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Cette semaine, je me trouve un.e mentor

Rien de mieux qu’un regard extérieur pour faire le point sur sa carrière.

Par
Michelle Paquet
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Quand on est pigiste, on n’a pas vraiment de boss, ou plutôt, on a plein de boss avec qui on a des relations plus ou moins longues tout au long de notre carrière. C’est un peu comme être pogné dans la phase du dating professionnel à temps plein. Quand on commence, c’est assez rare de connaître quelqu’un de plus établi à qui on peut poser des questions, pitcher des idées ou juste discuter du milieu autour d’un café. Même si ça fait déjà quelques années que je suis à mon compte en tant que rédactrice pigiste, ce genre de présence me manque toujours. Donc, cette semaine, j’ai décidé de me trouver un.e mentor.

Qu’est-ce que c’est un.e mentor ? Pourquoi essayer d’en trouver un.e ? Je vous explique.

C’est quoi le mentorat?

Selon l’Université de Sherbrooke, qui propose un programme de mentorat pour ses nouveaux professeurs, le mentorat se définit comme suit :

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« Aide personnelle, volontaire et gratuite, à caractère confidentiel, apportée sur une longue période par un mentor pour répondre aux besoins particuliers d’une personne (la mentorée ou le mentoré) en fonction d’objectifs liés à son développement personnel et professionnel ainsi qu’au développement de ses compétences et des apprentissages dans un milieu donné. »

Dans certains environnements ça se fait presque tout seul. On ne s’en rend même pas compte et on a un.e mentor presque built in dans notre contrat.

En gros, c’est quelqu’un de plus établi dans le milieu, qui est là pour aider quelqu’un qui commence ou qui n’est pas encore au même stade de sa carrière à avancer. Dans certains environnements ça se fait presque tout seul. On ne s’en rend même pas compte et on a un.e mentor presque built in dans notre contrat. Pour les pigistes, c’est un peu différent, surtout si on entre dans notre secteur sans vraiment avoir de contacts dans l’industrie.

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Pourquoi chercher un.e mentor?

De mon côté, j’avais vraiment le goût de rencontrer quelqu’un qui réussit bien dans mon domaine pour parler de son parcours et de comment il se compare au mien, pour poser des questions sur ce qu’il ou elle a appris au fil des ans, pour avoir des conseils et pour voir un peu où je me situe dans le monde des médias.

D’autres bonnes raisons de trouver un mentor : parler de son salaire et de comment il se compare à la moyenne, discuter d’un problème en particulier, en profiter pour se faire des contacts, avoir un autre point de vue extérieur sur sa carrière, trouver de l’inspiration, de la motivation, et j’en passe.

Comment choisir un.e mentor?

Quand j’ai commencé à penser au défi de cette semaine, j’avais déjà une personne bien spécifique en tête.

Quand j’ai commencé à penser au défi de cette semaine, j’avais déjà une personne bien spécifique en tête. Une femme qui œuvre dans le domaine des médias, une femme dont la plume m’a donné le goût de créer du contenu qui touche les gens, une femme qui semble n’avoir aucune peur du ridicule (tout le contraire de moi) et finalement, une femme qui a une carrière que je trouve très enviable.

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Depuis le tout début, je pensais à Rose-Aimée Automne T. Morin, ancienne rédactrice en chef du magazine URBANIA, chroniqueuse, animatrice radio, féministe et personne qui m’inspire depuis mes débuts en rédaction.

Spoiler alert : elle a pris environ une demi-seconde pour répondre à mon courriel de fangirl et elle a accepté de me rencontrer pour jaser de sa carrière et de la mienne. La semaine prochaine, je vous raconte notre rencontre et ce que j’en ai retiré.

Si vous aussi vous avez envie de faire les premiers pas et de contacter un.e mentor, un article du magazine Forbes (en anglais) donne d’excellents trucs pour clarifier ses besoins et organiser une première rencontre.

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