C’est quoi, un bon breakup?

URBANIA et la Chambre des notaires du Québec s’associent pour que ce moment difficile soit un peu moins lourd.

Il y a peu de moments plus éprouvants que celui qui consiste à mettre fin à une relation, quelle que soit sa nature. Une séparation peut rendre les gens fous, les changer à jamais. Perdre un.e partenaire de vie ou d’affaires, ce n’est jamais simple, et c’est rarement sans conséquences. Si on y ajoute les aspects juridiques et financiers que nos relations peuvent avoir, ça peut devenir un enfer!

Mais le traverser est beaucoup moins accablant quand on est bien entouré et bien conseillé. Surtout si on a bien fait les choses en amont pour s’assurer que la fin de la relation se passe dans le calme et le respect mutuel.

On ne peut pas vous donner la clé du succès de votre relation, mais on peut vous offrir quelques astuces pour la terminer comme du monde!

La communication en amont, c’est important dans toutes vos relations, mais particulièrement en amour. Si on bâtit une vie ensemble et qu’on se conçoit comme de réels partenaires, ça implique tout un bagage émotif – et la plupart du temps, ça implique aussi bien des choses à se partager au moment de la séparation.

Parler d’argent n’est jamais facile, surtout en début de relation. Mais c’est un mal nécessaire si on veut s’éviter des maux de tête quand tout chavire. C’est pourquoi la communication durant l’union est importante : elle tend à diminuer les tensions et désaccords au moment de la séparation.

C’est plate dit comme ça, mais choisir de se marier, de s’unir civilement ou de signer une convention de vie commune, ça fait aussi partie des solutions pour réussir son breakup. On ne vous garantit pas que ce sera moins douloureux, mais ça vous protégera légalement tous les deux puisque ces contrats peuvent prévoir différents éléments souvent litigieux, comme la séparation des biens, la garde des enfants ou l’établissement d’une pension alimentaire.

Dans le cas d’un achat de propriété en couple, le ou la notaire pourrait aussi proposer une convention d’indivision. Dans une telle situation, chaque membre du couple, ou « indivisaire », devient propriétaire d’une quote-part de la propriété – le tout en proportions égales, ou pas, selon la convention établie avec le notaire.

Quand vous avez avec votre conjoint.e des biens communs, comme une maison, des meubles ou des véhicules, ces contrats notariés régiront la manière dont ces biens seront partagés entre les deux parties. Comme ça, on limite la chicane au minimum et chacun.e peut passer à autre chose.

Les relations d’affaires peuvent être parmi les plus simples auxquelles mettre fin. Le seul problème, c’est que trop souvent les gens n’accordent pas assez d’importance à la réflexion et à la préparation d’un contrat qui confirment les attentes de chacun.

À cause de leur nature intrinsèquement financière et juridique, les relations d’affaires sont celles où la communication verbale n’est pas suffisante : « les paroles s’envolent, mais les écrits restent », comme dirait l’autre! Si un dossier aboutit devant un.e juge, il ou elle se référera dans un premier temps au contrat conclu entre les partenaires d’affaires. Ce n’est qu’à défaut qu’il ou elle regardera comment la loi règle le problème. Avoir les choses écrites noir sur blanc, c’est important, et ça simplifie la vie quand vient le temps de prouver les droits de chacun des partenaires!

Votre contrat devrait être bien étoffé et prendre en compte de nombreux détails, par exemple l’effort à fournir par chacun.e des actionnaires, les mesures à prendre si un.e des actionnaires devient invalide ou décède, la rémunération de chacun.e, et plus encore. Il faut aussi penser, si nécessaire, aux clauses de confidentialité et de non-sollicitation des client.e.s de l’entreprise à des fins personnelles, ou encore à l’engagement à consacrer tout son temps à l’entreprise, pour être certain que les projets seront menés à bien.

Avoir un document qui trace les balises de l’entente est donc crucial. Et avoir tout au long de votre association un.e conseiller.ère avec qui vous pouvez discuter des nouveaux défis ou des petits accrochages est un plus pour maintenir la bonne entente. Si vous vous séparez un jour, l’aide d’un.e médiateur.trice peut vous éviter un procès long et coûteux. Un.e notaire peut être tout ça pour vous. Il ou elle s’assurera que les bases sont solides et que les bonnes décisions sont prises à chaque étape de votre partenariat, et agira en tant que conciliateur s’il y a de la discorde.

C’est une question qui est source de querelles familiales dans toutes les civilisations et toutes les cultures : qui héritera de quoi, après la mort d’un.e proche?

Le testament reste évidemment la meilleure manière d’éviter la chicane : il dicte clairement qui héritera de chaque avoir, ou de tout! Et les testaments ne sont pas utiles qu’aux personnes âgées : il y a plein de bonnes raisons pour que tout adulte en fasse un. Surtout dans notre société de plus en plus technologique! Car il n’y a pas que l’héritage financier ou matériel auquel penser : il y a aussi l’immatériel.

Par exemple, un.e jeune pourrait décider de désigner dans son testament la personne qui aura accès à ses réseaux sociaux, ou qui héritera de ses NFT à son décès. La personne qui rédige son testament doit aussi se poser toutes les bonnes questions et penser à des enjeux comme la taxation, par exemple. Pour assurer un règlement harmonieux de sa succession, mieux vaut confier la rédaction de son testament à un.e notaire.

Se faire conseiller et guider par quelqu’un qui s’y connaît après le décès d’un proche et pendant le processus éprouvant d’un deuil, auquel s’ajoutent parfois des tensions familiales et financières, ça évite bien des problèmes. Le ou la notaire sait aider les héritier.ière.s à comprendre les dispositions successorales, et à s’assurer que les biens et les actifs sont correctement transférés et les documents nécessaires, bien remplis.

Une séparation, c’est rarement simple. Que ce soit en amour, en affaires ou au sein de sa famille, ça s’accompagne de toutes sortes d’émotions, et il y a un certain deuil à faire. Alors quand on y ajoute des questions complexes d’argent et de droit, ça peut devenir compliqué à surmonter. Mais il existe des moyens de bien le faire, à commencer par une communication claire entre les personnes en cause et quelques mesures juridiques à prendre dès le début.

En demandant conseil à un.e expert.e de ce genre de situation, comme un.e notaire, on couvre ses arrières, son cœur et ses poches!

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De nombreuses questions surgiront au fil des étapes de votre vie. Le meilleur conseil qu’on puisse vous donner, c’est d’en parler avec un.e notaire. En attendant de trouver la bonne personne, cliquez ici pour trouver quelques réponses!