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Cette semaine, je me lève à 5h du matin
Le mot d’ordre des sites de self-help est unanime : levez-vous tôt, courez 10 km, méditez 20 minutes… Une ribambelle de règles avec la promesse d’une vie parfaite et équilibrée. Avec un concept récurrent : la journée idéale pour devenir le prochain Mark Zuckerberg commence à 5h pétantes.
Bon.
Il y a peu d’articles qui avancent le contraire. Et sans chercher très loin, les gens qui se lèvent tôt s’accordent sur le fait que profiter de son matin est une bonne manière de profiter le plus possible de sa journée, voir la ville se réveiller, les oiseaux chanter… Bref. Clairement le discours d’adeptes d’une secte qui renient le confort de leur lit. Faites confiance à mon savoir de lève-tard légendaire. Ce n’est pas normal.
D’ailleurs, pour Rosie Spinks c’est un concept qui sert surtout le capitalisme. En se levant tôt, on travaille plus, surtout pour ceux dont la journée s’étend au-delà des huit heures par jour. Aussi, en se couchant tôt, on consacre moins de temps aux activités plus agréables comme un bon repas entre amis, un film, un verre dans un bar…
Ça ne tourne pas rond. Même si les bonnes habitudes se prennent grâce à la répétition, est-ce que se lever à 5h est une capacité qui sommeille en chacun de nous? Spécialement ceux qui aiment beaucoup trop leur lit, comme moi? Rien n’est moins certain.
Alors pour les deux prochaines semaines, je vais essayer de me lever à 5h du matin, sans nécessairement m’y préparer. Est-ce que je vais accéder à un niveau de vie reservé aux élites? Mon compte en banque va-t-il se remplir par miracle? Vais-je remplacer mon boss? Fonder une start-up révolutionnaire? To be continued…