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Ces petits rituels qui aident à commencer et à finir votre journée de télétravail

En avez-vous?

Par
James Lynch
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S’il y a un an on m’avait dit que l’homme d’affaires moyen travaillerait quotidiennement en mou en 2020, j’aurais clairement acheté des actions de chez Au Coton! Personne se doutait que nos habitudes professionnelles allaient changer du jour au lendemain pour le meilleur et pour le pire.

Et maintenant c’est le new normal pour des millions de Canadiens.

Par contre, ce n’est pas évident pour 29% des répondants à un questionnaire à propos du télétravail qu’on vous a soumis. Ils disent avoir perdu leur routine et que ça nuit à leur productivité. Je me suis donc entretenu avec des personnes en mode télétravail de mon entourage afin de savoir comment ils se créent une routine. Si vous cherchez encore la vôtre, peut-être que vous serez inspiré!

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Mikaël, Développeur

«J’ai gardé pas mal la même routine en télétravail que celle que j’avais lorsque j’allais au bureau. Dès que le cadran sonne, avant même de sortir de mon lit, je mets la première chaîne de Radio-Canada sur mon cell et j’écoute l’émission matinale en déjeunant et en me préparant pour la journée. Avant c’était jusqu’à mon départ de l’appart. Maintenant, c’est jusqu’au moment de m’assoir à mon bureau pour bosser.

Au retour, c’est mettre des vêtements confo et popoter en écoutant de la musique qui marque le début de ma soirée. Disons qu’il m’arrive maintenant assez souvent de ne plus avoir à me changer comme avant puisque je suis généralement déjà habillé relax. Mis à part le temps que je passais dans le transport en commun, on pourrait dire que ma journée de travail se retrouve en portefeuille dans une routine pas mal identique à l’avant-COVID.»

Joannie, adjointe administrative

«Avant la journée de travail, j’essaie tout le temps de me prévoir une pause en fonction de mon flux de travail pour un p’tit Yoga with Adriene. Même si j’en fais chaque jour et que ça fait routinier, on dirait que le fait que c’est jamais exactement à la même heure rend ça plus fluide #liberrrrté. Sinon, après la journée de travail, c’est le happy hour dans le home office; old fashioned, whiskey sour, yuzu gin, soju, selon l’inspiration du moment. Geonbae tout le monde.»

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Jonathan, analyste d’affaires

«Le matin je vais me lever assez tôt si je dois m’occuper des enfants, sinon si ce n’est pas ma semaine, je vais me lever assez flush avant de travailler. Bref, 30 minutes c’est assez pour prendre mon Adderall, une douche, m’habiller et scroller sur Reddit.

Le soir venu, je vais fermer mon ordi pour décrocher, je fais la vaisselle de la veille, à souper et je termine en écoutant La soirée est encore jeune ou Last Podcast on the left.»

Claude, chef de produit

«Je me lève, je vais aux toilettes, je bois un café et je retourne aux toilettes, haha. To be honest, quand le confinement a commencé j’étais assez motivé pour inclure aussi sept minutes d’abdos, mais ç’a pris le bord quand il a commencé à faire chaud (pas de clim!).

Malgré la pandémie, je me suis créé une nouvelle routine. Après le «me time» c’est «family time», je vais faire des crêpes à ma fille de deux ans, jouer avec elle, et ensuite vers 7h45 je vais la reconduire à la garderie. Si ma conjointe est debout, on fait ça à deux. Après la garderie, j’ai le temps d’écouter une chanson et demie, et ensuite j’ouvre mon laptop.

Si j’étais seul, je ne sais pas trop comment je gérerais ça.

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Une des grandes différences est que maintenant je ne prends plus le temps de sortir pour aller dîner avec des collègues et échanger avec eux. Maintenant je ne prends plus de break et je vais manger une canne de thon à mon ordi ou des Skittles à ma fille.

À 17h, je m’ouvre une bière, commence le souper pendant que ma blonde va à la garderie… disons que je bois beaucoup plus maintenant, mais en même temps j’encourage des brasseurs locaux! Mettons qu’avoir un enfant et une blonde me donne une bonne raison de vivre. Si j’étais seul, je ne sais pas trop comment je gérerais ça. Probablement que je deviendrais workaholic avec une hygiène louche.»

Eric, conseiller en gestion de risques

«Pour moi, la clé dans la routine c’est d’arriver au mindset voulu. Elle facilite la transition entre l’état d’esprit «maison» et l’état d’esprit «boulot». Bref, il faut que je me sente au travail lorsque je m’assois devant mon ordi pour travailler, même si ma cuisine se trouve à huit secondes à pied.

Ma ponctualité n’est plus entre les mains de la STM: je suis toujours à l’heure et 90$ plus riche par mois.

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Je ne dis pas que le changement vers du télétravail à 100% a été facile en mars dernier, loin de là. Par contre, en essayant d’appliquer ma routine du boulot de chez moi, ça m’a donné des repères pour mieux faire la transition. Au lieu de prendre mes courriels en complet/cravate, je le fais en robe de chambre, et le café est quand même moins bon.

Aussi, vu que nous avons un fils de deux ans, on se met des limites ma copine et moi question d’éviter que la famille n’empiète pas trop sur le travail (car qu’on le veuille ou non, en travaillant de la maison, elle empiète un peu). Exemple le matin, je «m’isole» dans une pièce différente pour ne pas être dérangé jusqu’au départ de mon fils vers la garderie accompagné par ma blonde. Puis, avant le confinement, c’est moi qui passais par la garderie en fin de journée. Ce bout-là n’a donc pas vraiment changé: la petite marche vers la garderie met un terme à ma journée de travail. Ma ponctualité n’est donc plus entre les mains de la STM: je suis toujours à l’heure et 90$ plus riche par mois. Le soir, je décroche du boulot, et c’est souper en famille relax.»

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