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Cette semaine, je fais du bénévolat pour la première fois
Un peu de karma, ça ne me fera pas de mal!
Le temps des Fêtes approche, et c’est la période de l’année où on se rappelle tous collectivement qu’il y a des gens dans le besoin.
On pourrait voir le verre à moitié vide, mais je crois que c’est une bonne chose que nous prenions un moment de l’année pour penser aux autres. Faudrait juste essayer de le faire à longueur d’année.
De toute façon, je ne suis pas placé pour parler, parce que ça fait des mois que je me dis que je devrais aller faire du bénévolat, sans le faire véritablement.
Mais cette semaine, je vais changer les choses, me botter le derrière, et aller aider mon prochain pour de vrai de vrai!
Choisir sa cause
Le Réseau de l’action bénévole du Québec (RABQ) propose un petit guide pour choisir son implication, guide auquel je me suis référé.
On nous propose de nous demander quel enjeu nous touche personnellement, de combien de temps on dispose, des raisons qui motivent notre désir de s’impliquer, etc.
Mais dans mon cas, le choix est relativement facile. Depuis plusieurs mois, je pense à m’impliquer auprès de l’organisme Les Petits Frères. Mais pour des raisons diverses, je remets toujours le tout à plus tard. J’arrête donc de me faire des excuses, et je franchis le pas cette semaine.
Cet organisme est un peu le spin off des Grands Frères; mais au lieu d’accompagner des jeunes, il s’agit plutôt d’accompagner des personnes âgées seules.
Cette cause me touche pour plusieurs raisons : tout d’abord, presque tous les membres de la famille travaillent dans le milieu de la santé. Ma sœur et ma mère sont infirmières et mon père prodigue des soins à domicile chez des personnes âgées.
Cet organisme est un peu le spin off des Grands Frères; mais au lieu d’accompagner des jeunes, il s’agit plutôt d’accompagner des personnes âgées seules.
Si je ne partage pas leur vocation médicale, j’ai toutefois eu l’occasion de côtoyer des personnes âgées, et d’être témoin de leur solitude parfois déchirante.
Peu de choses me semblent aussi horribles que l’éventualité de finir sa vie complètement seul.
C’est pourquoi c’est une cause qui me parle particulièrement. Oui, il y a mille autres enjeux importants (l’environnement, la pauvreté et l’intimidation envers Kevin dans OD), mais c’est celle-ci qui me rejoint aujourd’hui.
Des craintes et des défis
Honnêtement, l’éventualité de passer du temps avec des personnes âgées m’enthousiasme. J’aime le contact avec les aînés, et je pense être quelqu’un d’assez sociable pour pouvoir soutenir une conversation avec n’importe qui.
Mais je crains un peu d’avoir peu à apporter. Je suis juste un gars de 28 ans qui écrit des jokes pis des textes de blogue dans la vie. Je suis l’opposé d’un puits de sagesse.
Je suis aussi curieux quant aux différentes tâches qui peuvent s’offrir à moi; il y a bien sûr les visites auprès des aînés, mais l’organisme semble avoir d’autres besoins.
On a besoin de chauffeurs qui accompagnent les aînés jusqu’à leurs rendez-vous, de gens pour faire la cuisine lors des activités, même de bénévoles pour tenir la boutique Les Petits Frères, une friperie au bénéfice de l’organisme.
Il devrait y avoir du travail. J’espère juste être à la hauteur!
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