supérieures. Ça va varier selon votre domaine d’études, mais attendez-vous à une somme dans les quatre chiffres.
Ça peut sembler énorme si vous occupez un emploi au salaire minimum. Cela dit, vous avez déjà plus de chance que nos voisins du Sud, qui doivent débourser beaucoup plus d’argent pour étudier à l’université et qui accumulent de grosses dettes.
Vous ne savez pas encore comment vous allez trouver l’argent nécessaire pour payer votre diplôme? L’idée de rembourser un prêt étudiant pendant les 10 premières années de votre carrière ne vous plaît pas tant que ça? N’ayez crainte, nous avons quelques solutions pour vous! Voici cinq façons de financer vos études auxquelles vous n’avez peut-être pas pensé.
1. Voyez le travail autrement
L’ère de l’économie des petites jobs bat son plein et pourrait vous rapporter gros!
Si vous avez une voiture, pourquoi ne pas devenir chauffeur ou même livreur quelques heures par semaine? Cet à-côté pourrait vous aider à arrondir vos fins de mois et à payer ces manuels scolaires qui finiront peut-être par amasser la poussière.
Vous ne pouvez vous offrir le luxe de posséder une voiture? Utilisez votre carte de transport en commun pour faire une tournée hebdomadaire des friperies et revendez des articles à profit! Si vous vous y connaissez un peu en mode, vous pourriez tomber sur de grandes marques et des pièces vintage à des prix dérisoires. Le Vide Dressing de Montréal, un groupe Facebook public, vous permet de vendre vos trouvailles en quelques clics seulement. Vous n’avez qu’à prendre des photos, à rédiger une description et à attendre que quelqu’un vous contacte. Ce n’est peut-être pas une méthode qui vous rapportera un revenu fixe, mais c’est toujours plaisant de recevoir 100 $ pour un t-shirt d’un groupe de musique obscur des années 80 acheté 4 $!
Votre collation des grades est encore loin? Pas besoin d’attendre votre diplôme pour vivre de votre passion. En effet, vous pouvez commencer à vendre vos talents bien avant votre bal des finissants (bien entendu, si vous êtes apprenti dentiste, on repassera).
Par exemple, si vous étudiez en design, vous pouvez offrir vos services à la pige sur plusieurs plateformes en ligne comme Jobine.io (une initiative d’ici!).
2. Demandez à votre patron
Si vous travaillez déjà pour une entreprise, ça peut être payant de vérifier si votre employeur pourrait financer une partie de vos études. En effet, de nombreuses sociétés offrent cet avantage, ce qui leur permet de soutenir le moral de leurs employés, d’améliorer leur performance et de diminuer le taux de roulement.
Votre champ d’études doit bien sûr correspondre aux postes offerts dans l’entreprise. Le centre d’appels où vous travaillez le week-end ne va probablement pas financer votre bac en littérature.
3. Organisez une campagne de sociofinancement
Saviez-vous qu’Internet et la générosité des gens pourraient vous aider? Il y a quelques mois, une jeune femme a organisé une campagne de sociofinancement pour pouvoir payer ses études dans une prestigieuse université américaine. Elle a réussi à récolter plus de 75 000 $!
4. Demandez une bourse d’études
Il y a de l’argent qui ne demande qu’à trouver preneur : mettez la main dessus! Plusieurs centaines de bourses d’études sont offertes au Canada. Bien souvent, les étudiants ne sont pas au courant de leur existence ou croient qu’ils ne pourraient y avoir droit.
Or il existe plusieurs critères autres que les notes pour mériter cet argent « gratuit », comme l’engagement au sein de la communauté ou les besoins financiers. Ça vaut donc la peine de faire l’inventaire des bourses offertes, car vous pourriez être la seule personne à présenter une demande pour l’une d’entre elles. De plus, « récipiendaire d’une bourse », ça se place très bien dans un CV!
5. Vérifiez si vous êtes le ou la bénéficiaire d’un REEE
En effet, il se peut que le destin vous donne un coup de main – ou plutôt vos parents, s’ils cotisent à un Régime enregistré d’épargne-études (REEE) depuis votre naissance. Ce programme d’épargne permet de mettre de côté un maximum de 50 000 $ pour vos études supérieures… Bref, si papa et maman ont placé 100 $ par mois depuis votre naissance, ça donne un joli montant de 20 400 $!
Et c’est sans compter les subventions gouvernementales liées à ce programme, qui peuvent ajouter quelques milliers de dollars à votre fonds d’études. Voilà un coup de pouce idéal pour se concentrer sur ses travaux d’équipe sans toujours devoir manger des ramens et travailler les week-ends. Si vos parents ne vous en ont jamais parlé, demandez-leur, on ne sait jamais.
En faisant appel à votre imagination, vous pouvez définir votre propre stratégie pour financer vos études. Si vous croyez que la seule façon de le faire est d’occuper des emplois où on regarde tourner les aiguilles de l’horloge, il est le temps que vous refassiez votre plan de match!
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Vous vous lancez dans un programme d’études du domaine de la santé? Voici quelques témoignages qui vous aideront à vous préparer.
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