.jpg)
S’il y a une chose que la vie et les années nous apprennent, c’est que les choses ne se passent pas toujours comme on voudrait.
Cette année, pour beaucoup de locataires, ou même de propriétaires, le processus d’achat d’une nouvelle maison s’est avéré un véritable parcours du combattant.
Après avoir épluché les pages Centris et DuProprio, engagé ou réengagé un courtier, visité des dizaines de maisons et envoyé de nombreuses offres, voilà que votre maison de rêve vous file entre les doigts. Épuisé, démotivé, vous avez beau vous dire que la chance vous sourira peut-être la prochaine fois, votre côté rationnel vous ramène rapidement à la réalité: acheter une propriété c’est impossible en ce moment. Pour vous et pour votre portefeuille, du moins. C’est avec dépit qu’il faut parfois s’avouer vaincu.
Le déménagement ne sera pas cette année.
L’avouer, c’est déjà une partie de la solution.
Comment remonter la pente après un tel découragement? Comme tout échec, celui de la nouvelle maison doit être digéré. Et le mot n’est pas trop fort. Dans un monde où nous confrontons notre réalité à celle, filtrée, de nos voisins, l’échec fait encore plus mal. Mais l’avouer, c’est déjà une partie de la solution.
Donnez-vous le temps d’être triste
Avant de relever les manches, vous avez le droit de prendre un moment pour vous morfondre. Se montrer trop pressé de remonter en selle fait souvent plus de mal que de bien.
Assoyez-vous dans la noirceur un peu. Restez-y un moment, puis relevez-vous.
Quand vous vous confiez à vos proches, résistez à l’envie de colorer la situation en rose. Vous êtes déçus, soyez déçus. Cherchez du soutien.
Assoyez-vous dans la noirceur un peu. Restez-y un moment, puis relevez-vous. Après tout, la vie continue.
Concentrez-vous sur ce que vous avez
Lorsque vous aviez choisi l’endroit où vous habitez actuellement, vous l’aviez choisi pour certaines raisons. Quelles sont-elles? Aimez-vous votre quartier? Avez-vous une bonne voisine ? Est-ce que le prix vous convient?
Notez les points positifs. Il y en a plus que vous pensez.
Félicitez-vous de votre décision
On idéalise trop souvent les gens qui n’abandonnent jamais. Ceux et celles qui poursuivent leur objectif, même quand tout leur dit d’arrêter. Nous vantons les couples qui durent toute la vie. Nous oublions parfois que la vie n’est pas une destination, mais un voyage. Et si le voyage est misérable, est-ce que la destination en vaut toujours la peine? Devrait-on célébrer les couples malheureux qui sont restés malheureux ensemble?
Vous avez jugé que ce moment n’était pas le bon moment, et vous avez pris la bonne décision. Félicitations!
Il est parfois beaucoup plus courageux de renoncer, d’abandonner. C’est difficile, c’est déchirant, et c’est souvent nécessaire.
Vous avez refusé de vous plier et de vous emprisonner dans une situation qui aurait facilement pu virer au cauchemar. Vous avez dit non à un achat qui aurait pu vous enchaîner à votre maison. Vous avez jugé que ce moment n’était pas le bon moment, et vous avez pris la bonne décision.
Félicitations!
Il n’existe pas de guide de la vie parfaite
La pression sociale est extrêmement forte. Combien de fois est-ce qu’on aurait voulu être à un autre stade de notre vie. Ironiquement, quand nous serons plus vieux, nous nous souviendrons de ce moment avec nostalgie.
Personne ne vous oblige à avoir une maison à un certain âge, une certaine date. Vous n’avez pas besoin d’avoir atteint un point précis dans l’itinéraire de votre vie pour sentir que vous avez réussi.
Et surtout, ce n’est que partie remise.