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Choisir sa carrière en fonction de ses valeurs fondamentales
URBANIA et l’Université de Sherbrooke sont fiers de s’associer pour vous présenter les talents qui repensent l’avenir de l’environnement!
Les plus jeunes générations sont nées avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête : les changements climatiques vont-ils couper court à leurs projets d’avenir? Les épisodes de météo extrême, la perte de biodiversité et la crise du pétrole les attendent-ils au prochain tournant dans le but de salir leurs rêves et ambitions?
les jeunes millénariaux et les vieux Z sont de plus en plus nombreux à choisir un domaine qui leur permettra de véritables devenir des acteurs de changement.
Devant cette recette parfaite pour générer de l’écoanxiété, on n’est pas étonné de constater que les jeunes millénariaux et les vieux Z (en tant que millénariale, employer cette formulation est pour moi une douce vengeance, ha ha!) sont de plus en plus nombreux à choisir d’étudier dans un domaine qui leur permettra de devenir de véritables acteurs de changement et d’ainsi renverser la vapeur.
L’Université de Sherbrooke est très progressiste en matière d’action climatique, tant en ce qui a trait à l’aménagement paysager de son campus qu’à ses programmes d’études et aux activités de ses différentes associations étudiantes. Depuis quelques années, l’UdeS offre même un baccalauréat en études de l’environnement, qui consiste à former des professionnel.les qui pourront analyser les impacts de l’activité humaine sur l’environnement.
Une formation tous azimuts
«Avant, j’étais plus dans l’indignation, la frustration et les revendications. Maintenant, j’ai le goût de trouver des solutions et d’agir.»
Gabrielle Doré, vice-présidente aux affaires locales et aux projets environnementaux de la Fédération étudiante de l’Université de Sherbrooke (FEUS), en est à sa troisième année à ce bac. « Ce baccalauréat m’a permis d’acquérir une vision systémique des enjeux environnementaux, sociaux et économiques. On apprend vraiment à regarder les deux côtés de la médaille! » Alors qu’elle était auparavant pessimiste, ses études en environnement lui ont permis de cultiver une lueur d’espoir. « Avant, j’étais plus dans l’indignation, la frustration et les revendications. Maintenant, j’ai le goût de trouver des solutions et d’agir. »
Enthousiaste à l’idée d’en apprendre toujours plus, Gabrielle aimerait poursuivre ses études au deuxième cycle en éducation relative à l’environnement. « Je veux renforcer le pouvoir des communautés et contribuer au changement de notre vision collective de la nature, qui, souvent, est très utilitariste. »
En plus d’être très accessible, le baccalauréat en études de l’environnement semble très complet. « C’est un des seuls programmes qui offrent vraiment de toucher à tout : la chimie, la politique, l’urbanisme, les milieux humides, etc. », explique Amélie Drainville, 24 ans, qui a terminé son baccalauréat multi avec un cheminement en environnement.
«L’Université est un milieu foisonnant de réflexions politiques et d’occasions à saisir.»
En effet, en plus de proposer un programme unique en études de l’environnement, l’Université de Sherbrooke offre la possibilité à tous ses étudiants d’agir concrètement dans la lutte aux changements climatiques de la façon qui leur plaît : ça peut être par exemple en rédigeant un mémoire de maîtrise en politique appliquée sur les lois agricoles au Québec, comme le fait actuellement Amélie, ou en s’impliquant dans diverses associations. Amélie, qui a cofondé La planète s’invite à l’Université de Sherbrooke, en sait quelque chose : « L’Université est un milieu foisonnant de réflexions politiques et d’occasions à saisir. En tout cas, moi, je n’en ai jamais manqué. »
Étudier pour changer le monde (et gérer son écoanxiété)
Gabrielle Doré raconte que le bac en études de l’environnement lui est apparu il y a quelques années comme l’option la plus logique. « Au cégep, où j’ai fait un double DEC en sciences de la nature et en sciences humaines, je me suis rendu compte que tous mes choix de cours, tous mes travaux étaient liés de près ou de loin à l’environnement. C’est là que j’ai décidé que j’allais faire un bac qui relierait toutes mes passions : la nature et les relations humaines. »
«c’est vraiment le fait d’échanger avec mes collègues qui m’aide le plus à gérer mon écoanxiété!»
Quand on commence à s’inquiéter pour la planète dès son plus jeune âge, étudier les solutions aux changements climatiques devient presque une évidence : « Même si j’étudie les solutions aux changements climatiques au quotidien, c’est vraiment le fait d’échanger avec mes collègues qui m’aide le plus à gérer mon écoanxiété! », révèle Gabrielle. Amélie abonde dans le même sens : « Depuis que j’ai conscience de ce qui se passe dans le monde, je sais que je veux faire avancer la société. Côtoyer des gens qui partagent ma réalité et mes idées et travailler avec eux, ça me permet de réduire ce fardeau. »
Cela dit, il n’est pas nécessaire d’avoir l’environnement à cœur depuis qu’on sait dire « maman, j’ai chaud » pour en faire son champ d’études! Lorsque Philippe Larivière a vu ses études en politiques appliquées prendre une tangente environnementale, il a été le premier surpris! « J’ai compris, grâce à certains cours, à quel point cet enjeu-là était déterminant pour notre génération. J’aime penser qu’après ma maîtrise, qui est directement liée à la réduction des gaz à effet de serre au Québec, je vais pouvoir utiliser ma boîte à outils pour convaincre un gouvernement qu’il faut de façon urgente mettre en place des solutions réalisables. »
«Même si je leur demande simplement d’imaginer un projet, chaque année, il y en a au moins un qui se concrétise réellement!»
Pour Julien Lamarche, chargé du cours de méthodologie de gestion de projets en environnement au bac en études de l’environnement, ce qu’on apprend à l’université doit être concret : « J’ai la chance d’aider mes étudiants à relever les défis liés à la réalisation d’un projet, et, dans plusieurs cas, d’un démarrage d’entreprise. Même si je leur demande simplement d’imaginer un projet, chaque année, il y en a au moins un qui se concrétise réellement! »
Julien se réjouit que ses étudiants soient assez inspirés (et inspirants!) pour agir localement. « Ce qui me donne espoir, c’est cette tendance à réaliser des projets qui touchent un grand nombre de gens, et qui par conséquent ont un grand impact! Ça change de la dynamique d’affrontement qui met en péril les chances que de vrais changements se mettent en branle. »
Au Centre universitaire de formation en environnement et développement durable de l’UdeS (le CUFE, de son petit nom), tous les chargés de cours ont une double vie : celle de professionnel et d’expert de leur domaine environnemental… et celle de chargé de cours. Julien Lamarche, par exemple, est le cofondateur de la coopérative La Fabrique, une coop d’ateliers collectifs de Sherbrooke où de 2013 à 2018 on pouvait trouver tout le matériel nécessaire à un projet d’artisanat ou de revalorisation. Voilà pourquoi il encourage ses étudiants à s’impliquer le plus possible en dehors des cours : « Définir et structurer un plan de projet, c’est bien beau, mais c’est le travail terrain et les contacts qui sont les principaux facteurs de succès. »
La richesse des implications citoyennes
«je puise ma force dans les individus qui travaillent fort à améliorer notre monde.»
Gabrielle Doré semble suivre les conseils de Julien. « Même si je travaille et étudie dans un domaine relatif à l’environnement, ce ne sera jamais suffisant pour étancher ma soif d’en faire plus, ma soif de changer le monde. Et c’est par mon implication citoyenne que je vais y parvenir. » La jeune femme a d’ailleurs fait plusieurs stages, notamment en Bolivie et à Chicoutimi, qui lui ont permis tantôt d’observer les effets des changements climatiques sur une communauté autochtone d’Amérique du Sud et tantôt de travailler sur la gestion des matières résiduelles en Amérique du Nord. « Que ce soit dans les rencontres de mes stages, qui ont pu être bouleversantes – particulièrement en Bolivie –, que dans mon association étudiante ou dans un groupe étudiant, je puise ma force dans les individus qui travaillent fort à améliorer notre monde. »
Philippe, quant à lui, s’implique auprès du Climatoscope, un magazine scientifique affilié à l’Université, et reste toujours à l’affût des occasions d’élargir ses connaissances et le nombre de ses contacts. « À Sherbrooke, en tout cas dans mon cas, c’est facile d’avoir une proximité avec les professeurs, qui m’offrent de faire de la recherche avec eux, de travailler sur des chapitres d’ouvrages importants. » Visiblement très reconnaissant des occasions que ses professeurs et supérieurs lui ont offertes au cours des trois dernières années, Philippe laisse finalement tomber : « Un étudiant qui a de l’ambition ne plafonnera jamais à Sherbrooke. »
Julien Lamarche, qui a aussi fait son baccalauréat et sa maîtrise à Sherbrooke, vante quant à lui l’approche très pratique de son université : « C’est vraiment au fil de mon parcours universitaire que j’ai pris conscience des enjeux, mais aussi des actions possibles. Les offres de stages et les possibilités d’implications étudiantes à l’UdeS permettent de vivre des expériences significatives. »