Logo

Cette semaine, je lis un livre de finances personnelles

L'éducation financière, une page à la fois!

Par
Pierre-Luc Racine
Publicité

D’où provient votre éducation financière personnelle? Remonte-t-elle à votre cours d’économie de secondaire 5 où on apprenait la base des finances? Vous n’êtes pas seul. Je suis avec vous.

J’ai suivi des cours de finance durant mon baccalauréat en actuariat et on a abordé des éléments de macroéconomie comme le PIB d’un pays et de microéconomie comme la loi de l’offre et de la demande. Mais ces apprentissages n’étaient pas vraiment applicables dans mon quotidien.

Je ne suis pas en train de dire que tout ce que j’y ai appris ne vaut rien, mais ils ne m’ont jamais servi lorsque je devais faire la distinction entre un REER et un CELI.

Côté argent, on dirait que je suis au courant de la base évidente et que je connais des notions très avancées comme la formule de Black Scholes, mais entre les deux, il me manque un tas d’information. Au moins, j’ai compris comment des usagers de Reddit ont joué à la bourse pour faire exploser la valeur de l’action de GameStop.

Publicité

Où trouve-t-on de l’information financière?

Lorsqu’ils cherchent à en savoir plus sur des notions financières, 41% des Canadiens se tournent vers leur banque qui, on le sait tous, ne sont jamais biaisées ou intéressées dans leurs conseils.

Moins de la moitié (44%) d’entre nous avons tenté de parfaire notre éducation financière au cours des cinq dernières années.

En général, 49% de la population rencontre un conseiller ou un planificateur financier, 39% questionne ses proches, 33% se tourne vers internet et moins de 15% consulte des émissions de télévision, de radio, des magazines ou des livres.

Publicité

Une sous-catégorie d’âge intéressante à analyser est les 18 à 34 ans. Ceux-ci discutent principalement avec leurs amis et parents à 59% et consultent internet à 51%.

L’affaire, c’est que ces ressources ne sont pas toujours fiables.

Les gens sans budget sont significativement plus à risque de ne pas pouvoir respecter leurs engagements financiers.

Mais encore là, c’est seulement lorsque des gens tentent d’acquérir plus de connaissances. Moins de la moitié (44%) d’entre nous avons tenté de parfaire notre éducation financière au cours des cinq dernières années.

De ces aspirants au savoir, ils sont 80% à dire qu’ils ont réussi à approfondir leurs connaissances. Il y a ça d’encourageant!

Les conséquences du manque de savoir

Est-ce que vous tenez un budget? Sinon, vous n’êtes pas seul: 51% des Canadiens n’en font pas. Une bonne proportion de ces gens ne le font pas parce qu’ils se sentent dépassés par la gestion des finances.

Publicité

Cela a un impact direct sur leur quotidien. Les gens sans budget sont significativement plus à risque de ne pas pouvoir respecter leurs engagements financiers, d’avoir des revenus mensuels insuffisants ou de manquer d’argent pour leurs dépenses courantes.

C’est pour cette raison que cette semaine, je vais lire un livre couvrant les finances personnelles parce que, comme disaient les personnages de Les Explorateurs Du Temps: le savoir, c’est le pouvoir!

C’est sûr que c’est eux qui ont inventé ça.

De la difficulté de lire des livres en confinement

J’ai opté pour Ça coûte cher, être un adulte! par Béatrice Bernard-Poulin. Le livre semble s’adresser à des lecteurs plus jeunes que moi, mais je dois confesser quelque chose: je n’arrive pas à avancer des livres en confinement.

Publicité

Avec YouTube, Netflix, Disney+, mon Playstation 4, ma Nintendo Switch et mon téléphone à portée de main, j’ai peut-être lu une cinquantaine de pages d’un livre papier en 2020.

Cette semaine, je laisse tous mes jeux vidéo de côté pour passer à travers toutes les pages d’un livre.

C’est pour cette raison qu’une lecture légère comme Ça coute cher, être un adulte! sera idéal pour moi parce que j’affronte un double défi: celui de m’informer sur les finances personnelles et celui de lire sur du papier.

Vous allez me dire que mon abstinence littéraire est étrange, pour quelqu’un dont la majorité des revenus proviennent de l’écriture. Les plus sarcastiques diront même que ça parait dans mes écrits! En réalité, je lis énormément de contenu varié sur mon téléphone ou mon ordinateur, mais éteindre tous mes écrans? Un défi presque insurmontable!

Publicité

Cette semaine, je laisse tous mes jeux vidéo de côté pour passer à travers toutes les pages d’un livre. Comme pour chaque défi, je me pose des questions auxquelles je répondrai la semaine prochaine:

1- Est-ce que j’ai réussi?

2- Est-ce que j’ai beaucoup appris?

3- Est-ce que je le conseille?

L’heure de parfaire mon éducation financière a sonné!