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Le mealprep, c’est quoi? On dirait quelque chose à la fine pointe de la technologie! Ah, le petit effet ajouté de l’anglais! Mais en réalité, ça veut juste dire que vous préparez tous les repas de la semaine d’un seul coup. Ce qu’on trouve derrière la tendance, ce sont des personnes qui travaillent et qui, souvent, ont des enfants, tout en souhaitant manger un brin raffiné.
Votre grand-mère faisait probablement du mealprep, elle n’avait juste pas Instagram ou Pinterest pour afficher ses créations.
Avec ou sans enfants, quand vous finissez de travailler sans avoir mangé dans les cinq ou six dernières heures, ça semble une bonne idée d’avoir un délicieux repas qui vous attend, non?
Pourquoi préparer ses repas de la semaine à l’avance?
Je ne suis pas vraiment les tendances bouffe sur les médias sociaux. Je cuisine peu, ma bible est La croûte cassée, un livre de recettes pour débutants que j’ai depuis mes études.
L’objectif est de planifier ses repas à l’avance et d’aller aussi loin que possible dans la préparation, pour réduire au minimum ce qu’il reste à faire les soirs de semaine. Par exemple, on peut couper et cuire plusieurs ingrédients à l’avance, mélanger les salades, etc. On peut garder certaines choses à cuire à la dernière minute, comme les pâtes.
Votre grand-mère faisait probablement du mealprep, elle n’avait juste pas Instagram ou Pinterest pour afficher ses créations.
Qu’est-ce que je cherche à atteindre en me lançant dans le mealprep? Je me donne deux défis: bien manger toute la semaine, sans me retrouver commander de la bouffe le jeudi, et gagner du temps en n’ayant pas à cuisiner, ou très peu, les soirs de semaine. Dans le contexte actuel, on parle aussi des lunchs pendant la semaine! Mais est-ce qu’au moment où j’aurai faim, j’aurai envie de manger ce que j’ai préparé à l’avance?
Mes lectures sur le mealprep m’ont rappelé un roman que j’ai lu cet automne, The Rosie Project, dans lequel le personnage principal suit ce qu’il appelle le standardized meal system. C’est une planification à la semaine, toujours la même chose, c’est-à-dire que tous les mercredis, vous mangez votre pieuvre grillée… ou autre chose! Les quantités sont aussi minutieusement calculées, pour éviter tout gaspillage. Disons que ce n’est pas pour ceux et celles qui aiment les surprises et la spontanéité!
Comment procéder?
J’ai profité de mes proches, adeptes de cuisine, et j’ai sélectionné des recettes dans le livre de Cassandra Loignon, Simplement chic. Elle parle du mealprep et affirme qu’elle farfouille toute la semaine dans le but de monter son menu de la semaine suivante… vous devinerez que ce n’est pas mon cas! J’ai pris le livre, j’ai pris les trois premières recettes qui me mettaient l’eau à la bouche et j’ai noté tout ça avant de faire mon épicerie. Ça m’a pris quinze minutes.
Déjà, j’ai de la difficulté à percevoir la quantité totale de nourriture qu’on mange en une semaine à la maison… vais-je en manquer au bout de trois jours? J’ai aussi rassemblé un paquet de restants pour en faire un velouté de type touski. Vais-je devoir congeler ou jeter une partie de mes plats? Est-ce que je m’ennuierai du plaisir de cuisiner pendant les prochains jours?
Avec le confinement, vous avez du temps pour vous pratiquer! Affutez vos compétences en cuisine, parce que gagner du temps avec la préparation de repas à l’avance, ça marche juste si on est un minimum efficace en cuisine! Autrement, ça vous bouffe une journée entière. C’est le défi que je me suis donné cette semaine.
On s’en reparle la semaine prochaine!