C’est quoi votre petit péché secret de télétravail?

Passer ses journées de semaine en mou (ou nu!), dormir jusqu’à midi ou regarder une saison complète de The Office en une journée… est-ce que c’est le quotidien de quelqu’un qui prend ça chill pendant sa semaine de vacances? Qui se remet d’une dépression? Nah, plutôt la nouvelle réalité pour certains Québécois qui se sont laissés aller à la tentation de faire de petites entorses à la journée de travail normale.

Lorsqu’on a soumis un questionnaire sur leurs habitudes de télétravail à nos lecteurs, 86,2% des gens qui ont répondu ont avoué avoir un p’tit péché secret – incluant une personne sur 10 qui pratique l’art de la pause «jouissive».

Maintenant que plusieurs employés n’ont plus de boss qui regardent par-dessus leur épaule à longueur de journée (quoique), ils en profitent pour se laisser aller entre deux fichiers Excel.

On en a parlé autour de nous et voici les secrets de travailleurs pour qui le télétravail n’a plus de secret!

*Par souci professionnel, les noms ont été changés ;-)

«Disons que même avant la pandémie j’avais la chance de travailler à partir de chez moi, alors ce n’était pas un gros changement. Par contre, c’était deux fois par semaine, alors que maintenant… haha c’est comme un rêve! J’aime ma job, surtout car je suis rarement occupé à 100%, donc au lieu de faire semblant de travailler, car mon boss est proche, j’en profite pour jouer de la guitare, apprendre des nouvelles recettes, découvrir de la nouvelle porn (ouf ouin, c’est dit, haha). La grosse dolce vita. J’ai aussi gradué des cotons ouatés aux kimonos en soie! Finalement 2020 est pas si pire si je peux passer d’une réunion de travail à gratter ma guitare en moins de deux minutes!»

«Thank god, j’ai encore une job. Par contre, en tant que mère monoparentale d’un enfant de quatre ans, je dois jongler mes tâches en prenant soin du jeune et des affaires de ma boss. Au moins, j’ai des moments de répit vu que des fois c’est tranquille et j’en profite pour étirer mes pauses dîner et aller prendre des marches avec mon fils et mon chien. L’été dernier on a fait quelques détours à la crémerie en cachette pendant mes heures de job (hihihi)… mais je suis responsable, j’ai toujours mon cell de job avec moi.»

«L’avantage de mon poste, c’est que j’ai un horaire très flexible. Bien entendu, j’ai quelques réunions ici et là, mais en moyenne je fais la grasse matinée jusqu’à 10h. Ensuite c’est wake and bake en lisant mes courriels, un peu de Playstation, job pendant deux heures, work-out maison en écoutant un webinaire pour la job. Disons que je l’ai facile et je sais que plusieurs n’ont pas ma chance. Vu ma petite culpabilité, j’en profite pour faire des dons mensuels aux différents organismes pour les gens dans le besoin et j’aide aussi mes amis à refaire leur CV.»

«Avant le confinement, j’étais un adepte des 5 à 7 et de sortir le week-end avec ma gang. Au début de l’été j’ai dû prendre une pause et revoir mes priorités parce que je commençais à m’ouvrir une bière à 16h tous les jours… Faire de l’overtime un peu «feeling» ce n’est pas recommandé… surtout quand c’est sur Zoom. Maintenant, j’étire encore mes pauses, mais j’ai revu certaines habitudes de vie et j’en profite pour lire des livres et faire du ménage. Je m’ennuie quand même de mes collègues et j’ai ben hâte de voir comment on va faire pour le party de Noël!»

«J’ai un TDAH et me retrouver chez nous pour la job n’est pas vraiment facile… tellement de distractions! J’ai écouté trois saisons de The Office en une semaine il n’y a pas longtemps (environ 40 heures de télé… lol). C’est certain que je guette mon laptop d’un œil pour m’assurer de ne rien manquer d’important. À date mes boss ne se rendent pas compte que je prends ça un peu trop relax et que je suis sur les weed gummies la moitié du temps. Puisque je ne peux pas changer les paramètres d’écran de veille de mon ordi, j’ai découvert que je peux gagner trois heures de pause à ma journée en mettant le film The Irishman sur l’ordi de la job. Comme ça j’ai l’air en ligne sur Teams même si je ne le suis pas vraiment. Merci Scorsese!»