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Cette semaine, je fais des siestes au travail
Cette semaine, je réalise un de mes rêves, soit celui de dormir sur les heures de job. Une activité plutôt stigmatisée qui comporterait son lot de bénéfice. Hausse de la productivité, réduction des risques de problèmes cardiaques, hausse de la créativité, j’en passe!
Bien que plusieurs études confirment les bienfaits de la sieste, l’activité reste extrêmement tabou et relativement peu pratiquée.
« Vous êtes paresseux si vous faites la sieste au travail. »
« Pourquoi quelqu’un devrait-il être payé pour dormir au travail? », « Je n’ai pas le temps de faire une sieste, j’ai trop de travail », « Vous êtes paresseux si vous faites la sieste au travail ».
Étant de nature à juger très rapidement et entretenant une relation un peu malsaine avec le concept des pauses dans mon travail, je serais probablement dans les premiers à regarder de travers n’importe quel collègue prenant une dizaine de minutes pour dormir dans sa journée…
C’est donc dire que cette semaine, j’aurai deux défis. Constater (ou non) les bienfaits de la sieste sur mon travail et déconstruire mes préjugés face au repos sur les heures de job.
Comment?
Ça, j’en ai aucune idée. Pas qu’il est très difficile de dormir au travail, mais plutôt parce qu’il n’y a littéralement aucun espace pour le faire de manière confortable et dans un environnement calme chez URBANIA.
Les derniers mois ont vu l’arrivée de plusieurs nouveaux collègues. Ce qui a comme impact de limiter les endroits pour siester et d’accentuer le bruit ambiant. Deux choses qui ne faciliteront certainement pas mon sommeil.
*Mention spéciale à mon collègue Hugo Meunier qui, depuis son arrivée chez URBANIA, travaille sur le divan situé devant la porte d’entrée. (Toujours content de ta décision de te joindre à nous Hugo?)
À suivre.
Combien de temps?
Si j’arrive à dormir, c’est pertinent de savoir combien de temps je devrai le faire quotidiennement.
Il y a une différence entre fermer les yeux pendant quelques minutes et se réveiller d’une sieste de 15 minutes qui s’est transformée en sieste de deux heures, avec le sentiment de s’être fait piétiner par une famille complète d’éléphants d’âge adulte.
Après une petite recherche, il m’a été possible d’identifier quelques durées de siestes. Voici les plus populaires.
10 minutes
Une étude de la Sleep Research Society a conclu qu’un power nap aussi court que 10 minutes pouvait faire une différence. Une sieste de cette longueur permettrait d’augmenter la vigilance et d’améliorer les performances cognitives pendant trois heures.
20 minutes
De son côté, la National Sleep Foundation, affirme que 20 minutes seraient la durée idéale pour une sieste. Ce type de sieste nous permettrait d’accroître notre vigilance, nos performances au travail ainsi que d’améliorer notre humeur!
30 minutes et plus
Les longues siestes seraient à proscrire (à moins que ce soit de très longues siestes). Ces demi-heures de sommeil causeraient l’inertie du sommeil, un état comparable à un hangover, mais du sommeil.
90 minutes
Pour le contexte d’une sieste au bureau, ce serait un peu exagéré de même l’envisager. Reste qu’il y aurait un certain bénéfice à faire une sieste de cette durée. Avec 90 minutes ou plus de sommeil, le corps aurait le temps de traverser un cycle de sommeil complet, ce qui aurait comme résultat de se sentir frais et dispo.
Le choix est plutôt simple à faire. J’irai avec les siestes de 20 minutes! (Quoique dormir pendant une heure et demie, tous les jours, pendant une semaine ne m’aurait pas déplu du tout.)
Et le moment dans la journée?
Il y aurait deux moments dans la journée durant lesquels notre rythme circadien change, causant ainsi un état de somnolence naturel qui nous permet de tomber dans les bras de Morphée. Ce premier moment concorde, sans surprise, avec la nuit et le deuxième se situe un peu après le lunch. Qui n’a pas déjà cogné des clous vers 14h? Personne!
En ce sens, il est recommandé de prendre une pause entre 12:00 et 14:00. Plus tard, il y aurait des risques que nos siestes interfèrent avec notre nuit de sommeil. J’ai déjà de la difficulté à me sentir reposé en me levant le matin. Je suivrai donc ce conseil à la lettre, question ne pas empirer mon cas.
Une fois ce moment déterminé, il est important de le transformer en routine s’il est question de répéter l’exercice à plus d’une reprise. À la même heure, tous les jours.
J’irai donc pour une sieste de 20 minutes, vers 13:40. Je dîne généralement vers 12:30, je pourrai donc rapidement aller me coucher juste après le lunch. Je respecterai du même coup la fenêtre durant laquelle il est recommandé de siester.
Pour ce qui est de l’endroit, il reste à déterminer vu l’exiguïté du bureau et le bruit ambiant qui varie en fonction l’intensité de mes collègues.
Oui, mes collègues sont intenses.
À la semaine prochaine!